Oh pour que j’aime ma terre, qu’on me donne l’exil Et qu’on m’enferme un an, pour rĂȘver Ă  des femmes On m’a trop donnĂ©, bien avant l’envie J’ai oubliĂ© les rĂȘves et les mercis Toutes ces
Quâ€Čon me donne l'obscuritĂ© puis la lumiĂšre Quâ€Čon me donne la faim, la soif puis un festin Qu'on m'enlĂšve ce qui est vain et secondaire Que je retrouve le prix de la vie, enfin Quâ€Čon me donne la peine pour que jâ€Čaime domir Qu'on me donne le froid pour que jâ€Čaime la flamme Ho, pour que j'aime ma terre, quâ€Čon me donne l'exil Et quâ€Čon m'enferme un an pour rĂȘver Ă  des femmes On m'a trop donnĂ© bien avant lâ€Čenvie Jâ€Čai oubliĂ© les rĂȘves et les "merci" Toutes ces choses qui avaient un prix Qui font l'envie de vivre et le dĂ©sir Et le plaisir aussi Quâ€Čon me donne l'envie Lâ€Čenvie d'avoir envie Quâ€Čon allume ma vie Qu'on me donne la haine pour que j'aime lâ€Čamour La solitude aussi pour que jâ€Čaime les gens Pour que j'aime le silence, quâ€Čon me fasse des discours Et toucher la misĂšre pour respecter l'argent Pour que jâ€Čaime ĂȘtre sain, vaincre la maladie Qu'on me donne la nuit pour que jâ€Čaime le jour Qu'on me donne le jour pour que j'aime la nuit Pour que jâ€Čaime aujourdâ€Čhui, oublier les "toujours" On m'a trop donnĂ© bien avant lâ€Čenvie J'ai oubliĂ© les rĂȘves et les "merci" Toutes ces choses qui avaient un prix Qui font lâ€Čenvie de vivre et le dĂ©sir Et le plaisir aussi Qu'on me donne lâ€Čenvie L'envie d'avoir envie Quâ€Čon rallume ma vie, ahou On mâ€Ča trop donnĂ© bien avant l'envie Jâ€Čai oubliĂ© les rĂȘves et les "merci" Toutes ces choses qui avaient un prix Qui font l'envie de vivre et le dĂ©sir Et le plaisir aussi Quâ€Čon me donne l'envie Lâ€Čenvie d'avoir envie Qu'on allume ma vie Quâ€Čon me donne lâ€Čenvie L'envie dâ€Čavoir envie Qu'on rallume ma vie Writers Goldman Jean Jacques, Goldman Jean-jacques Lyrics powered by
ParLilieth, Honduras En octobre 2018, j’ai acceptĂ© l’Ɠuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Six mois plus tard, je servais comme diaconesse d’abreuvement dans mon Église. En commençant ce devoir, j’ai rencontrĂ© beaucoup de difficultĂ©s, mais en priant et en cherchant avec les frĂšres et sƓurs, j’ai maĂźtrisĂ© peu Ă  peu certains principes

Parfois je me demande si ce qui m'empĂȘche d'agir est liĂ© Ă  la maladie bipolaire ou si j'ai juste une crise de flemme ». Pour ceux qui ne me lisent pas rĂ©guliĂšrement je prĂ©cise que j’étais en invaliditĂ© premiĂšre catĂ©gorie en recherche d’emplois, avec moins de cinquante ans, et Ă  partir de mars deuxiĂšme catĂ©gorie aprĂšs 3 ans d’arrĂȘt longue maladie sur mon ALD. C'est une situation oĂč autour de moi on se demande ce que je peux bien faire de mes journĂ©es parfois on me pose la question directement. Dans ma famille aussi, le travail c'est sacrĂ© et la paresse c'est pĂ©chĂ©. Je suis comme ça moi aussi, sĂ©vĂšre envers moi-mĂȘme. Mais depuis peu j'ai dĂ©cidĂ© de m'accorder un temps de repos Ă  la mi-journĂ©e. AprĂšs une sieste, je me prends un moment pour rĂ©flĂ©chir au sens de mes actes, Ă  ce que j'aimerais mettre en place pour aller de l'avant... J'ai voulu Ă©crire ce texte pour reparler de la dĂ©pression, celle qui n'a rien Ă  voir avec la paresse, celle qui nous cloue au lit. Pour insister sur le fait qu'une personne coincĂ©e dans une vraie dĂ©pression, ne mĂ©rite pas les reproches encore trop frĂ©quents de manquer de volontĂ©. Trop de gens encore croient bien faire avec leur Secoue-toi! » qui reste sans effet chez le dĂ©pressif. Cela ne sert qu'Ă  culpabiliser nous culpabiliser. DĂ©pression + culpabilitĂ© c'est la double peine! VoilĂ  pour aujourd'hui. Pas besoin de dĂ©velopper davantage. Bonne journĂ©e. Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous

Parolesde L'envie. Qu'on me donne l'obscurité puis la lumiÚre. Qu'on me donne la faim la soif puis un festin. Qu'on m'enlÚve ce qui est vain et secondaire. Que Je retrouve le prix de la vie enfin !
La parole de concernĂ©e » est souvent traitĂ©e comme parole d’évangile dans les cercles militants. Pourtant, elle peut cacher une grande violence. Parole de concernĂ©e Dans cet article, je parle de la parole de concernĂ©e » telle qu’elle est entendue dans les milieux militants. À savoir que quand on Ă©voque une oppression comme le sexisme ou le racisme par exemple, on privilĂ©gie l’avis des gens directement concernĂ©s par cette oppression. Ainsi, on prĂ©fĂšrera Ă©couter une femme sur le sujet de la misogynie, partant du principe que son expĂ©rience lui donne plus de lĂ©gitimitĂ© pour Ă©voquer ce thĂšme, car elle subit directement ses effets. Il n’est pas rare que dans un dĂ©bat, on demande aux participants s’ils sont concernĂ©s » par le sujet, ce qui donnera, selon la rĂ©ponse, plus ou moins de poids Ă  leur avis. Il faut Ă©couter la parole des concernĂ©es. C’est un mantra qui revient perpĂ©tuellement dans le militantisme, notamment fĂ©ministe. Et il se comprend nos paroles ont trop longtemps Ă©tĂ© confisquĂ©es. Aujourd’hui encore, des rĂ©unions, colloques, confĂ©rences sur la place des femmes sont animĂ©es par
 100% d’hommes. J’en ris plutĂŽt que d’en pleurer ; je me dis que ce sont les derniers sursauts absurdes d’un monde bientĂŽt mort. La parole des femmes est encore trop souvent ignorĂ©e. Tout comme la parole des victimes de viol. Des personnes qui ne sont pas hĂ©tĂ©ro. Des personnes trans. Des personnes en situation de handicap. Des personnes pauvres. Des personnes qui ne sont pas blanches. De tous les gens, grosso modo, qui ont le mauvais goĂ»t de ne pas ĂȘtre des hommes caucasiens en bonne santĂ©, avec de bons revenus, une vie sexuelle satisfaisante et trĂšs hĂ©tĂ©ro, et de l’aisance au niveau social. Ça en fait, du monde. DONC. Je comprends l’intĂ©rĂȘt d’écouter la parole des concernĂ©es. Bien sĂ»r qu’il faut prendre la parole, et qu’on dĂ©sire ĂȘtre entendue quand on le fait. Mais parole de concernĂ©e n’est pas parole d’évangile, et voir ce mantra ressortir Ă  tout bout de champ, pas forcĂ©ment de façon pertinente, provoque chez moi une colĂšre croissante. Il n’y a pas une parole de concernĂ©e, mais des paroles Les concernĂ©es n’ont pas automatiquement raison ; ils et elles ont un point de vue spĂ©cifique sur une situation qui les concerne. Il y a des femmes misogynes ; des femmes contre le fĂ©minisme ; des femmes qui pensent qu’ĂȘtre sifflĂ©e dans la rue, c’est un compliment
 Et les concernĂ©es » ne sont pas forcĂ©ment toutes d’accord ! Heureusement, d’ailleurs la pluralitĂ© des opinions et des moyens d’action Ă  privilĂ©gier est en partie ce qui permet aux divers combats de toucher le plus grand nombre. Les concernĂ©es ne sont pas spĂ©cialistes de par leur condition. Avoir un vagin, ĂȘtre de genre fĂ©minin ne me donne pas automatiquement une connaissance profonde du fĂ©minisme, de son histoire, de ses luttes actuelles. À lire aussi Cinq classiques de la littĂ©rature fĂ©ministe La parole des concernĂ©es est importante, mais elle n’est pas magique. Elle ne doit pas faire oublier les autres paroles, les recherches, les chiffres, les sources ; ni devenir une condition sine qua non Ă  l’expression, ce qui exclut les gens n’ayant pas envie de rĂ©vĂ©ler leur intimitĂ©. Quand on me dit Ă©coute la parole des concernĂ©es », j’entends souvent Ă©coute UNE parole de concernĂ©es, celle avec laquelle je suis d’accord, celle qui va dans mon sens. Les paroles de concernĂ©es » qui ne rejoignent pas l’opinion majoritaire sont mises Ă  l’écart, niĂ©es, tournĂ©es en dĂ©rision. La parole de concernĂ©e, et le droit Ă  l’intimitĂ© Et puis, il y a le souci de l’intimitĂ©. Dans certains cas, c’est relativement simple de voir si une personne est concernĂ©e par une oppression ou non. La couleur de peau, par exemple, est gĂ©nĂ©ralement visible — bien que ça ne soit pas une science exacte. Peu de gens, face Ă  mon teint d’aspirine, devinent que je suis mĂ©tisse, Ă  moitiĂ© marocaine. Derien, moi aussi je l’ai dans la tĂȘte Mais d’autres identitĂ©s ne sont pas tatouĂ©es sur le front. Comment savoir si une personne est bi, ou homosexuelle ? Si elle est trans ou non ? Si elle a Ă©tĂ© violĂ©e ? Si elle a une maladie invisible » qui l’handicape ? Un jour, sur un groupe Facebook fĂ©ministe, sous un article parlant des travailleuses du sexe prostituĂ©es, actrices porno
, une modĂ©ratrice a demandĂ© Ă  une femme allant Ă  l’encontre de l’avis majoritaire dans les commentaires — Tu es travailleuse du sexe ? La femme ne prĂ©tendait pas parler pour les travailleuses du sexe ; elle donnait son avis sur la question. Quelle interrogation intrusive ! Peut-ĂȘtre qu’elle l’est ; peut-ĂȘtre n’a-t-elle pas envie de le dire, sous son vrai nom et avec sa photo, dans un groupe comportant des milliers de membres ! Le coming-out forcĂ© au nom de la parole de concernĂ©e » Chaque personne a droit Ă  sa vie privĂ©e. Depuis quand c’est ok de dire rĂ©vĂšle-moi des choses sur toi si tu veux que je t’écoute » ? Sors du placard. Oute-toi. Raconte-moi ton traumatisme. Dis-moi que tu as Ă©tĂ© violĂ©e. File-moi ton carnet de santĂ©. Alors, seulement, je considĂ©rerai que ta parole a, ou non, de la valeur. HonnĂȘtement, ce genre de situation me fait sortir de mes gonds. Parce que j’ai autour de moi des personnes non-hĂ©tĂ©ro, non-cisgenres, non-aisĂ©es, non-valides, sauf que ça ne se sait pas, qu’elles ne sont pas sorties du placard, que leur maladie n’est pas visible. Je les vois ĂȘtre accusĂ©es de nager dans les privilĂšges, de parler Ă  la place des concernĂ©es », et se retrouver face Ă  ce choix injuste se taire, ou s’outer. À lire aussi 5ansMariagePourTous je suis toujours dans le placard, mais la porte est moins lourde Tu as activĂ© ma carte piĂšge victime d’oppression » Je trouve ça terriblement rĂ©ducteur de devoir sortir mes cartes d’opprimĂ©e » pour avoir le droit Ă  la parole. Je me souviens d’une personne qui m’avait reprochĂ© d’avoir louĂ© Comment c’est loin, le premier film d’Orelsan. Elle m’expliquait que c’est super violent, pour les victimes d’agression sexuelle, de voir Orelsan portĂ© aux nues sur madmoiZelle alors que certaines de ses paroles sont considĂ©rĂ©es comme misogynes. J’ai choisi de sortir ma carte » de victime. Je suis concernĂ©e, j’ai Ă©tĂ© victime, ne me dis pas ce que ressentent les victimes », car elles sont diffĂ©rentes, multiples, en contradiction. Car ce sont des personnes ! Quand on me demande, quand on exige de moi que j’étale mes cartes oppressions subies » avant de juger ma parole digne d’intĂ©rĂȘt, j’ai l’impression qu’on nie mon humanitĂ©. De personne, je passe Ă  victime d’oppression. Je ne suis plus qu’une facette de moi, celle qui me donne le droit » de m’exprimer sur ce sujet prĂ©cis. La lĂ©gitimitĂ© niĂ©e, bafouĂ©e, au nom de l’égalitĂ© Je suis fĂ©ministe, je me bats pour que les femmes aient le droit d’ĂȘtre elles-mĂȘmes, aient le droit Ă  la parole, pour qu’elles soient Ă©coutĂ©es et respectĂ©es. Pas pour qu’on exige qu’elles montrent leurs tripes, leurs cicatrices, qu’elles se foutent Ă  poil avant de considĂ©rer leur parole comme valide. C’est quand mĂȘme dingue que dans une dĂ©marche d’égalitĂ©, de reconnaissance des oppressions et d’aide aux personnes opprimĂ©es, on en vienne Ă  rejeter tant de paroles. À faire preuve d’une violence silencieuse qui exclut les gens n’ayant pas envie de se mettre Ă  nu avant d’oser avoir une opinion. J’arrĂȘte de jouer au jeu des oppressions, continuez sans moi J’en ai marre de sortir mes cartes, je crois que je vais les jeter. J’en ai marre de voir la petite lumiĂšre qui meurt dans les yeux de mon amie Ă  chaque fois qu’on lui dit qu’elle est cisgenre, hĂ©tĂ©ro, et donc privilĂ©giĂ©e, alors qu’elle est non-binaire et pansexuelle mais qu’elle n’est pas encore sortie du placard. J’aimerais qu’on s’écoute. J’aimerais qu’on se parle. J’aimerais qu’on arrĂȘte de me demander mon CV couturĂ© avant de m’autoriser Ă  avoir une opinion. Reprenez-moi sur le fond, toujours, tous les jours. Mais pour le reste, abstenez-vous, j’arrĂȘte de jouer Ă  ce jeu. J’en ai marre de devoir faire valider mon identitĂ©. À lire aussi Pourquoi suis-je plus sĂ©vĂšre avec mes alliĂ©es qu’envers mes adversaires ?
Lenvie, tu la cultives, comme un jardin, tu l’arroses chaque jour, pour lui donner la taille et la forme nĂ©cessaire pour qu’elle fasse rayonner ta journĂ©e, briller ton quotidien. L’envie ne vient pas seule, l’envie est Ă  la confluence de plusieurs Ă©motions qui rythment ton quotidien, elle est la rĂ©sultante de plusieurs ingrĂ©dients qui vont te permettre de trouver ta recette du
Paroles de la chanson L'Envie par Florent Pagny Qu'on me donne l'obscuritĂ© puis la lumiĂšre Qu'on me donne la faim la soif puis un festin Qu'on m'enlĂšve ce qui est vain et secondaire Que je retrouve le prix de la vie... enfin ! Qu'on me donne la peine pour que j'aime dormir Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme Pour que j'aime ma terre qu'on me donne l'exil Et qu'on m'enferme un an pour rĂȘver Ă ... des femmes ! On m'a trop donnĂ© bien avant l'envie J'ai oubliĂ© les rĂȘves et les merci Toutes ces choses qui avaient un prix Qui font l'envie de vivre et le dĂ©sir Et le plaisir aussi.. qu'on me donne l'envie L'envie d'avoir envie... qu'on allume ma vie ! Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'amour La solitude aussi pour que j'aime les gens Pour que j'aime le silence qu'on me fasse des discours Et toucher la misĂšre pour respecter... l'argent ! Pour que j'aime ĂȘtre sain, vaincre la maladie Qu'on me donne la nuit pour que j'aime le jour Qu'on me donne le jour pour que j'aime la nuit Pour que j'aime aujourd'hui oublier les... "toujours" ! On m'a trop donnĂ© bien avant l'envie J'ai oubliĂ© les rĂȘves et les merci Toutes ces choses qui avaient un prix Qui font l'envie de vivre et le dĂ©sir Et le plaisir aussi... qu'on me donne l'envie L'envie d'avoir envie, qu'on... rallume ma vie !
QzM08.
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