CroyanceQue Tout Objet A Une Ame La solution à ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre A Les solutions pour CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE AME de mots fléchés et mots croisés.
Question d’Aviram sur l’effet de blindageDe la Mort Ă  l’ImmortalitĂ©Le Bouddha et la mortAlors, sommes-nous immortels ou non ? !La Mort nous sĂ©pare-t-elle?La CrĂ©ation de l’Âme et de l’hommeOĂč se trouve l’Âme?La crĂ©ation de l’Âme et du corpsLa vie aprĂšs la viePunition pour un comportement non Ă©thiqueL’élĂ©vation de l’ñmeConnaissances UniversellesL’UEU en tant que systĂšme planĂ©taireChangement de la conscience collectiveVoir les champs et non les rĂ©acteursLa vision du Nouveau MondeRĂ©alitĂ© objectiveLa rĂ©surrection et la vie Ă©ternelleL’Homme et le CrĂ©ateurSi notre conscience change, le monde entier changeEmotionsL’Émotion de la visionNos sens physiquesTout ce que nous pouvons voirVision de l’ñmeLe Sentiment de RĂ©actionComment le CrĂ©ateur est crééLe Sentiment de la ConnaissanceSentir la connaissanceL’émotion est un immense rĂ©servoir de connaissancesFoire aux plaisirs intermĂ©diairesL’évolution de la connaissanceUtiliser les connaissancesLe contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©Nous, dans notre mondeLa conscience est notre outilComment structurer notre conscienceNous changeons le monde et il nous changeLe point de basculementFaire confiance au processusLe travail nĂ©gatif’’Pourquoi ça marcheLe processus de normalisationLe Sentiment de la PrĂ©senceQu’est-ce qu’un rĂȘve ?RĂȘve et voyage de l’ÂmeL’Émotion de la position Question d’Aviram sur l’effet de blindage ’Merci beaucoup M. Keshe de nous aider Ă  nous lever et Ă  marcher. Il y a quelques annĂ©es, lors d’expĂ©riences avec des rĂ©acteurs dynamiques, l’effet de blindage a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© Ă  une certaine vitesse de rotation, le bruit du moteur du rĂ©acteur et le son d’une radio ne pouvaient plus ĂȘtre entendus. Comment pouvons-nous crĂ©er le mĂȘme effet de blindage sans utiliser de rĂ©acteurs, mais en utilisant uniquement la puissance de notre Âme ? Je sais que les bĂ©bĂ©s peuvent dormir dans un environnement trĂšs bruyant ; comment font-ils ?’’ Les bĂ©bĂ©s, plus ils sont jeunes, plus ils sont proches de l’Âme car ils n’ont pas encore Ă©tĂ© remplis des croyances collectives qui vont progressivement dĂ©structurer leur conscience. Il est donc facile pour eux de laisser l’attention se tourner vers l’Âme et le monde matĂ©riel, avec tout le bruit que cela implique, peut disparaĂźtre. Nous ne sommes plus des bĂ©bĂ©s et la plupart d’entre nous ont perdu leur innocence, notre conscience est mal structurĂ©. Mais une autre voie s’ouvre Ă  nous les rĂȘves. Comprendre le rĂȘve nous aide Ă  comprendre comment l’Âme fonctionne Ă  l’état de rĂȘve, l’Âme est moins confinĂ©e par le mental,et elle peut se dĂ©placer librement. Dans l’état dit d’éveil, le libre arbitre Ă  l’intĂ©rieur du mental contrĂŽle le corps. Le plus souvent, le mental est absorbĂ©e dans le niveau de la matiĂšre. L’Âme a moins d’accĂšs et est, pour ainsi dire, confinĂ©e dans son contenant, le flux sanguin autour du cerveau. Elle est comme un oiseau en cage. Dans l’état de rĂȘve, l’ñme de la forme physique dort », ce qui lui donne plus de libertĂ© d’ĂȘtre Ă  l’Âme ; en ces moments nous sommes dans une position dĂ©tachĂ©e de l’état de matiĂšre. Normalement notre attention est presque toujours dirigĂ© vers le mental, vers le bruit ; mais lorsque l’Âme gagne en force pendant le sommeil, notre attention se dĂ©place hors du mental vers le niveau de l’Âme – oĂč nous n’entendons plus le bruit. Dans un rĂȘve, l’Âme s’étend au-delĂ  des limites de l’état physique et elle est alors capable de communiquer avec une autre Âme. Mais cette ligne de communication peut Ă©galement ĂȘtre dirigĂ©e vers l’intĂ©rieur pour couvrir l’ensemble du corps physique et ainsi le contrĂŽler. Lorsque nous Ă©tendons le champ de l’Âme au-delĂ  des limites du corps, tout ce qui se passe en dehors des limites du corps est bloquĂ© – Ă  moins que nous voulons le ressentir. Si nous pouvons Ă©tendre la force de champs de notre Âme au-delĂ  du corps, nous n’entendrons plus le bruit du monde physique, mais la voix de l’Âme parce que nous sommes Ă  l’intĂ©rieur du champ de l’Âme. De mĂȘme, lorsque nous sommes Ă  l’intĂ©rieur de la structure de la Terre, nous n’entendons pas le bruit du systĂšme solaire ; et vice versa lorsque nous sommes syntonisĂ©s avec les champs au-delĂ  des champs de la matiĂšre, nous n’entendrons pas les bruits de celle-ci. De la Mort Ă  l’ImmortalitĂ© Message d’une mĂšre en Russie Bonjour cher M. Mehran Keshe. Ma fille unique et bien-aimĂ©e Maria, qui avait 23 ans, est morte au cours d’une opĂ©ration chirurgicale. Le monde entier s’est arrĂȘtĂ© pour moi, la vie Ă©tait divisĂ©e en avant » et aprĂšs ». Je souffre beaucoup. La premiĂšre annĂ©e s’est Ă©coulĂ©e depuis la tragĂ©die, mais je ne peux pas l’accepter. Tout ce qui m’intĂ©resse, tout le sens de ma vie maintenant, c’est de comprendre comment la vie et l’Univers fonctionnent. Cher Mehran, personne ne peut rĂ©pondre Ă  mes questions, parce que les gens ont une doctrine religieuse ou ne croient en rien du tout. Je sens qu’il est tout simplement impossible de vivre comme nous le faisons tous aujourd’hui. C’est une impasse complĂšte et une dĂ©gradation qui mĂšne Ă  la destruction. Et lorsque j’ai vu par hasard vos explications sur le fonctionnement de l’univers, je sens que vous ĂȘtes parvenus Ă  Ă©lucider le plus grand mystĂšre – l’origine de la vie humaine. Veuillez rĂ©pondre Ă  la mĂšre qui ne connaĂźt pas de repos, qu’y a-t-il, au-delĂ  et vivrons-nous encore ? Vais-je rencontrer ma fille ? Pourquoi vivons-nous ? Quel est le sens de notre apparition dans ce monde ? Je vous serais trĂšs reconnaissant de vos rĂ©ponses. Quel bonheur de rĂ©aliser qu’il y a des gens qui ne pensent pas seulement Ă  leur propre peau et Ă  leur argent, mais aussi au dĂ©veloppement et Ă  la prospĂ©ritĂ© de toute l’humanitĂ©, qui se sont Ă©levĂ©s au-dessus de tout ce qui est mesquin et secondaire. Il y a beaucoup de mĂšres malheureuses comme moi qui ont perdu leurs enfants ; elles souffrent beaucoup et veulent connaĂźtre la vĂ©ritĂ© sur la vie et la mort. Combien notre vie serait meilleure si nous connaissions cette vĂ©ritĂ©. Je vous souhaite, Ă  vous et Ă  votre Ă©quipe, santĂ© et bien-ĂȘtre. Meilleures salutations, ». Le Bouddha et la mort Bouddha sĂ©journait dans un village. Une femme est venue Ă  lui en pleurant. Son unique enfant Ă©tait mort soudainement. Comme Bouddha Ă©tait dans le village, les gens lui ont dit Ne pleure pas. Vas voir cet homme. Les gens disent qu’il est d’une compassion infinie. S’il le veut, ton enfant peut revenir Ă  la vie. Alors ne pleurez pas et vas voir Bouddha. » La femme est allĂ©e avec l’enfant mort, en pleurant, et tout le village l’a suivie – tout le village a Ă©tĂ© touchĂ©. Les disciples de Bouddha ont Ă©galement Ă©tĂ© touchĂ©s ; ils ont commencĂ© Ă  prier en silence pour que Bouddha ait de la compassion, qu’il bĂ©nisse l’enfant pour qu’il soit ressuscitĂ©. Tout le monde Ă©tait immobile. Bouddha est restĂ© silencieux. Il a regardĂ© l’enfant mort, puis il a regardĂ© la mĂšre en pleurs et il lui a dit Ne pleure pas, fais juste une chose et ton enfant sera de nouveau en vie. Laisses corps mort ici, retournes Ă  la ville, va dans chaque maison et demandes Ă  chaque famille si quelqu’un est dĂ©jĂ  mort dans leur maison. Si tu trouves une maison oĂč personne n’est jamais mort, alors demandes quelque chose Ă  manger, du pain, du riz, ou n’importe quoi d’autre, mais assures-toi que cela vient bien d’une maison oĂč personne n’est jamais mort. Et cette nourriture fera revivre l’enfant immĂ©diatement. Vas-y. Ne perds pas de temps ». La femme Ă©tait heureuse. Elle sentait que maintenant le miracle allait se produire. Elle a touchĂ© les pieds de Bouddha et a couru vers le village qui n’était pas trĂšs grand, trĂšs peu de maisons, quelques familles. Elle est passĂ©e d’une famille Ă  l’autre, en demandant. Mais chaque famille a dit Non, il y avait dĂ©jĂ  un mort dans notre maison. C’est impossible. Il n’y a pas une seule maison – pas seulement dans ce village mais partout dans le monde – il n’y a pas une seule maison oĂč personne n’est jamais mort ». La femme s’est rendu compte que Bouddha lui avait jouĂ© un tour. C’était impossible. Mais l’espoir Ă©tait toujours lĂ . Elle continua Ă  demander jusqu’à ce qu’elle ait fait le tour du village. Ses larmes sĂ©chĂšrent, son espoir s’éteignit, mais soudain, elle sentit un nouveau sentiment, une sĂ©rĂ©nitĂ©, lui venir. Elle se rendit compte que celui qui naĂźtrait devrait mourir. Ce n’est qu’une question d’annĂ©es. Quelqu’un mourra plus tĂŽt, quelqu’un mourra plus tard, mais la mort est inĂ©vitable. Elle revint et toucha Ă  nouveau les pieds de Bouddha. Source de l’histoire Le livre des secrets, par Osho Alors, sommes-nous immortels ou non ? ! Depuis le dĂ©but de la crĂ©ation, il n’y a personne qui aurait survĂ©cu toute l’époque de la crĂ©ation, sauf le CrĂ©ateur. Il semble donc naturel que nous traversions le cycle de mort et de renaissance. En mĂȘme temps, nous savons qu’au moment de la mort, notre Âme est libĂ©rĂ©e de la cage du corps. Dans chaque processus de mort, notre Âme quitte cette dimension pour entrer dans une dimension plus grande. C’est comme si nous Ă©tions l’eau dans un verre ; au moment de la transition, notre verre est versĂ© dans un plus grand bol d’eau – avec de nombreux autres verres les Âmes qui font Ă©galement la transition. Le processus d’intĂ©gration dans des dimensions de plus en plus grandes se poursuit jusqu’à ce que nous atteignions la dimension du CrĂ©ateur. Cette Ă©volution n’est-elle possible que par la mort ? N’est-il pas possible que nous prenions progressivement conscience de dimensions de plus en plus grandes jusqu’à ce que nous atteignions la dimension du CrĂ©ateur ? Il semble que MT Keshe parle du point de vue de la dualitĂ© et du niveau de la matiĂšre. Il parle de l’évolution de l’ñme de la forme physique du niveau de la matiĂšre vers le niveau fondamental, de la dualitĂ© vers la rĂ©alisation de l’unitĂ©. L’évolution de l’Âme de l’homme ne se termine jamais, car le CrĂ©ateur aussi est en Ă©volution Ă©ternelle. Nous avançons avec Lui, sauf si nous avons menĂ© des vies contraires Ă  l’éthique et n’avons rien donnĂ© en retour Ă  la Terre MĂšre ». MT Keshe Pendant notre transition hors de la dualitĂ©, Ă  chaque point de la mort, la façon dont nous avons vĂ©cu, dont nous avons utilisĂ© nos talents dĂ©cidera si nous nous dirigeons vers une dimension supĂ©rieure ou que nous nous dĂ©sintĂ©grerons en diverses particules d’énergie dispersĂ©es dans l’univers. La Mort nous sĂ©pare-t-elle? Sur le plan physique, nous sommes dĂ©finitivement sĂ©parĂ©s d’une personne qui meurt. Sur le plan fondamental, dans la dimension de notre Âme, la sĂ©paration n’a jamais eu lieu ou n’aura jamais lieu. Comment peut-il y avoir sĂ©paration quand il n’y a pas d’espace? Donc, oui, nous allons revoir tous ceux que nous avons aimĂ©s et connus. Nous pourrons rencontrer notre grand-mĂšre qui est morte alors que nous n’avions que 6 ans. En fait, nous ne pouvons jamais ĂȘtre sĂ©parĂ©s de ceux que nous avons aimĂ©s, une fois que nous avons Ă©tĂ© connectĂ©s Ă  eux, nous le serons toujours ; la connexion ne peut pas cesser. Nous comprenons maintenant que notre souhait mĂȘme de nous connecter Ă  eux empĂȘche la connexion parce que notre souhait est basĂ© sur la croyance que nous sommes sĂ©parĂ©s et qu’il n’y a pas de connexion. C’est exactement comme on ne peut pas ouvrir une porte qui est dĂ©jĂ  ouverte ! C’est vous qui, par votre souffrance, crĂ©ez la sĂ©paration ; alors pas de deuil ! Priez plutĂŽt pour eux, donnez-leur de votre Âme et dites-leur qu’ils peuvent prendre ce dont ils ont besoin. Et un jour vous les rencontrerez Ă  nouveau, un jour ils reviendront. Ne cherchez pas la connexion physique, allez trouver la connexion avec l’Âme. N’essayez jamais de demander Ă  une autre Âme de revenir – au contraire donnez toujours de votre Âme pour Ă©lever leur Âme, afin qu’ils puissent trouver la paix, puis attendez qu’ils viennent Ă  vous de leur plein grĂ© ». MT Keshe D’ailleurs, lorsque nous rĂȘvons de quelqu’un qui est passĂ© dans une autre dimension, c’est la preuve que nous sommes connectĂ©s. Sur le plan fondamental, nous avons Ă©tĂ©, sommes et ferons Ă©ternellement partie de l’Âme du CrĂ©ateur ; mais pendant notre transition de la dualitĂ© vers la rĂ©alisation de l’unitĂ©, nous pouvons avoir la perception valable d’un chemin qui nous rapproche de plus en plus du CrĂ©ateur – et nous pouvons le parcourir. Un jour, l’homme deviendra sage, car il n’y a pas de mort, il n’y a jamais eu de mort. S’il y avait eu la mort, il n’y aurait jamais eu de crĂ©ation, car le CrĂ©ateur n’aurait jamais existĂ© ». MT Keshe La CrĂ©ation de l’Âme et de l’homme Sylviane Burzala FanigliuloMercredi 6 janvier 2021sur facebook Le 30 DĂ©cembre, Ă©tait invitĂ© sur une chaĂźne italienne, Radio Visione Le thĂšme Ă©tait la rencontre de la Science et de l’Âme. OĂč se trouve l’Âme? Chaque homme a une source Ă  l’intĂ©rieur de lui-mĂȘme, l’Âme. Elle est le centre de sa vie. Elle contrĂŽle toutes les fonctions vitales comme la respiration, le pouls, la pression sanguine, la digestion etc. Elle pourrait Ă©galement contrĂŽler toutes les fonctions ’volontaires’’ – mais le pouvoir de dĂ©cision dans ces domaines restent avec le ’libre arbitre’’. L’Âme est comme le soleil a un systĂšme solaire; les rayons du soleil ne peuvent pas ĂȘtre diminuĂ©s mais obstruĂ©s. L’interaction des champs du soleil avec l’environnement de la galaxie crĂ©e le systĂšme solaire avec toutes les planĂštes. De la mĂȘme façon est créée l’Âme en interaction avec l’environnement terrestre l’ensemble des organes et autres parties du corps humain. De la mĂȘme façon que nous ne pouvons pas avoir un systĂšme solaire, sans avoir le soleil au centre, nous ne pouvons pas avoir une forme physique, quand la source, l’Âme se trouve Ă  l’extĂ©rieur. L’Âme de l’homme est Ă  l’intĂ©rieur de la structure de l’homme. Et son interaction avec les champs de la Terre, et l’environnement de la Terre, crĂ©e l’homme dans sa forme physique. Le siĂšge de l’Âme se trouve au croisement d’une ligne entre les deux oreilles et de l’autre entre le 3e Ɠil et l’arriĂšre de la tĂȘte. Le fait de savoir que l’Âme est Ă  l’intĂ©rieur de nous, nous donne la pleine responsabilitĂ© de notre Âme et de notre propre conduite. En pourrait dire que l’Âme est la reprĂ©sentation du CrĂ©ateur en nous. Comme le CrĂ©ateur nous a créé Ă  son image et nous a dotĂ© d’un libre arbitre, il nous a donnĂ© toute la responsabilitĂ© de notre vie. Sans le libre arbitre nous serions dans la mĂȘme situation que les plantes et les animaux qui ne peuvent pas se dĂ©cider contre le Salut Global, la volontĂ© du CrĂ©ateur. Nous avons donc la capacitĂ© d’utiliser notre corps et ses capacitĂ©s de penser, parler et agir sur le plan matĂ©riel librement. Mais ces capacitĂ©s physiques sont seulement des faibles reflets de nos capacitĂ©s extrasensorielles, comme l’omniprĂ©sence, omniscience ou l’omnipuissance. Ces derniers nous sont seulement disponibles si nous sommes proches de l’Âme, parfaitement alignĂ© au Salut Global. Aussi longtemps que notre libre arbitre dĂ©cide Ă  suivre un chemin Ă©goĂŻste, les pouvoirs extrasensoriels ne nous seront pas disponibles. Pour vivre notre plein potentiel – Ă  l’image du CrĂ©ateur – notre conduite doit suivre l’Âme, le CrĂ©ateur. D’une certaine maniĂšre, chaque jour est le jour du jugement pour l’homme, maintenant que l’homme sait que son Âme est Ă  l’intĂ©rieur de lui. Avec son Âme, l’homme a trouvĂ© sa ligne de communication avec le CrĂ©ateur et tous les autres Ă©lĂ©ments du monde Ă  l’intĂ©rieur de lui-mĂȘme. Par consĂ©quent l’homme n’a plus besoin de personne pour lui dire comment contrĂŽler et diriger son Âme – nous sommes donc arrivĂ© Ă  la fin de toute religion. La crĂ©ation de l’Âme et du corps Selon la comprĂ©hension conventionnelle notre existence dĂ©bute lorsque l’ovule et le spermatozoĂŻde se rejoignent. Chacun d’entre eux a sa propre Âme; mais quand ils se rejoignent, ils crĂ©ent une nouvelle Âme commune, qu’ils partagent tous les deux. Mais selon les informations de la Science du Plasma et les enseignements de Grigori GrabovoĂŻ, la crĂ©ation d’une nouvelle vie se passe diffĂ©remment – presque tout se passe avant la conception physique lorsque le sperme se fond dans l’ovule Le CrĂ©ateur, dans un Ă©lan d’amour, a dĂ©jĂ  tout créé; chacun des Ă©lĂ©ments avec un nombre infini de possibilitĂ©s. Dans cette crĂ©ation tout est dĂ©jĂ  compris, bien sĂ»r aussi cette ’nouvelle vie’’. À un moment donnĂ©, deux Âmes amoureuses souhaitent de manifester une autre Âme dans un acte de co-crĂ©ation avec le CrĂ©ateur. Cette co-crĂ©ation envoie un volume important de lumiĂšre informationnelle dans l’ensemble des possibilitĂ©s du couple et leur souhait au moment prĂ©cis de la co-crĂ©ation dĂ©termine laquelle des possibilitĂ©s va se manifester. Puis la force de champs plasmique, l’Âme de l’ovule attire le spermatozoĂŻde qui lui correspond. Et la suite est connue car elle se passe sur le plan matĂ©riel. Alors cette nouvelle Âme absorbe de plus en plus d’énergie du ventre de la mĂšre. Et elle se divise et crĂ©e plus de cellules, chacune ayant une Âme. Et comme le nombre augmente, il se crĂ©e toujours un nouveau point de rĂ©fĂ©rence central, avec lequel toutes sont en Ă©quilibre et communiquent l’Âme collective. Ensuite, ces diffĂ©rentes Âmes, dans l’interaction avec le nouveau point de rĂ©fĂ©rence, vont construire le corps de l’homme, les bras, le visage, le cerveau et le reste; et l’ensemble va donner la structure du corps de l’homme. Et l’interaction des flux de champs du sang avec les champs de l’Âme de l’homme, au sein du cerveau, amĂšne la crĂ©ation des Ă©motions. Et c’est ainsi que la Vie est créée. C’est pourquoi nous ressentons nos Ă©motions dans le cerveau. Le sang est un systĂšme de contrĂŽle des champs plasma dynamiques. Il crĂ©e une cage pour maintenir l’Âme Ă  l’intĂ©rieur du corps. C’est pourquoi, quand l’homme meurt et que la circulation du sang s’arrĂȘte, l’Âme de l’homme est libre pour prendre une nouvelle position. La vie aprĂšs la vie Et selon le niveau de force, acquis par l’Âme durant la pĂ©riode de Vie sur Terre, l’Âme devient par la suite, la graine d’une autre planĂšte, d’une autre Ă©toile, quelque part dans l’Univers. AprĂšs la vie physique, quand notre Âme quitte le corps, elle prend une nouvelle position dans l’Univers, pour devenir le commencement d’un nouveau Soleil, le commencement d’une nouvelle Vie. Maintenant, nous comprenons le but de la naissance et de la crĂ©ation de l’Âme. Nous devenons une source, un soleil, une nouvelle Vie, Ă  travers la CrĂ©ation. Nous sommes la graine, pour la crĂ©ation d’une nouvelle vie. Si nous n’avons pas vraiment profitĂ© de la chance que nous avons de nous prĂ©parer pour engendrer un nouvel univers, si nous n’avons rien donnĂ©, la structure de notre conscience est si faible qu’elle n’est pas suffisante pour crĂ©er une nouvelle vie. À ce moment-lĂ  la conscience peu structurĂ©e se dĂ©composera comme le corps en canalisant ces fragments dans ce que le Boudhistes appellent ’Courant Mental’’. Et l’Âme retourne au CrĂ©ateur. Dans la vie physique, nous crĂ©ons des enfants. Quand notre Âme se libĂšre du corps physique, dans les profondeurs de l’univers, elle devient la graine d’un nouveau soleil. Et Ă©ventuellement, elle devient le Soleil. Et ensuite, elle crĂ©e son propre systĂšme solaire. Et avec lui, elle crĂ©era sa propre existence. Elle deviendra le CrĂ©ateur de nouvelles vies dans la dimension de sa force. Sur terre, sur le plan matĂ©riel, nous essayons de donner le meilleur Ă  nos enfants, pour qu’ils aient une vie Ă©panouissante. Au niveau de l’Âme, qu’espĂ©rons-nous de notre procrĂ©ation? Ce que votre Âme porte, fera partie de la crĂ©ation de nouvelles vies. Ainsi, si on porte une mauvaise conduite dans cette vie ici, est-ce qu’on espĂšre qu’une telle Âme pourrait crĂ©er dans l’espace, Ă  travers le monde du CrĂ©ateur ? Nous avons donc une trĂšs grande responsabilitĂ© vis-Ă -vis de notre Âme, par notre conduite c’est ça ce que nous amenons dans la crĂ©ation par la suite. D’une certaine façon, la terre est une pĂ©piniĂšre pour de nouvelles Âmes, de nouvelles graines pour les espaces Ă  travers l’univers. La Vie ne se termine jamais. L’interaction des champs ne se termine jamais. Ils se convertissent de l’un Ă  l’autre. Dans le monde de la physique, nous parlons de la conservation de l’énergie. Dans le travail du CrĂ©ateur, nous parlons de la conservation des champs magnĂ©tiques. Ils passent d’une Ă©nergie Ă  une autre – c’est un processus Ă©ternel qui se dĂ©roule indĂ©pendamment si nous partageons la croyance collective de la mort – la grande faute – ou pas. Punition pour un comportement non Ă©thique La punition est une invention humaine ; elle n’existe pas dans l’Univers ou dans la CommunautĂ© Universelle. Les membres de la CommunautĂ© Universelle comprennent le fonctionnement de la trinitĂ© Âme, Ăąme de la forme physique/mental et du corps. GrĂące Ă  notre trinitĂ©, nous vivons sur trois niveaux simultanĂ©ment le niveau fondamental de l’Âme, le niveau de transition du mental et le niveau physique du corps. Sur le niveau fondamental, oĂč notre Âme vit, il n’y a aucune possibilitĂ© de se comporter de maniĂšre contraire Ă  l’éthique ; de la mĂȘme maniĂšre que le CrĂ©ateur ne peut pas le faire. Au niveau matĂ©riel, le corps – pris pour lui-mĂȘme – ne peut pas non plus aller contre l’éthique, car il est une extension de l’Âme. Comme tel, il partage ses qualitĂ©s et ses connaissances. Il nous reste donc le niveau de transition ou d’énergie oĂč vit le mental. Celui-ci est le seul qui peut – en raison de son libre arbitre » – se comporter de maniĂšre contraire Ă  l’éthique. Mais le mental n’est quand mĂȘme pas indĂ©pendant, il fait partie de la trinitĂ©, de notre structure fondamentale. En plus est-il la crĂ©ation de l’Âme, tout comme nous sommes la crĂ©ation du CrĂ©ateur, dotĂ© des deux magnifiques Ă©lĂ©ments que sont la libertĂ© et la responsabilitĂ©. Cela signifie que le mental peut dĂ©libĂ©rĂ©ment dĂ©sobĂ©ir Ă  l’Âme et Ă  l’éthique universelle, et un tel comportement a des consĂ©quences directes sur sa relation avec l’Âme. L’Âme ne vit qu’au niveau fondamental du Principe Universel, le Bien pour Tous ; on pourrait dire que l’Âme reste en quelque sorte immuable dans le Principe Universel. Le mental, grĂące Ă  son libre arbitre, peut changer sa position. Nous avons dit que le mental est créé et maintenu par l’Âme. GrĂące Ă  cette connexion, le mental reçoit des conseils, des connaissances et de l’énergie pour soutenir son existence et faire son travail – maintenir l’existence du corps, dont l’Âme a besoin pour avoir du plaisir dans le monde en 3D. La connexion entre l’Âme et le mental est comme un Ă©lastique. Alors que l’Âme ne peut pas s’éloigner du mental, tout comme le CrĂ©ateur ne peut pas s’éloigner de nous ; mais le mental le peut. Plus le mental s’éloigne de l’Âme, plus il met de la tension sur l’élastique, tout en limitant le flux de connaissances et d’énergie. Et Ă  un moment donnĂ©, l’élastique ne peut plus supporter la tension et se casse. C’est ce que nous appelons la mort physique ». Les enseignements universels que nous recevons actuellement de M. Keshe sont en fait dĂ©jĂ  dĂ©posĂ©s dans notre Âme depuis le point de sa crĂ©ation. Vu de cette maniĂšre, ils ne viennent pas de M. Keshe ; il est plutĂŽt le messager qui nous pointe vers la connaissance que nous ne pouvons trouver qu’à l’intĂ©rieur de notre propre Âme. C’est donc le degrĂ© de proximitĂ© avec notre Âme qui dĂ©cide si nous recevons les enseignements ou non. Le but de ces enseignements est de nous rappeler notre droit de naissance ĂȘtre les co-crĂ©ateurs divins d’univers splendides, ĂȘtre omniprĂ©sents, omnipotents, omniscients et Ă©ternellement invulnĂ©rables. Donc, si le mental s’éloigne de l’Âme par un comportement non Ă©thique, il s’interdit lui-mĂȘme de revendiquer son droit de naissance. C’est comme si l’on Ă©tait assis sur un fauteuil roulant et que l’on voyait un autre homme courir librement, profitant de sa balade Ă  travers l’Univers. Et il regarde ses jambes mais il ne peut pas les bouger, il ne peut pas en faire partie. La plus grande punition » de l’Univers est donc d’ĂȘtre handicapĂ© par l’amour – voir un homme aimer une femme, voir une mĂšre aimer son enfant, et en ĂȘtre exclu, ne pas pouvoir aimer. Vous ne pouvez pas participer, vous ne pouvez pas donner ce que vous avez. L’amour est le seul attribut du CrĂ©ateur. De cette maniĂšre, vous ĂȘtes le seul juge de votre propre conduite ». M. Keshe Pour rĂ©sumer s’il y a une punition, c’est bien celle que vous vous infligez Ă  vous-mĂȘme en vous privant de la capacitĂ© d’aimer et de jouir. Et bien sĂ»r, toute personne qui prend conscience de sa mauvaise conduite, qui regrette sincĂšrement et essaie de changer, change la situation dans son ensemble. Comme nous l’avons vu, l’Âme n’est pas intĂ©ressĂ©e par la punition » ou les consĂ©quences » – le seul intĂ©rĂȘt de l’Âme est le changement de l’état d’esprit, que la personne veuille revenir prĂšs d’elle. Cependant, Ă  la suite de ce changement d’état d’esprit, les deux Âmes impliquĂ©es – l’Âme du bourreau et l’ñme de la victime – doivent trouver un nouvel Ă©quilibre entre elles. Et cela peut prendre la forme d’un processus qui prend du temps et peut ĂȘtre progressif. Lorsque tout va trĂšs bien, dans le processus de changement et de recherche d’un nouvel Ă©quilibre, les deux Âmes peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©es et alors elles voient que tout le scĂ©nario Ă©tait en fait Ă  leur avantage Ă  toutes les deux. L’élĂ©vation de l’ñme Je comprends que l’élĂ©vation de l’ñme » se rĂ©fĂšre Ă  l’ñme de la forme physique/mental. Tout simplement parce que l’Âme est Ă©gale au CrĂ©ateur et n’a donc pas besoin d’ĂȘtre Ă©levĂ©e. L’élĂ©vation de l’ñme de la forme physique ou du mental signifie essentiellement de transformer le singe hyperactif en un parfait serviteur de l’Âme. Pour faciliter cette transmutation, plusieurs voies sont ouvertes Les souhaits du Conseil Universel et de la Fondation Keshe Je donne librement de mon Âme Ă  toutes les Âmes existantes, prenez ce dont vous avez besoin. Je suis prĂ©sent. » Ce n’est pas une formule magique, ni une priĂšre catholique. Si elle est faite automatiquement, elle n’aura aucun effet. Nous devons sentir ce que nous faisons tout du long comment nous le faisons, comment nous nous sentons quand nous le faisons ; nous devons aussi sentir l’interaction que cela crĂ©e. Les pratiques de Grigori GrabovoĂŻ Le champ de l’esprit est tellement Ă©tendu que le singe n’a aucune chance de recourir Ă  ses stratagĂšmes habituels de blĂąmer, juger et se plaindre. Ces pratiques sont similaires aux danses sacrĂ©es de Gurdjieff. Les mĂ©ditations d’Osho Osho a adaptĂ© bon nombre de ses mĂ©ditations au mental occidental agitĂ©. Les mĂ©ditations dynamiques, en particulier, nous aident Ă  nous dĂ©barrasser de nos dĂ©chets mentaux afin que nous puissions devenir assez silencieux pour nous asseoir et mĂ©diter. Il existe de nombreuses autres techniques qui vont dans le mĂȘme sens. Il semble important de mentionner que l’élĂ©vation de l’ñme en termes de la Fondation Keshe et de Grigori GrabovoĂŻ va plus loin et va au-delĂ  des simples mĂ©ditations pour calmer le mental – elles interviennent dans la conscience individuelle et collective, changeant ainsi notre perception et notre rĂ©alitĂ©. Connaissances Universelles L’UEU en tant que systĂšme planĂ©taire La prochaine Ă©tape sera la rĂ©plication d’un systĂšme solaire complet, avec de nombreuses planĂštes, chacune tournant dans sa propre direction et suivant sa propre orbite. La rĂ©plique d’un systĂšme solaire rĂ©el. Comme nous pouvons crĂ©er une vĂ©ritable reprĂ©sentation de travail en 3D d’un systĂšme solaire, cela nous permettra de localiser n’importe quel point de l’univers oĂč nous souhaiterions voyager. Une fois que nous pouvons voir » le point de destination, nous pouvons y ĂȘtre instantanĂ©ment. L’UEU est de forme ovale ; il y a une raison Ă  cela. En fait, tous les Ă©lĂ©ments de l’univers sont dans cette forme ovale. Ils ne sont pas circulaires. Une forme circulaire indiquerait un systĂšme statique alors que l’ellipse indique un systĂšme dynamique, en mouvement car les pressions Magrav sont diffĂ©rentes selon les cĂŽtĂ©s. Notre soleil comme toute la galaxie n’est pas statique dans la galaxie, mais il se dĂ©place Ă  l’intĂ©rieur de celle-ci et la galaxie se dĂ©place elle-mĂȘme. Un cĂŽtĂ© absorbe la pression de tout l’environnement tandis que l’autre Ă©met les champs magnĂ©tiques. Lorsque nous regardons l’image de la NASA de notre univers, nous voyons plus d’élĂ©ments Ă  la pĂ©riphĂ©rie ; parce qu’il y a plus d’interaction de l’univers avec les autres univers Ă  la pĂ©riphĂ©rie. Nous verrons la mĂȘme chose lorsque nous pourrons explorer les limites de notre propre systĂšme solaire – comme vous le voyez sur l’image, il y a aussi plus d’élĂ©ments Ă  la pĂ©riphĂ©rie. Prenons l’exemple de la nouvelle UEU-santĂ© ; elle devra comporter deux sphĂšres l’une est l’Âme du mĂ©decin et l’autre celle du patient. Les deux interagiront sur le plan fondamental, le niveau de perfection. Le souhait de l’Âme du mĂ©decin Ă©clairera l’Âme du patient et cette interaction se manifestera dans la structure de la physicalitĂ©. Vous recevrez ce que vous acceptez pour Ă©lever l’ñme de la forme physique/mental. Je me demande combien d’entre vous seront assez forts pour porter la force de l’ñme Ă  Ă©lever votre physicalitĂ© et avec ce souhait, vous entrerez dans la dimension du CrĂ©ateur. » M Keshe Nous dĂ©velopperons cette citation dans le chapitre suivant Conscience et contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©. Ces nouvelles UEU, qui seront prĂ©sentĂ©es en janvier, ne comporteront aucun contrĂŽle ou autre technologie informatique, mĂȘme l’éclairage sera absent. Changement de la conscience collective Cette technologie propagĂ©e par les nouvelles UEU permettra Ă  l’humanitĂ© de faire un bond en avant. La puissance de ces unitĂ©s va s’associer Ă  l’effort de beaucoup d’entre nous, avant-gardistes, qui structurons leur conscience. Cette convergence peut rapprocher le point de basculement de la conscience collective, responsable de la perception des humains au niveau de la matiĂšre. Alors nous nous rĂ©veillerons le 21 mars 2021 et nous auront totalement oubliĂ© toutes nos fautes du passĂ©, et ouvrons nos bras saluant le nouveau jour, oĂč nous brillerons tous de la pure lumiĂšre de notre Âme. Voir les champs et non les rĂ©acteurs M Keshe nous rappelle sans cesse de ne pas regarder les magravs, les rĂ©acteurs et les GaNS, de ne pas regarder le support de la matiĂšre mais de nous ouvrir aux champs, l’agent actif, qui crĂ©e et fait bouger des systĂšmes sur le plan matĂ©riel. C’est une Ă©tape importante, car pour comprendre les enseignements prĂ©sentĂ©s depuis la semaine derniĂšre KSW356, nous devons nous mettre en position de voir les champs et non les supports matĂ©riels. Dans un temps de transition, nous utilisons toujours le GaNS pour mettre les forces de champ universelles dans une condition oĂč elles interagissent avec et pour nous. La petite sphĂšre rotative montrĂ©e dans le dernier enseignement KSW356 Ă©tait alimentĂ©e par le soleil central au centre de la grande sphĂšre ou bol ; elle montrait son positionnement et mouvement Ă  l’aide du point de rĂ©fĂ©rence, le soleil au centre. Maintenant nous allons apprendre comment remplacer ce soleil central par notre Âme. De cette façon, les champs ou l’ñme de la petite sphĂšre seront produits par l’interaction du soleil central avec son environnement, de notre Âme avec l’inertie de la Terre. Ensuite, il serait possible, si nous le souhaiterons, de condenser le plasma de la petite sphĂšre plus qu’elle se prĂ©sente sous une forme matĂ©rielle pour que nous puissions la voir et en profiter. Sur l’image nous voyons l’environnement des champs de notre planĂšte hachure rouge, dans lequelle les rayons fondamentaux paquets d’énergie de l’Âme du crĂ©ateur sont en interaction avec notre Âme le soleil ; cette interaction conduit Ă  la crĂ©ation de la petite sphĂšre hachure bleue. Ce sera notre souhait qui dĂ©terminera la manifestation de ce que nous voulons le mouvement, la matiĂšre ou la vie. Et bien sĂ»r, la grande question demeure qu’est-ce que nous devrons changer en nous pour que nous soyons effectivement capables de faire apparaĂźtre l’argent exact, le pourboire inclus, dans la paume de nos mains Ă  la fin d’un dĂźner entre amis dans un restaurant ? Dans notre exemple, l’Âme voit l’objet de son souhait Ă  travers les yeux et l’Âme de la physicalitĂ© le mental crĂ©e l’argent pour le payer. La vision du Nouveau Monde RĂ©alitĂ© objective Si nous arrivons Ă  introduire dans la conscience collective le concept de l’impossibilitĂ© de l’anĂ©antissement, que tout le monde peut ĂȘtre ressuscitĂ© et que toute vie est Ă©ternelle, alors c’est exactement ça ce qui se passera. Car lorsqu’une telle croyance fera partie de la conscience collective, elle deviendra stable et commencera Ă  ĂȘtre perçue comme la rĂ©alitĂ© objective. Tout le monde va voir la vie Ă©ternelle comme maintenant tout le monde voit la mort! C’est pourquoi nous agissons en tant qu’HumanitĂ© unie; dans cette optique nous travaillons directement sur notre conscience personnelle mais aussi sur celle de toute la collectivitĂ©. Alors nous provoquons des changements dans notre perception individuelle de la rĂ©alitĂ© et aussi dans la façon dont toute la race humaine perçoit la rĂ©alitĂ©. Et une fois que nous aurons passĂ© le point de basculement, oĂč la conscience collective sera elle aussi entiĂšrement structurĂ©e – tout le monde verra le mĂȘme monde parfait en mĂȘme temps. Si nous comprenons que l’homme a Ă©tĂ© créé pour la vie Ă©ternelle et que personne ne doit mourir en principe, si chaque personne considĂšre la vie Ă©ternelle comme naturelle, la vie deviendra naturelle, et la rĂ©alitĂ© physique sera exactement comme cela. Puisque l’image dans notre conscience structurĂ©e forme l’image physique. C’est ainsi que la rĂ©alitĂ© physique est créée. C’est la façon de crĂ©er une vie Ă©ternelle vraiment heureuse. La rĂ©surrection et la vie Ă©ternelle La rĂ©surrection est la restauration du corps physique aprĂšs la mort. La biologie nous enseigne que la plupart des cellules dans notre corps se renouvellent tous les 7 ans et nous avons appris que notre conscience recrĂ©e notre corps physique au rythme de 1017 fois par seconde. Pourquoi ne pourrait-elle pas le faire enc ore une fois aprĂšs la mort du corps physique ? Lorsque l’homme ressuscitera son corps aprĂšs la mort, son corps sera parfait et sain. De plus, la rĂ©surrection lui permet de revenir avec toute les comprĂ©hensions de la vie qu’il vient de quitter et toute les comprĂ©hensions de ses vies antĂ©rieures. La rĂ©surrection peut alors ĂȘtre un outil extrĂȘmement puissant dans le processus d’évolution de l’homme. La rĂ©surrection et la vie Ă©ternelle dans le corps physique, permettent Ă  l’homme d’évoluer indĂ©finiment dans la phase de rĂ©alisation. La rĂ©incarnation Ă©tait le processus adaptĂ© Ă  la phase de dualitĂ© sur le plan matĂ©riel elle n’est plus adaptĂ©e dans la phase de rĂ©alisation oĂč elle est remplacĂ©e par la vie Ă©ternelle. Vu par le CrĂ©ateur, l’homme est Ă©ternel. Notre tĂąche consiste donc maintenant Ă  apporter cette connaissance du CrĂ©ateur Ă  l’homme afin qu’il se rend compte de sa propre Ă©ternitĂ©. Dans cette optique, la rĂ©surrection est vue comme un retour Ă  l’éternitĂ© du tout. La rĂ©surrection et la vie Ă©ternelle sont la manifestation de l’harmonie universelle du monde. Au plus profond de son cƓur, chacun de nous sait que la rĂ©surrection universelle des morts est encore Ă  venir l’homme, une fois créé, ne peut ĂȘtre anĂ©anti parce qu’il est une composante active, intĂ©grale au monde entier. Et en crĂ©ant l’Âme Ă©ternelle, qui Ă  son tour crĂ©e le corps, le CrĂ©ateur a créé un corps Ă©ternel comme reflet Ă©ternelle de l’Âme. Pourquoi est-il nĂ©cessaire de donner la prioritĂ© au corps physique et de le rendre indestructible ? Pourquoi la tĂąche consiste-t-elle maintenant Ă  faire prendre conscience Ă  l’homme de sa vĂ©ritable l’éternitĂ© ? Eh bien, la possibilitĂ© qu’on peut dĂ©truire le corps, ouvre la porte que l’homme peut manipuler un autre homme en le menaçant de la mort. Si le corps physique est indestructible, le chantage devient absurde prison, exĂ©cution, famine, empoisonnement, etc n’ont plus aucune rĂ©alitĂ©. La violence et la mort ne peuvent pas non plus ĂȘtre utilisĂ©es pour punir. VoilĂ  le vĂ©ritable fondement de la paix Ă©ternelle sur terre. Alors si nous voulons Ɠuvrer pour la Paix la meilleure façon serait d’arriver Ă  structurer notre conscience au point oĂč nous sommes inviolables – cela devient encore plus crucial dans le scĂ©nario d’installation du ’nouvel ordre mondial’’! Aujourd’hui, lorsqu’il y a un conflit entre des peuples ou des pays, la force est souvent utilisĂ©e pour rĂ©soudre le problĂšme. La plupart du temps, la mort biologique de l’ennemi est utilisĂ©e pour Ă©viter d’aller Ă  la racine du problĂšme, d’aller aux vraies causes. Par consĂ©quent rendre le corps physique indestructible et notre vie Ă©ternelle doivent ĂȘtre notre prioritĂ©. Ce faisant, l’homme pourra assurer les vĂ©ritables bases de son dĂ©veloppement harmonieux Ă  intĂ©rieur et Ă  extĂ©rieur. Quand le monde extĂ©rieur est tout Ă  fait apaisĂ©, l’homme rĂ©alisera alors que le CrĂ©ateur et l’Univers tout entier sont lĂ  pour l’aider, lui et son dĂ©veloppement, Ă  tout moment. Cela lui permettra de donner une rĂ©elle valeur Ă  sa vie, qui deviendra joyeuse et heureuse. Lorsque nous nous regardons de plus prĂšs, nous constatons que nous avons dĂ©jĂ  beaucoup d’ ȎternitĂ© » en nous nos pensĂ©es sont Ă©ternelles ; et avec elles, tout ce que nous pensons, disons et faisons est de nature Ă©ternelle. La lumiĂšre de l’éternitĂ© est constituĂ©e de telle maniĂšre que l’homme la reproduit, la recrĂ©e. Et plus cette lumiĂšre se diffuse vers la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure, plus nous regardons Ă  travers les yeux Ă©ternels du CrĂ©ateur, plus nous verrons combien d’aspects de notre monde sont Ă©ternels. Plus nous sommes capables de percevoir l’éternitĂ©, plus nous prendrons conscience de notre propre Ă©ternitĂ©. Lorsque nous structurons notre conscience, nos pensĂ©es seront de plus en plus chargĂ©es de lumiĂšre informationnelle et deviendront de puissants bio-signaux. Nous verrons que nos pensĂ©es commencent Ă  produire la lumiĂšre de l’éternitĂ©, puis nous voudrons bien sĂ»r augmenter le volume de lumiĂšre rayonnĂ©e vers la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure, et diriger nos pensĂ©es vers l’éternitĂ©, et vers les technologies du dĂ©veloppement Ă©ternel. C’est ce que nous faisons lorsque nous transfĂ©rons ces informations de l’éternitĂ© par nos pensĂ©es vers les autres Ă©lĂ©ments de l’univers. MĂȘme pendant ce processus nous allons dĂ©jĂ  comprendre que nous rayonnons comme des soleils dans l’univers. Nous pouvons commencer Ă  considĂ©rer l’éternitĂ© comme un phĂ©nomĂšne de tous les jours quand nous apprenons de la biologie que toutes note corps renouvelle toutes ses cellules tous les 7 ans. Et encore plus quand nous considĂ©rons qu’on effet le taux de rafraĂźchissement de notre corps complet est de 1017x/sec. Le renouvellement des cellules ne passe pas par la mort; ce n’est pas qu’une cellule meurt et aprĂšs elle est recréée; comme l’arbre perd ses feuilles en automne pour repousser d’autres le printemps prochain. Ça ne se passe pas comme ça; il n’y a pas de mort. Nous comprenons maintenant que tous nos cellules sont dĂ©jĂ  Ă©ternelles de par leur nature. Et en considĂ©rant l’organisme entier de la mĂȘme maniĂšre, nous voyons que lui aussi est Ă©ternel. À ce niveau de conscience, notre corps change; les diffĂ©rents tissus de rayonnent d’une luminescence argentĂ©e. Nous pouvons alors Ă©tendre cette conscience de l’éternitĂ© Ă  l’ensemble de la rĂ©alitĂ© Ă  partir des Ă©lĂ©ments que nous savons Ă©ternel dans notre organisme. L’urgence de la vie Ă©ternelle n’est pas simplement une quĂȘte logique, mais elle est aussi l’expression de l’essence totale de l’homme, venant de Dieu, le CrĂ©ateur, qui est Ă©ternel et c’est donc son souhait. L’éternitĂ© de l’homme est l’éternitĂ© de Dieu et la structure organisationnelle de l’homme. L’Homme et le CrĂ©ateur Lorsque nous entrons en contact direct avec notre Âme, nous entrons simultanĂ©ment en contact avec le CrĂ©ateur. Ce contact se produit lorsque tout est fait en ayant Ă  l’esprit le Principe Universel ou le Salut Global. Lorsque notre premiĂšre tĂąche est le contact avec le CrĂ©ateur, le Salut global, alors les tĂąches restantes deviennent trĂšs simples. Si on se met dans l’état du CrĂ©ateur, on peut agir trĂšs facilement, sans jamais se fatiguer. En d’autres termes, nous pensons, parlons et agissons comme le CrĂ©ateur. L’instant oĂč nous commençons Ă  diriger notre vie vers le CrĂ©ateur, celui-ci et l’Univers tout entier viennent Ă  notre aide. Ensuite, tous les Ă©vĂ©nements s’alignent en synchronicitĂ© multiple. Nous sentons que nous sommes en plein dans la mission de notre vie et que la vie nous soutient dans cette direction. Tout devient simple, joyeux, harmonieux. MĂȘme lorsque nous hĂ©sitons, quand nous ne savons pas quoi faire, nous pouvons nous demander comment le CrĂ©ateur agirait
 Notre transformation actuelle, le DĂ©fi Corona, a lieu prĂ©cisĂ©ment dans la perspective oĂč l’homme s’unit au CrĂ©ateur. L’homme commence Ă  devenir comme le CrĂ©ateur, ce qui signifie qu’il n’est pas diffĂ©renciĂ© de Lui en termes de rĂ©action du monde extĂ©rieur. Si la conscience de l’homme est bien structurĂ©e, alors le plan matĂ©riel rĂ©agira aux pensĂ©es de l’homme exactement de la mĂȘme maniĂšre qu’aux pensĂ©es du CrĂ©ateur; le plan matĂ©riel se dĂ©pĂȘchera volontiers aux souhaits de l’homme. Il est juste et bon de combiner nos actions avec celles du CrĂ©ateur; il ne devrait pas y avoir de diffĂ©rence entre l’Ɠuvre de Dieu = l’Ɠuvre de l’homme . Dans ce processus, le moment viendra oĂč nous aurons la certitude de vraiment faire partie du CrĂ©ateur. L’homme est fait pour crĂ©er et harmoniser. Par consĂ©quent, les enseignements actuels favoriseront naturellement le Salut global Principe universel, le dĂ©veloppement harmonieux, la rĂ©surrection/vie Ă©ternelle; tout en assurant les conditions d’un dĂ©veloppement Ă©ternel harmonieux de tous les Ă©lĂ©ments de la rĂ©alitĂ© selon les desseins du CrĂ©ateur. Si notre conscience change, le monde entier change Lorsque notre conscience sera plus structurĂ©e, le monde extĂ©rieur et le monde intĂ©rieur ne seront plus perçus Ă©tant diffĂ©rent. L’état dans lequel nous sommes habituellement ne peut plus ĂȘtre le mĂȘme. Pendant le processus de structuration, notre Ă©tat de conscience va constamment fluctuer entre certaines limites en corrĂ©lation avec le niveau de notre dĂ©veloppement Ă  ce moment-lĂ . Bien sĂ»r, il peut arriver que notre Ă©tat de conscience ordinaire passe soudainement Ă  un Ă©tat de conscience relativement Ă©levĂ©. À ce moment-lĂ , la personne Ă©prouve ce que nous appelons Samadhi », une extase, un incroyable sentiment de joie de vivre. Il est en fait impossible de dĂ©crire cet Ă©tat avec des mots, il faut en faire l’expĂ©rience. Par une vĂ©ritable aspiration spirituelle, une comprĂ©hension profonde et une pratique rĂ©guliĂšre et soutenue, nous pouvons atteindre ce niveau oĂč nous serons toujours dans un Ă©tat de conscience Ă©levĂ©s. En fait, la diffĂ©rence entre notre Ă©tat de conscience rĂ©el et notre plein potentiel est si Ă©norme qu’on pourrait dire que la personne a passĂ© Ă  un autre niveau d’existence. Car il faut garder Ă  l’esprit que le corps humain est un systĂšme, capable de s’amĂ©liorer infiniment. Et il est difficile d’imaginer l’homme Ă  l’heure actuelle Ă  son plein potentiel. Lorsque nous mettons les ĂȘtres rĂ©alisĂ©s sur un piĂ©destal JĂ©sus, Bouddha, Shiva, Eckard Tolle, Osho, M. Keshe, Grigori GrabovoĂŻ – nous nous faisons croire qu’ils sont spĂ©ciaux et que leur position est inaccessible pour nous – alors pourquoi se donner la peine d’essayer ? VĂ©rifiez si vous ĂȘtes pris au piĂšge de la mĂȘme idolĂątrie ; et Ă©chappez immĂ©diatement ! Emotions “L’interaction entre l’ñme et l’ñme de la physicalitĂ© esprit crĂ©e une lumiĂšre que nous appelons Ă©motion ». M Keshe L’Émotion de la vision Nous devons ĂȘtre capables de crĂ©er suffisamment de champs dans la direction de l’ñme de la forme physique vers l’Âme pour que la barriĂšre des acides aminĂ©s dans le cerveau de l’homme n’existe pas. Ensuite, dans tout votre corps, vous ressentirez l’émotion de l’Âme. Il ne s’agit pas de l’interaction entre les deux Ăąmes, mais le but de cet enseignement est d’avoir une seule Ă©motion pour les deux systĂšmes. Ensuite, les deux peuvent travailler ensemble pour produire Ă  l’unisson le corps parfait pour n’importe quel environnement donnĂ© dans les univers ». M. Keshe Nos sens physiques En dehors de notre planĂšte, dans l’espace profond, nous ne pouvons pas utiliser nos sens, car nous voyageons avec notre Âme et pendant cela notre corps est suspendu. De plus, lorsque nous rencontrons nos frĂšres et sƓurs de la CommunautĂ© Universelle, nos sens et les informations qu’ils fournissent n’ont pas beaucoup de valeur. C’est pourquoi nous devons accĂ©der aux Ă©motions correspondantes afin de nous orienter, de communiquer et de nous amuser. MĂȘme si nous connaissons les Ă©motions de la prĂ©sence, de la position et de la connaissance, il se peut que nous ne puissions pas voir, ce Ă  quoi elles se rĂ©fĂšrent. Par exemple, une personne peut ĂȘtre capable de voir l’Âme en tant que lumiĂšre, alors que notre mental n’est pas encore assez structurĂ© pour la percevoir. Notre langue a des expressions comme ĂȘtre aveugle Ă  certaines choses » ou ces choses seront dans notre angle mort » – dans ces situations, nous ne pouvons pas voir certaines choses parce que les filtres de notre conscience, ne nous le permettent pas. Tout ce que nous pouvons voir Regardons maintenant de plus prĂšs nos yeux perçoivent les informations provenant du niveau de la matiĂšre en forme des pixels A. Ensuite notre mental avec notre conscience interprĂšte les donnĂ©es visuelles pour synthĂ©tiser une image mentale ou une perception D. Nous savons que pour notre conscience, les donnĂ©es visuelles du monde matĂ©riel A ont le mĂȘme degrĂ© de rĂ©alitĂ© que l’imagination C. Mais il existe une troisiĂšme source d’information tous les Ă©lĂ©ments de l’univers ont une Âme, qui existe sur un niveau supĂ©rieur au niveau de la matiĂšre. Si notre conscience est assez structurĂ©e, elle peut percevoir des informations de n’importe quel Ă©lĂ©ment au niveau Ă©nergĂ©tique et au niveau fondamental Ă©galement B. Si nous voulons voir ce que l’Âme voit, nous devons aller au-delĂ  du niveau de la matiĂšre, au niveau de l’énergie ou fondamental – et ce que notre Âme voit n’apparaĂźtra que sous la forme de lumiĂšre ou sentiment. Au dĂ©but, notre mental n’est peut-ĂȘtre pas capable de dĂ©chiffrer les informations, mais notre Âme le peut. Notre conscience doit donc s’ouvrir Ă  ce domaine de perception, si elle veut y participer. On pourrait dire que nos yeux fonctionnent comme un pont entre l’Âme et le physique. Ce pont est utilisĂ© lorsque nous nous souvenons de nos rĂȘves. Quand nous rĂȘvons, notre Âme interagit avec une autre Âme. L’Âme transfĂšre les informations de cette rencontre Ă  nos yeux ; et par ce canal, elle a accĂšs au cerveau physique pour les traduire et les synthĂ©tiser en images reconnaissables. Nous accĂ©dons Ă  ces images lorsque nous nous souvenons de notre rĂȘve le matin suivant. Probablement l’Âme utilise la mĂȘme voie dans les expĂ©riences de mort imminente lorsque des personnes sont physiquement mortes sur la table d’opĂ©ration mais leur conscience sort de leur corps. Alors elles peuvent percevoir aussi clairement qu’avec les yeux ouverts ce qui se passe dans la salle d’opĂ©ration et parfois mĂȘme au-delĂ  de cet Ă©vĂ©nement espace-temps. Vision de l’ñme Nous savons maintenant que l’Âme utilise beaucoup les Ă©motions; ceux-ci peuvent contenir et transfĂ©rer d’énormes quantitĂ©s d’informations. Et elle peut les envoyer au filtre du mental qui traduit les Ă©motions en informations visuelles, comme dans un rĂȘve. Mais il y a des pertes dans cette traduction, le rĂ©sultat ne contiendra pas tout. Alors parfois, nous ne pouvons pas comprendre nos rĂȘves nous voyons les images et n’avons aucune idĂ©e comment les interprĂ©ter ou les comprendre. D’autres fois, nous pouvons mĂȘme avoir une mĂ©moire claire mais non-visuelle de ce que nous venons de rĂȘver – un sentiment trĂšs vif -, mais nous sommes totalement incapables de le communiquer – mĂȘme si nous le voyons encore ! Cela signifie que notre Âme fait ce qu’elle est censĂ©e faire, mais nous sommes si loin d’elle ou si peu habituĂ©s Ă  son langage que nous ne comprenons pas. Nous ne pouvons pas reconnaĂźtre ce que nous ne savons pas et nous ne pouvons pas voir ce que nous ne savons pas. Il est donc crucial d’en savoir plus pour comprendre et voir plus. Ainsi, en suivant cet enseignement et les pratiques pour structurer notre conscience, nous pouvons voir de plus en plus de choses exceptionnelles parce que ces enseignements ouvrent notre mental Ă  de nouvelles dimensions ; et notre Âme est dĂ©jĂ  excitĂ©e d’utiliser cette nouvelle libertĂ©. Souvenez-vous aussi que l’Âme ne comprend que les Ă©motions ; c’est pourquoi un sentiment de bonheur est la condition ainsi que la confirmation d’un souhait que nous avons fait. Lorsque nous nous attardons sur le sentiment que nous aurons lorsque notre souhait sera rĂ©alisĂ©, c’est Ă  ce moment-lĂ  que notre souhait se charge au point qu’il se matĂ©rialisera. M. Keshe raconte qu’il voit les gens sur deux niveaux simultanĂ©ment il voit l’apparence physique, ce que la personne veut montrer, et il voit l’Âme ; il percevra donc la diffĂ©rence entre les deux s’il y en a une. Il peut voir quand une personne ment, mais il ne peut pas le dire Ă  la personne, car il n’est qu’un observateur, un pur tĂ©moin – il n’interfĂ©rera pas. C’est un gage de maturitĂ© que de pouvoir voir Ă  la fois au niveau physique et au niveau de l’Âme ; et en tant que tel, c’est un excellent outil pour structurer notre conscience. Nous ne verrons pas une seule Âme Ă  la fois mais une multitude d’Âmes – et ça sera comme regarder un feu d’artifice. Tellement beau que nous allons nous poser la question Pourquoi ai-je Ă©tĂ© aveugle Ă  cela pendant si longtemps ? » Et il est possible que sur le plan physique, avec nos yeux d’acides aminĂ©s, nous voyions au mĂȘme moment un groupe de personnes qui souffrent. L’Âme ne peut pas souffrir, elle peut seulement dissiper sa lumiĂšre comme le soleil. Dans l’émotion de la vision, nous pouvons voir la prĂ©sence de tout dans son spectre entier, alors qu’avec la vision physique, nous ne pouvons voir que la petite section permise par la force des acides aminĂ©s, une sorte de vision tunnel biaisĂ©e. L’émotion de la vision est Ă©galement le navigateur dans nos voyages spatiaux par l’Âme. À l’aide de notre Âme nous pouvons aller/ĂȘtre Ă  n’importe quel endroit que nous pouvons voir – voir par notre Âme et pas par nos yeux. C’est alors la maturitĂ© ou le degrĂ© de la structuration de notre conscience qui dĂ©cidera de ce que nous pouvons voir avec nos Ă©motions – et y aller si nous le voulons. Donc le plus notre conscience est structurĂ©e, le plus les Univers s’ouvrent devant nous! Le Sentiment de RĂ©action Le sentiment de la connaissance + le sentiment de la vision = le sentiment de la rĂ©action Le sentiment de la rĂ©action permet Ă  la forme physique et Ă  l’Âme de s’engager ou de s’impliquer dans quelque chose ou non. Si je me vois dans une position oĂč ma prĂ©sence et mes connaissances peuvent crĂ©er un danger pour moi ou pour les autres, alors je me retire de cette situation grĂące Ă  ma vision. Cette discrimination peut signaler un danger, mais aussi des visions trop belles », qui peuvent ĂȘtre beaucoup trop fortes pour nous. Alors nous nous en aveuglons, parce que notre sentiment de rĂ©action nous protĂšge. Donc, dans les deux cas, le sentiment de la vision attrayante ou rĂ©pulsive par rapport Ă  notre sentiment de la connaissance dĂ©cidera si nous souhaitons ou non nous manifester physiquement dans une situation que nous rencontrons. Bien sĂ»r le sentiment de rĂ©action dĂ©pend dans son fonctionnement beaucoup du degrĂ© de la structuration de notre conscience. Un sentiment de rĂ©action peut limiter notre libertĂ© si il est alimentĂ©e par des systĂšmes de croyances collectives ou il peut expenser notre libertĂ© jusqu’à nous voyons que nous sommes des ĂȘtres Ă©ternels jouissant d’un monde Ă©ternel ! Comment le CrĂ©ateur est créé L’Âme du crĂ©ateur est créée de l’ensemble des Âmes qu’il a créées et qui ont conduit Ă  sa crĂ©ation. Il faut des milliards d’annĂ©es pour crĂ©er une Ă©toile Ă  partir de l’interaction de deux champs, crĂ©ant un nouveau plasma qui, en interaction avec tous les autres champs, crĂ©e le premier atome ; qui, en interaction avec tous les autres atomes, crĂ©e des molĂ©cules
 puis de la poussiĂšre et enfin, des millions d’annĂ©es plus tard finalement l’étoile est nĂ©e. Nous faisons la mĂȘme chose en 9 mois dans le ventre de la mĂšre ; c’est ce qu’est l’Âme, c’est ce que l’Âme est capable de faire. L’illumination ne change pas le cerveau ou le mental, elle ne fait que donner plus de puissance au programme qui est en cours la conscience ». M. Keshe Le Sentiment de la Connaissance Sentir la connaissance L’Âme contient toutes les connaissances de l’univers et, au-delĂ , toutes les connaissances du crĂ©ateur. Nous n’avons pas besoin d’aller Ă  l’école, nous devons seulement nous accorder l’accĂšs Ă  l’Âme et immĂ©diatement nous sommes ce que nous appelons omniscients. LaccĂšs Ă  notre Âme passe par la structuration de notre conscience. Comme nous ne sommes pas nĂ©s accidentellement en tant que Chinois, Africain ou EuropĂ©en, c’est l’Âme qui choisi l’environnement d’inertie dans lequel notre corps va prendre forme, dĂ©terminant ainsi la race et les conditions dans lesquelles nous allons grandir. L’Âme contient Ă©galement toutes les lignes temporelles, tous les champs de force du temps selon lesquels notre dĂ©veloppement physique et mental se dĂ©roulera. L’Âme sait intrinsĂšquement Ă  quel Ăąge commencer Ă  communiquer, Ă  quel moment ouvrir la facultĂ© de pensĂ©e abstraite mental et Ă  la conscience. Il semble que l’Âme, dans son action naturelle, non entravĂ©e par le mental non structurĂ©, modifie la conscience fournit de nouveaux logiciels de l’enfant afin qu’il puisse entrer dans les diffĂ©rentes phases de son dĂ©veloppement. L’Âme lui ouvre une porte aprĂšs l’autre. C’est-Ă -dire que l’Âme sait ce qu’elle sait et fournit cette connaissance au mental via une expansion naturelle de la conscience. C’est donc l’émotion de la connaissance qui entre en jeu. À un certain Ăąge, nous devenons intriguĂ©s de savoir pourquoi nous nous mouillons en jouant sous la pluie, pourquoi la pluie en hiver tombe en flocons de neige, etc. Nous ne nous contentons plus d’observer les faits ; une nouvelle source de plaisir s’ouvre Ă  nous le plaisir de savoir ce qui se passe derriĂšre les choses que nous observons, quelles sont les forces qui se cachent derriĂšre les apparences et qui les font bouger. Ce nouveau dĂ©sir est compris par l’Âme ; en fait il vient de l’Âme, il est plantĂ© par l’Âme comme un grain pour de nouvelles allĂ©es de dĂ©couverte de ce splendide monde en 3D. Lorsqu’elle voit que le souhait est reçu, elle ajoute les connaissances nĂ©cessaires pour satisfaire ce nouveau dĂ©sir. Du cĂŽtĂ© du mental/conscience, l’enfant commence Ă  ĂȘtre intriguĂ© par une nouvelle partie du monde oh, je souhaite vivement explorer comment cela fonctionne » et il commence immĂ©diatement Ă  utiliser le logiciel correspondant, dĂ©jĂ  fourni par l’ñme, pour satisfaire ce nouveau dĂ©sir. La phase oĂč l’enfant demande pourquoi ceci et pourquoi cela, est trĂšs important ; et l’enfant saura tout de suite si la rĂ©ponse qui lui est donnĂ©e est sincĂšre et adĂ©quate ou non ; il sent si la connaissance de la rĂ©ponse est correcte, utilisable et utile – il se sert du sentiment de la connaissance. Nous avons dit que l’Âme est le rĂ©servoir de toutes les connaissances pertinentes, donc les parents et l’enseignant n’ont pas Ă  nourrir l’enfant de rĂ©ponses mais Ă  lui montrer le chemin oĂč il peut trouver ses propres rĂ©ponses Ă  l’intĂ©rieur de lui-mĂȘme ! L’émotion est un immense rĂ©servoir de connaissances Dans les articles prĂ©cĂ©dents, nous avons dĂ©jĂ  Ă©laborĂ© les diffĂ©rents contenants de la connaissance, le langage Ă©tant le plus pauvre et les images et les sentiments les plus denses. Le parallĂšle se trouve dans le fait que le langage se rapporte au mental rationnel sur le niveau matĂ©riel tandis que les sentiments et les images appartiennent au niveau de transition et fondamental. L’Âme ne parle ni ne comprend les langues humaines; elle transfĂšre et traite une quantitĂ© infinie de connaissances par le biais des images et des Ă©motions. L’un des canaux de communication prĂ©fĂ©rĂ©s de l’Âme est l’intuition; et l’intuition, comme nous le savons tous, travaille avec des sentiments et des images. Foire aux plaisirs intermĂ©diaires Une fois que nous aurons accĂ©dĂ© Ă  l’entrepĂŽt infini de connaissances dans notre Âme, puisque cette derniĂšre est UNIE Ă  l’Âme du CrĂ©ateur, nous nous retrouverons au mĂȘme niveau que le CrĂ©ateur ayant accĂšs aux mĂȘmes connaissances et Ă©tant capable de la mĂȘme crĂ©ativitĂ© qui peut donner naissance aux Univers. Au dĂ©but, nous pouvons trouver beaucoup de plaisir Ă  essayer des choses comment ce serait si j’étais blonde et que j’avais les yeux bleus ? Comment me sentirais-je si je restais aussi longtemps que je le souhaite sous l’eau ou comment dormirais-je suspendu entre les branches de cerisiers en fleurs? Nous pourrons tout essayer, tant que cela ne va pas Ă  l’encontre du Principe Universel. Mais ensuite, lentement, nous nous habituerons Ă  nos nouvelles capacitĂ©s et connaissances et nous nous en tiendrons trĂšs probablement Ă  la forme physique avec laquelle nous sommes nĂ©s ; car notre Âme avait créé notre corps dans cette forme particuliĂšre parce qu’elle Ă©tait la plus appropriĂ©e pour vivre NOTRE vie – dans le sens de tirer le plus de plaisir de nos expĂ©riences et bien sĂ»r dans le sens d’ĂȘtre Ă  l’endroit le plus appropriĂ© pour servir la totalitĂ© de l’existence. Servir la totalitĂ© de l’existence » signifie aider la totalitĂ© du monde Ă  tirer le plus grand plaisir de ses expĂ©riences »! Il n’y a pas de sacrifice au sens classique du terme, pas d’abandon de son propre intĂ©rĂȘt pour le bien des autres ou d’un idĂ©al. Mais il y aura beaucoup de sacrifice au sens original le mot sacrifice vient du latin et signifie rendre quelque chose sacrĂ© » ; donc si je me sacrifie, je me rends sacrĂ© ! Dans ce sens, nous nous Ă©panouirons en participant Ă  l’élĂ©vation de l’Âme de tous les ĂȘtres. L’évolution de la connaissance MĂȘme si nous utilisons l’expression entrepĂŽt de connaissances », nous ne voulons pas dire que le savoir universel est limitĂ©. Il ne l’est pas ; il fait partie de la crĂ©ation, ce qui signifie qu’il est infini comme la crĂ©ation elle-mĂȘme. Et comme la splendide co-crĂ©ation du CrĂ©ateur et de l’Homme est capable de crĂ©er des CrĂ©ateurs, le processus de crĂ©ation n’est pas seulement infini et Ă©ternel mais il va tout le temps au-delĂ  de lui-mĂȘme Nous le voyons clairement en ce qui concerne la connaissance. Nous recevons les connaissances de l’Âme du CrĂ©ateur. Les connaissances sont gratuites. Nous les multiplions librement. Et par le processus mĂȘme de comprĂ©hension et de partage de ce que nous avons compris, la connaissance passe de l’Âme du CrĂ©ateur Ă  notre Âme. Au cours de ce processus, nous ajouterons naturellement nos couleurs qui nous viennent lors du processus. De cette façon, le rĂ©servoir de connaissances mentionnĂ© est depuis toujours et constamment en expansion. Ls connaissances s’étendent constamment et elles changent – et ne seront plus jamais les mĂȘmes. Et il ne peut en ĂȘtre autrement, car les univers eux-mĂȘmes s’étendent et tout en eux change constamment ! Lorsque nous acquĂ©rons des connaissances, nous partageons pour Ă©lever les autres. Et lorsque nous apprenons – peu importe de quelle source scientifique, dans quel domaine de connaissance ou de comprĂ©hension – alors nous sommes devenus le vĂ©ritable chercheur de connaissances. Dans ce contexte, le rĂŽle de la Fondation Keshe est de rapprocher l’humanitĂ© de cette vĂ©ritĂ© » M. Keshe Question d’Alexandre Comment pouvons-nous nous libĂ©rer de l’emprise de la physicalitĂ© en ce moment ? » C’est une question de l’état d’esprit. C’est la façon dont nous dĂ©finissons et dont nous fonctionnons dans cet esprit. La beautĂ© du nouveau cycle est que nous vivons dans la dimension de l’Âme et que nous choisissons de profiter de la forme physique quand nous le souhaitons. Le choix nous appartient ». M. Keshe Utiliser les connaissances On peut utiliser les comprĂ©hensions ou les connaissances de diffĂ©rentes façons. GĂ©nĂ©ralement nous nous en servons pour accomplir ce que nous souhaitons. Nous avons appris que la rĂ©alitĂ© sur le plan matĂ©riel se manifeste par la Loi d’Attraction qui transforme les paquets d’énergie en provenance du cente de l’Unicos Ă  l’aide de notre conscience en formes matĂ©rielles. L’élĂ©ment dĂ©cisif dans le processus est Ă©videmment notre conscience – si elle est non-structurĂ©, l’ensemble des manifestations va ĂȘtre le pot-pourri de phĂ©nomĂšnes contradictoire qu’on voit autour de nous. Si, par contre, notre conscience sera structurĂ©e, nous allons vivre Ă©ternellement dans un monde joyeusement parfait. Il y a donc des connaissances constructives et non-constructives, parallĂšle Ă  notre conscience qui, elle aussi, peut ĂȘtre constructive ou non. Heureusement ce sont seulement les pensĂ©es constructives, issu d’une connaissance structurĂ©e qui ont la force d’influer directement sur la rĂ©alitĂ©. Cela nous emmĂšne au fait que l’utilisation la plus efficace et bĂ©nĂ©fique des connaissances est le contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©. Le contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© Nous, dans notre monde Le monde est construit par le CrĂ©ateur d’une maniĂšre Ă  la fois simple et compliquĂ©e. Simple, car un trĂšs jeune enfant peut y vivre avec succĂšs. CompliquĂ©, parce que la rĂ©alitĂ© contient une variĂ©tĂ© infinie d’objets, une variĂ©tĂ© de formes, de couleurs, de sons, d’odeurs, etc. En outre, tous les Ă©lĂ©ments de la rĂ©alitĂ© sont reliĂ©s entre eux par des connexions informationnelles universelles ; chaque Ă©lĂ©ment interagit avec les autres Ă©lĂ©ments pour trouver sa position Ă©quilibrĂ©e. Il semble donc que le monde soit compliquĂ© Ă  comprendre avec le mental rationnel mais simple Ă  vivre. Comme nous faisons partie du monde, il est facile pour nous de contrĂŽler le monde avec notre conscience qui, elle aussi, fait partie du monde. Le mĂ©canisme de contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© est divin, il a Ă©tĂ© créé par le CrĂ©ateur, et il fonctionne en permanence. Pour pouvoir l’utiliser, l’homme doit le connaĂźtre et apprendre Ă  s’en servir. Pour apprendre Ă  contrĂŽler la rĂ©alitĂ©, nous n’avons pas besoin de la recrĂ©er, nous devons seulement ajuster notre instrument de contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©. Notre instrument de contrĂŽle est le mental avec son systĂšme d’exploitation appelĂ© conscience. Plus nous sommes capables de structurer notre conscience, plus nous commençons Ă  construire notre vie en accord avec les intentions du CrĂ©ateur. La conscience est notre outil Nous avons dit qu’il est simple de contrĂŽler notre rĂ©alitĂ©. Dans le contexte, le terme contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© » a une interprĂ©tation sans ambiguĂŻtĂ©, il signifie faire Ă©voluer tout Ă©vĂ©nement dans une direction constructive , c’est-Ă -dire dans l’esprit du Principe Universel tel que le CrĂ©ateur l’a voulu. C’est comme si nous vivions avec tous les univers Ă  l’intĂ©rieur d’une sphĂšre et que nous pouvions simplement, avec notre petit doigt, changer l’ensemble Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur de la sphĂšre – nos pensĂ©es peuvent changer le monde. Il est important de comprendre que notre conscience ne fait pas la diffĂ©rence entre ce que nous voyons avec nos yeux charnels et ce que nous voyons Ă  l’intĂ©rieur de nous ; car pour notre conscience, la rĂ©alitĂ© matĂ©rielle et l’imagination sont Ă©quivalentes. C’est un principe fondamental. Ainsi, si nous pensons Ă  quelque chose, tout en Ă©tant dans le bon Ă©tat d’esprit et si notre conscience est suffisamment structurĂ©e, alors cette pensĂ©e peut se matĂ©rialiser et changer le cours des Ă©vĂ©nements. La conscience est la structure qui permet Ă  l’Âme de tout contrĂŽler au niveau matĂ©riel. GrĂące Ă  la conscience, nous pouvons contrĂŽler la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure ainsi que les Ă©lĂ©ments internes, comme les sentiments ou la perception par exemple. Pendant trĂšs longtemps, l’humanitĂ© a cru qu’elle Ă©tait limitĂ©s Ă  un trĂšs petit rayon d’action sur elle-mĂȘme, les autres et l’environnement. HypnotisĂ©s par la conscience collective, nous nous Ă©tions habituĂ©s Ă  notre impuissance. Il est temps maintenant de redĂ©couvrir notre potentiel infini. Dans le passĂ©, nous pensions que notre pouvoir de contrĂŽle reposait uniquement sur ce que nous pouvions faire sur le plan matĂ©riel, par consĂ©quent l’efficacitĂ© de notre contrĂŽle a Ă©tĂ© instable et incertaine. Maintenant que nous apprenons Ă  fonder notre contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© sur la conscience, nous serons capables de crĂ©er tout ce que nous voulons. Tout Ă©vĂ©nement peut se transformer en un Ă©vĂ©nement favorable lorsque nous apprenons Ă  augmenter la force du champ magnĂ©tique de nos pensĂ©es. L’approche visant Ă  structurer la conscience est le fondement des enseignements de Grigori GrabovoĂŻ, qui visent le salut global et le dĂ©veloppement harmonieux de tous. Comment structurer notre conscience Alors comment faire ? Nous commençons par nous mettre dans le bon Ă©tat spirituel. Un peu de mĂ©ditation, une reconnexion au corps, Ă  la respiration. C’est trĂšs simple, il suffit d’ĂȘtre en contact avec soi-mĂȘme, d’ĂȘtre conscient de soi-mĂȘme. Plus vous pratiquez, plus cet Ă©tat vous viendra naturellement. Jusqu’à ce qu’il devienne permanent. Il existe de nombreuses façons d’entrer dans l’état de conscience dĂ©tendue. En voici une simple et efficace proposĂ©e par HĂ©lĂšne Laporte, l’excellente enseignante de Grigori GrabovoĂŻ Je vous invite maintenant Ă  vous centrer et Ă  faire ce qui est bon et juste pour vous dĂ©tendre. Bailler, s’étirer. Connectez-vous Ă  votre respiration. Sentez l’air aller et venir dans vos narines et vos poumons. Sentez battre votre cƓur, sentez le sang circuler dans tout votre corps. Percevez votre corps en une seule impulsion. Sentez vos pieds, vos jambes, votre tronc, votre tĂȘte, vos membres supĂ©rieurs. Connectez-vous Ă  l’ensemble de votre corps physique. Maintenant, Ă©quilibrez votre Ă©tat Ă©motionnel et Ă©nergĂ©tique avec votre intention. Approfondissez un peu plus l’état de confort de votre corps. Cette relaxation Ă©veillĂ©e vous relie au niveau fondamental et informationnel de la rĂ©alitĂ©. Dans cet Ă©tat vibratoire Ă©levĂ©, oĂč vos pensĂ©es sont nĂ©cessairement lumineuses et en harmonie. Une fois que vous ĂȘtes dans cet Ă©tat, tout ce que vous avez Ă  faire est de visualiser, de ressentir ou mĂȘme simplement de penser Ă  l’évĂ©nement pour le normaliser ou le matĂ©rialiser et laisser l’état de relaxation Ă©veillĂ©e diffuser son Ă©nergie sur l’évĂ©nement. Il va infuser l’évĂ©nement sur le plan Ă©nergĂ©tique d’amour, de lumiĂšre, de paix et d’harmonie. Cette technique de contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© va devenir rapide et simple. Nous recevrons la confirmation si notre effort de normalisation ou de matĂ©rialisation a rĂ©ussi au niveau des Ă©motions – nous ressentirons un grand sentiment d’harmonie, d’amour, de joie, de paix ou de prĂ©sence par exemple. Pour contrĂŽler la rĂ©alitĂ©, il suffit d’introduire notre propre Ă©lĂ©ment spirituel dans l’évĂ©nement et de produire ainsi une plus grande harmonie. Plus notre spiritualitĂ© est Ă©voluĂ©e, plus notre conscience est structurĂ©e, plus puissant sera notre contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©. C’est comme si on ajoutait de la lumiĂšre Ă  l’évĂ©nement et qu’on rĂ©organisait ainsi sa structure de lumiĂšre. Vous pouvez percevoir cela au niveau optique, ou vous pouvez sentir un changement dans les sensations de votre corps ou l’apparition d’un nouvel Ă©tat d’ĂȘtre. Vous pouvez visualiser l’évĂ©nement au niveau normal ou simplement y introduire de la lumiĂšre et le laisser faire son travail. Il existe une infinitĂ© de façons de le faire. Nous changeons le monde et il nous change Toutes les structures du monde sont interconnectĂ©es, inclus nous mĂȘmes. La consĂ©quence est que nous n’avons pas besoin de penser Ă  toutes les dĂ©tails que nous voulons changer dans une situation donnĂ©e. Le moment oĂč nous changeons un Ă©lĂ©ment et oĂč il normalise tout le reste suivra. C’est trĂšs simple. C’est ainsi parce que tout dans le monde est connectĂ© Ă  tout le reste ; donc, lorsque nous normalisons un Ă©lĂ©ment, il change de position pour ainsi dire ; et tous les autres suivront. C’est comme ĂȘtre dans une sorte de toile d’araignĂ©e, qui envoie de la lumiĂšre d’un cĂŽtĂ© et toute la toile s’allume en mĂȘme temps ! Lorsque nous nous concentrons sur un Ă©lĂ©ment existant au niveau de la matiĂšre en Ă©tant dans un Ă©tat de conscience dĂ©tendu avec un esprit structurĂ©, nous synchronisons en fait la rĂ©alitĂ© de l’état de la matiĂšre avec nos pensĂ©es. C’est-Ă -dire que nous transformons la rĂ©alitĂ© pour qu’elle prenne la forme de nos pensĂ©es. Notre conscience est créée par le CrĂ©ateur Ă  son image. Par consĂ©quent, notre conscience est construite de telle maniĂšre que nous pouvons matĂ©rialiser tout objet de rĂ©alitĂ© dont nous avons besoin. Pour ce faire, il nous suffit de nous faire une idĂ©e constructive de la maniĂšre exacte dont le CrĂ©ateur s’y prend. Et ainsi, des perspectives infinies s’ouvriront Ă  notre crĂ©ativitĂ©. Bien sĂ»r, nous pouvons utiliser ces techniques de contrĂŽle pour la vie personnelle, mais imaginez les rĂ©percussions lorsque nous les utilisons au niveau collectif pour amĂ©liorer la vie de l’humanitĂ© entiĂšre ! Le monde est fait de structures interconnectĂ©es. La modification de l’une de ces structures entraĂźne la modification de toutes les structures. La perception et la conscience font partie de ces structures. Ainsi, en changeant notre point de vue, nous modifions notre perception et notre interprĂ©tation de l’évĂ©nement et donc de la rĂ©alitĂ©. Le point de vue change en fonction du degrĂ© de structuration de notre conscience. Par exemple, si nous voyons un accident de voiture, soit nous nous disons que c’est horrible, soit nous ne rĂ©agissons pas par un jugement et envoyons une impulsion normalisatrice. Cela signifie que nous changeons rĂ©ellement la rĂ©alitĂ© en changeant de point de vue. Cela explique aussi pourquoi, en Ă©levant notre niveau de conscience individuelle, nous Ă©levons le niveau de la conscience collective tout entiĂšre. Le point de basculement La structuration de la conscience signifie l’augmentation de la densitĂ© de l’information, l’augmentation de la masse des donnĂ©es dans un certain volume. Une telle concentration de la conscience peut avoir des consĂ©quences considĂ©rables. Lorsque dans le processus d’évolution de la personne, la concentration de sa conscience dans un certain volume atteint une certaine valeur, le monde bascule le mental reprend sa place naturelle et originelle – il redevient le plus parfait serviteur de l’Âme. Vous avez remarquĂ© que ce mĂ©canisme » fait en sorte que personne ne puisse abuser du monde pour son bĂ©nĂ©fice personnel, son pouvoir, etc. Car le mental n’atteint ce pouvoir ultime que lorsqu’il se soumet Ă  l’Âme, c’est-Ă -dire au CrĂ©ateur. Il ne peut donc pas y avoir de rĂ©alitĂ© pour quelqu’un qui essaie de dominer les autres pour son bĂ©nĂ©fice personnel – cependant il peut crĂ©er cette illusion et faire en sorte que les autres y croient aussi. Un mensonge ne devient pas vrai, mĂȘme si des millions de personnes y croient ! En mĂȘme temps, la structure du monde change et ce n’est plus le monde qui dĂ©termine la structure de la personne mais la personne elle-mĂȘme qui donne le ton. À ce stade, nous commençons Ă  vivre le vĂ©ritable but de notre vie, nous commençons Ă  vivre la vie d’ĂȘtre créé Ă  l’image du CrĂ©ateur. Lorsque la densitĂ© des informations contenues dans notre conscience est supĂ©rieure Ă  celle de la conscience collective, alors la conscience collective ne nous limite plus ; nous sommes alors libĂ©rĂ©s des systĂšmes de croyance collectifs. DĂšs que la force de ce champ de conscience devient plus forte que celle du champ de matiĂšre et devient indĂ©pendante de ce dernier, l’homme devient intouchable et indestructible. Les pensĂ©es, les paroles et les actions de l’homme deviendront l’élĂ©ment essentiel, primaire, et tous les autres objets matĂ©riels deviendront des Ă©lĂ©ments secondaires. Et ce sera le prochain niveau de notre Ă©volution, oĂč l’homme commence Ă  crĂ©er sa rĂ©alitĂ© sans limites, il n’est plus soumis aux lois de la matiĂšre, il reprend sa place de co-crĂ©ateur. Parce que le contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© se fait au-delĂ  du niveau matĂ©riel, au niveau fondamental et Ă©nergĂ©tique, rien du monde matĂ©riel ne peut nous toucher. Nous pouvons donc travailler toute Ă  fait Ă  l’aise; Ă  distance dans l’espace ou le temps. Faire confiance au processus La structuration de la conscience et le contrĂŽle ultĂ©rieur de la rĂ©alitĂ© deviendront rapidement notre outil de base, nous permettant de normaliser immĂ©diatement toute situation, mĂȘme en cas d’urgence. Mais lorsque nous commençons Ă  contrĂŽler la rĂ©alitĂ©, notre conscience peut ne pas ĂȘtre suffisamment concentrĂ©e pour stabiliser le rĂ©sultat. À ce moment-lĂ , nous aurons des rĂ©sultats, mais ils ne dureront pas. Ou alors, nous avons des rĂ©sultats partiels. Par exemple, si nous nous efforçons de normaliser une catastrophe, nous ne pourrons peut-ĂȘtre pas la prĂ©venir complĂštement, mais nous pourrons rĂ©duire son impact sur la vie. Nous devons donc continuer Ă  travailler jusqu’à ce que nous ayons stabilisĂ© le rĂ©sultat. Si nous avons l’impression que cela ne fonctionne pas bien, c’est simplement que notre conscience n’est pas encore assez structurĂ©e pour avoir des rĂ©sultats trĂšs efficaces. Nous devons continuer et persĂ©vĂ©rer ; le moment viendra oĂč nous y arriverons. C’est inĂ©vitable. Sur notre chemin vers le contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©, avec un peu de pratique et de temps, nous pourrons sentir si notre conscience a atteint le niveau de contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© ou non ; et nous pourrons nous ajuster en consĂ©quence. Le travail nĂ©gatif’’ Il y a, pour ainsi dire, une partie nĂ©gative du travail de structurer notre conscience. Nous devons apprendre Ă  contourner les informations qui ne sont pas Ă  la norme. Nous devons apprendre Ă  ne pas prĂȘter aucune attention Ă  tout ce qui n’est pas Ă  la norme. L’idĂ©e de guĂ©rir une maladie avec cette technologie, par exemple, nous demande simplement de ne pas considĂ©rer le manque de connaissance qui a causĂ© la maladie. C’est quelque chose comme un contournement dans un sens trĂšs concret, voire spatial la partie qui n’est pas Ă  la norme est positionnĂ©e Ă  un endroit particulier. Si vous savez cela, vous ne devez tout simplement pas entrer dans cet espace avec votre attention ou votre pensĂ©e. Si vous ne nourrissez pas les Ă©lĂ©ments qui ne sont pas Ă  la norme avec votre attention, elle ne peut pas se matĂ©rialiser pour vous. Pourquoi ? Parce que la loi de l’attraction ne matĂ©rialise que les choses sur lesquelles nous avons portĂ© notre attention. Si l’Âme est en contrĂŽle, elle envoie la prĂ©-pensĂ©e que l’esprit, par sa conscience structurĂ©e, transforme en pensĂ©e structurĂ©e qui gĂ©nĂšre alors une matĂ©rialisation Ă  la norme. Si, par contre, les croyances collectives prennent le dessus, elles provoquent des dĂ©formations. Il est donc juste et bon de ne pas analyser ou mĂȘme de penser Ă  ce qui n’est pas Ă  la norme ; nous ne devrions pas nous en soucier du tout. Ce que nous devrions plutĂŽt faire, c’est envoyer immĂ©diatement une impulsion pour contrĂŽler la rĂ©alitĂ© et aller de l’avant sans s’en soucier. Voici un exemple vous vous promenez et vous voyez un trou devant vous. Vous reconnaissez que c’est un trou dans lequel vous allez tomber si vous ne faites pas attention ; et immĂ©diatement – sans mĂȘme y penser ! – vos pieds le contournent. Il est Ă©galement vrai que vous ne pouvez pas travailler avec un nĂ©gatif ; vous ne pouvez pas vous forcer Ă  ne pas voir ou Ă  ne pas penser Ă  quelque chose. Mais on peut remplacer une rĂ©action par une autre rĂ©ponse; on peut cultiver le rĂ©flexe d’émettre un bio-signal normalisant dĂšs que l’on est confrontĂ© Ă  un Ă©vĂ©nement qui n’est pas Ă  la norme. Avec le temps et la confiance dans le processus, notre impulsion constructive remplacera lentement le vieux rĂ©flexe de ressentir l’attrait des crimes, des catastrophes, etc. C’est comme remettre l’évĂ©nement inharmonieux sur le chemin de l’éternitĂ©. Tout ce qui s’est Ă©garĂ©, nous le ramenons au centre. Nous le remettons sur le bon chemin et nous envoyons de la lumiĂšre. Plus on s’éloigne de la voie du milieu, plus on a besoin de connaissances, plus on a besoin de lumiĂšre. Pour permettre Ă  un Ă©vĂ©nement de se normaliser, notre conscience doit constamment le projeter Ă  la norme. L’évĂ©nement nĂ©gatif lui-mĂȘme peut nous aider sur le chemin chaque Ă©vĂ©nement qui n’est pas comme nous le voudrions, contient cette information nĂ©gative mais il a aussi une autre facette tout ce que nous n’aimons pas nous dit en mĂȘme temps ce que nous aimons. Nous avons donc le choix de regarder soit le cĂŽtĂ© sombre, soit le cĂŽtĂ© lumineux. Nous avons le choix de la direction vers laquelle nous dirigeons notre attention. Nous Ă©liminons simplement la possibilitĂ© que quelque chose de mauvais puisse se produire en dehors de notre conscience ; et nous gardons seulement toutes les possibilitĂ©s de ce que nous aimerions qu’il arrive. En fait, lorsque nous sommes bien formĂ©s, la solution vient avec le problĂšme et nous commençons Ă  normaliser la situation instantanĂ©ment, dĂšs qu’elle se produit – les yeux fermĂ©s. Pourquoi ça marche Nous pouvons voir que tout dans le monde a une nature particulaire et ondulatoire. Et tout se dĂ©cide du cĂŽtĂ© de l’onde et le cĂŽtĂ© de la particule ne fait que suivre. Nous savons maintenant que nous devons crĂ©er une onde lumineuse rĂ©sonnante, un bio-signal avec notre conscience, afin d’interfĂ©rer avec le cĂŽtĂ© ondulatoire des Ă©vĂ©nements. En d’autres termes, c’est une question de rapiditĂ© de traitement de l’information, une question de rapiditĂ© de pensĂ©e. Pour que la guĂ©rison se produise, par exemple, la vitesse de traitement des informations sur l’état de santĂ© doit ĂȘtre plus rapide que la vitesse de traitement des informations sur l’état de la pathologie. Il suffit de s’attaquer Ă  la partie ondulatoire de l’évĂ©nement inharmonieux, c’est-Ă -dire la pathologie, pour qu’elle revienne Ă  la normale. Ensuite, une fois qu’il est harmonisĂ©, le cĂŽtĂ© particule doit suivre l’onde modifiĂ©e. Le processus de normalisation Normaliser un Ă©vĂ©nement ne signifie pas le remplacer par un nouveau. Nous savons que tous les Ă©vĂ©nements du monde ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© créés par une impulsion d’amour dans la co-crĂ©ation du CrĂ©ateur et de l’Homme. Ils sont toujours conformes Ă  la norme et sont appelĂ©s prototype original . Ils existent au niveau fondamental et apparaissent comme des possibilitĂ©s au niveau matĂ©riel. Chaque Ă©vĂ©nement est créé avec un nombre infini de possibilitĂ©s. Et c’est notre conscience qui choisit quelle possibilitĂ© sera matĂ©rialisĂ©e par la Loi de l’Attraction. Et le taux de rafraĂźchissement de la rĂ©alitĂ© est de 17x/sec. Ce prototype original contient la lumiĂšre informationnelle qui peut ĂȘtre transmise par une conscience structurĂ©e Ă  un Ă©vĂ©nement Ă  normaliser. Dans ce processus, la lumiĂšre informationnelle fonctionne comme un pochoir qui superpose l’état normal d’un Ă©vĂ©nement Ă  un Ă©vĂ©nement actuel qui n’est pas normal ; et le normalise de cette maniĂšre. Les sĂ©quences numĂ©riques fonctionnent exactement comme cela. Le Sentiment de la PrĂ©sence Normalement, nous ne considĂ©rons pas la prĂ©sence » comme une Ă©motion, mais si nous y regardons de plus prĂšs, nous pouvons constater que nous sentons clairement si nous sommes prĂ©sents ou non, elle est clairement un indicateur de notre alignement avec l’Âme, elle est clairement un indicateur de la structuration de notre conscience. Alors que les Ă©motions les plus courantes sont principalement liĂ©es Ă  des Ă©vĂ©nements sur le plan physique, l’émotion de la prĂ©sence se produit lorsque notre mental est en veille et que notre Âme prend le contrĂŽle ! Dans la langue anglaise, nous avons le mot awareness » qui indique le mĂȘme Ă©tat nous ne sommes pas pris par des systĂšmes de croyances collectives, des dĂ©clencheurs Ă©motionnels, etc. ; nous pouvons donc ĂȘtre prĂ©sents Ă  ce qui est sans aucun jugement ; une pure vigilance sans aucune implication personnelle. Dans cet Ă©tat, notre conscience est structurĂ©e et notre perception est objective, non entachĂ©e par les filtres subjectifs d’une conscience non structurĂ©e. Habituellement, l’homme utilise les Ă©motions pour contrĂŽler l’Âme, c’est lĂ  que se situe le problĂšme. Mais avec l’émotion de la prĂ©sence, c’est une autre histoire. » M. Keshe Cela veut dire aussi que l’émotion de la prĂ©sence est une des Ă©motions les plus proches de l’Âme. Qu’est-ce qu’un rĂȘve ? Normalement, nous considĂ©rons un rĂȘve comme quelque chose d’irrĂ©el, une illusion. La science du plasma nous dit qu’un rĂȘve indique une interaction entre notre Âme et l’Âme de la personne que nous voyons dans notre rĂȘve lorsque nous dormons, ni l’ñme ni le corps dorment, mais seulement le mental. Ainsi, pendant ce temps, la partie active du mental est suspendue et l’interaction de l’Âme avec une autre Âme est enregistrĂ© par la partie passive du mental. C’est pourquoi nous pouvons nous souvenir des rĂȘves. Mais lorsque nous nous souvenons du rĂȘve dans ce que l’on appelle l’état de veille », la partie active de l’esprit avec la conscience reprend alors le dessus et peut dĂ©former ce que la partie passive a vu. Bien sĂ»r, plus notre conscience est structurĂ©e, plus nous nous souviendrons de l’interaction originale entre les Ames. RĂȘve et voyage de l’Âme DĂšs que notre conscience sera structurĂ©e, elle ne superposera pas les croyances inconscientes Ă  l’interaction entre les deux Âmes. À ce moment-lĂ , nous nous souviendrons de la partie objective de l’interaction entre les Âmes. En mĂȘme temps, nous pourrons interagir avec toute Âme que nous pourrions rencontrer dans l’espace au niveau objectif, celui de l’Âme. En fait cela veut dire que le rĂȘve n’est qu’un Ă©vĂšnement rĂ©el – les deux Âmes se rencontrent vraiment. Nous pourrons Ă©galement percevoir les conditions de l’endroit oĂč nous sommes arrivĂ©s dans l’espace et notre Âme, mĂȘme sans l’implication de notre mental rationnel, adaptera notre corps en temps rĂ©el Ă  la nouvelle condition de vie ; ainsi, nous restons parfaitement adaptĂ©s Ă  l’endroit oĂč nous nous trouvons Ă  tout moment L’application de ces comprĂ©hensions changera toute notre civilisation car le mĂȘme processus d’adaptation suivra mĂȘme les changements les plus infimes de notre environnement – ici sur terre ou ailleurs – pour adapter immĂ©diatement notre physique afin d’ĂȘtre toujours dans une condition physique parfaite et agrĂ©able. Le chauffage artificiel, l’éclairage, l’énergie pour les transports, etc. Et il y a un autre avantage Ă  structurer notre conscience lorsque nous comprenons l’interaction entre deux Âmes, nous pouvons dĂ©libĂ©rĂ©ment rĂȘver de n’importe quelle Âme que nous souhaitons et nous la rencontrerons rĂ©ellement ! En fait, pendant que nous vivons notre vie de vision tunnel », notre Âme est en interaction et en communication avec tout ce qui existe – seulement, nous n’en sommes pas conscients Ă  cause de la vision tunnel ; nos croyances inconscientes surtout celles qui affirment que nous sommes limitĂ©s filtrent la plus grande partie de celle-ci. L’Âme est toujours aux commandes en arriĂšre-plan ; ainsi, lorsque nous disons oh, j’étais juste lĂ  quand ceci et cela s’est produit », la rĂ©alitĂ© est que l’Âme nous a emmenĂ©s lĂ  pour que nous puissions apprendre quelque chose. L’Émotion de la position Ici, sur le plan physique, nous nous orientons Ă  l’aide de notre vision ainsi que des dispositifs d’orientation diffĂ©rĂ©e comme un GPS. Ces technologies ne sont pas utilisables dans l’espace. Cependant, l’Âme a la possibilitĂ© de percevoir la structure et la force de l’interaction avec d’autres entitĂ©s, ce qui lui donne la possibilitĂ© de dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment la localisation rĂ©elle. Notre dĂ©sir d’ĂȘtre en prĂ©sence d’une certaine personne, est d’une intensitĂ© de champ plus Ă©levĂ©e que la manifestation physique dans des endroits. De toute façon, les coordonnĂ©es oĂč se trouve une personne ne sont pertinentes que sur le plan matĂ©riel. C’est donc l’intensitĂ© du champ de notre souhait qui nous mĂšnera Ă  l’Âme que nous dĂ©sirons voir. L’émotion de la position, mĂȘme si elle nous est largement inconnue, est assez frĂ©quente dans le rĂšgne animal. Un exemple est la façon dont les lionnes chassent les antilopes chaque lionne sait exactement oĂč se positionner autour du troupeau d’antilopes ; puis elles attendent et soudain elles se dirigent toutes vers une seule cible. Tout cela se passe en silence ; aucune des lionnes n’est vue en train de communiquer avec les autres pour coordonner la chasse. Elles connaissent simplement leur position individuelle par rapport Ă  la position des autres lionnes et des antilopes. Nous voyons la mĂȘme chose dans un essaim d’oiseaux ou un banc de poissons ; quand des centaines d’entre eux se dĂ©placent comme un seul ĂȘtre. Les oiseaux migrateurs, en particulier les oies, savent oĂč et quand rencontrer les autres, et chacun connaĂźt sa place dans la volĂ©e et se dĂ©place comme un seul ĂȘtre – personne ne dirige le contrĂŽle des mouvements. Et comment les oiseaux trouvent-ils l’arbre exact oĂč ils ont nichĂ© l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente Ă  leur retour? Nous pensions qu’ils suivaient les champs magnĂ©tiques de la Terre. Mais ces champs changent constamment, seul l’arbre reste en place ; il semble donc que les cigognes soient reliĂ©es Ă  l’Âme d’un arbre particulier pour lui revenir. C’est comme si l’arbre les appelle constamment – et elles suivent l’appel comme l’appel d’un amoureux. Nos pieds Nous trouvons Ă©galement un systĂšme de positionnement dans nos pieds et dans l’oreille interne – le premier est responsable de l’équilibre du corps entier, le second du positionnement de la tĂȘte. Le pied, le petit orteil plus prĂ©cisĂ©ment, est le grand Ă©quilibreur. Il dĂ©cide des proportions de notre corps, de l’emplacement de nos masses, de nos muscles et de nos organes et de notre position verticale. Et ces systĂšmes de positionnement fonctionnent de maniĂšre totalement indĂ©pendante de notre implication volontaire – l’alliance parfaite entre le corps et l’Âme. Les mains et les doigts Nos doigts sont nos antennes ; nous les utilisons pour absorber l’énergie de l’univers beaucoup plus rapidement que par tout autre moyen physique. Leur forme et leur position dĂ©terminent les Ă©nergies qui sont absorbĂ©es et la maniĂšre dont ces Ă©nergies doivent ĂȘtre converties. Nous Ă©mettons Ă©galement des Ă©nergies de maniĂšre ponctuelle.
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Or, la raison nous recommande de ne rien tenir pour vrai, dont on ne puisse dĂ©montrer la vĂ©ritĂ© ; alors, la raison s'oppose-t-elle Ă  toute forme de croyance ? Le problĂšme est particuliĂšrement aigu dans le cas des croyances religieuses croire en une religion, en effet, c'est accepter en sa crĂ©ance des articles de foi qui non seulement semblent ne pas pouvoir ĂȘtre dĂ©montrĂ©s, mais qui vont Ă  l'encontre de la logique mĂȘme de la dĂ©monstration. Ainsi, ĂȘtre chrĂ©tien, c'est croire en la Sainte TrinitĂ© ; or, comment un ĂȘtre pourrait-il ĂȘtre Ă  la fois triple et un ? C'est aussi croire que le Christ Ă©tait Ă  la fois homme et fils de Dieu cela semble contradictoire, cela semble absurde. Aussi bien dans son fondement accorder sa confiance sans preuves que dans son dĂ©tail les articles de foi, la croyance religieuse semble rĂ©clamer de nous que nous suspendions l'usage de notre raison il faudrait en somme accepter pour vrai ce qui est manifestement aberrant. Mais ne peut-on, au contraire, penser qu'il y a des choses qui excĂšdent les pouvoirs de notre raison, qu'il serait vaniteux de penser que ce qui semble absurde pour nous l'est en soi ? En d'autres termes, ne serait-il pas plus raisonnable de renoncer Ă  Ă©riger la raison humaine en juge de toutes choses, en lui reconnaissant ses propres limites ? Et rĂ©ciproquement, ne peut-on penser qu'une forme de croyance religieuse puisse se maintenir dans les limites de la raison ? Peut-ĂȘtre alors la contradiction entre la raison et la croyance n'est-elle qu'apparente ; mais en ce cas, il nous faudra dĂ©montrer que ce qui excĂšde la raison n'est pas nĂ©cessairement contraire Ă  la L'articulation de la foi et de la raison1. Il faut reconnaĂźtre les limites de la raison humaineFaut-il admettre comme allant de soi la contradiction entre la croyance et la raison ? La raison ne peut-elle, Ă  l'Ă©vidence, que prouver l'absurditĂ© de la foi, et la foi rĂ©clame-t-elle indubitablement que nous abandonnions lĂ  toute rationalitĂ© ? Il existe, cela n'est guĂšre douteux, des croyances absurdes celles qui portent sur des objets de savoir et qui viennent contredire des dĂ©monstrations fermement Ă©tablies. Je puis bien croire que la Lune est habitĂ©e, et ĂȘtre prĂȘt Ă  en mettre ma main au feu, ma sincĂ©ritĂ© ne fait rien Ă  l'affaire une telle croyance vient contredire l'ordre des raisons, elle n'a pas grand sens, et n'a pour se justifier que la force de ma conviction subjective. Mais prĂ©cisĂ©ment la foi religieuse, quant Ă  elle, n'est pas absurde, en ceci que la raison peut produire un discours rationnel Ă  son revient Ă  saint Thomas d'Aquin d'avoir voulu articuler ce que le sens commun oppose la croyance religieuse ne rĂ©clame pas de nous l'ignorance, et la raison ne parle pas contre la RĂ©vĂ©lation. Selon saint Thomas, en effet, rien dans la religion rĂ©vĂ©lĂ©e c'est-Ă -dire dans la Bible comme parole de Dieu transmise aux hommes ne vient contredire la raison pour preuve, le thĂ©ologien peut raisonner Ă  partir des articles de foi – si la RĂ©vĂ©lation Ă©tait absurde, une thĂ©ologie rationnelle serait impossible, et tel n'est justement pas le cas. Cependant, si les articles de foi ne sont pas purement et simplement irrationnels, ils excĂšdent toutefois les pouvoirs de comprĂ©hension de la raison humaine. Mais ce qui n'est pas intelligible pour nous n'est pas inintelligible en soi si nous ne comprenons pas tout, la RĂ©vĂ©lation est pour Dieu l'Ă©vidence mĂȘme. Et prĂ©cisĂ©ment, si c'est Dieu lui-mĂȘme qui a mis la raison en l'homme, alors la religion ne peut pas nous commander d'en suspendre l'usage exiger de nous ce qu'on nomme la foi du charbonnier » lequel figure celui qui croit sans avoir des raisons de croire, ce serait, en fait, aller Ă  l'encontre de la bontĂ© des Ɠuvres de Dieu. Le croyant doit donc faire usage de sa raison, tout en reconnaissant qu'elle est limitĂ©e et qu'elle ne peut pas tout Il faut dĂ©montrer autant que faire se peut les articles de la foiLe croyant devra, par consĂ©quent, chercher Ă  dĂ©montrer ce qui est dĂ©montrable, et accepter que tout ne le soit pas, parce qu'il est un ĂȘtre fini et que son pouvoir de comprĂ©hension est Ă©galement fini. Dans son infinie bontĂ©, le CrĂ©ateur nous a rĂ©vĂ©lĂ© dans le texte saint des vĂ©ritĂ©s que nous n'aurions pas pu saisir par nos seules forces pour saint Thomas d'Aquin donc, la foi Ă©claire la raison autant que la raison Ă©claire la foi. Ainsi, s'il reconnaĂźt qu'il y a bien des mystĂšres de la foi », c'est-Ă -dire des propositions que notre raison ne peut dĂ©montrer, saint Thomas entend en revanche indiquer des voies » qui permettent Ă  cette mĂȘme raison de poser l'existence de Dieu. Il ne s'agit pas Ă  proprement parler de dĂ©monstrations, mais d'un cheminement oĂč rien n'est contraire Ă  ce que notre raison peut lĂ©gitimement accepter. Ainsi, cette derniĂšre peut admettre que tout ce qui est n'est que du possible, qui aurait pu ne pas ĂȘtre il n'y a rien dans le monde, qui soit absolument nĂ©cessaire, parce que ce monde lui-mĂȘme aurait pu ne pas ĂȘtre. Or, le possible ne peut de lui-mĂȘme passer au rĂ©el, et cela Ă©galement la raison peut le reconnaĂźtre sans se contredire il faut donc qu'il y ait un ĂȘtre nĂ©cessaire, qui soit cause de la rĂ©alisation du possible, c'est-Ă -dire de son passage Ă  l' Thomas donne ainsi cinq voies diffĂ©rentes que peut prendre la raison, et qui l'amĂšneront toutes Ă  comprendre que l'existence de Dieu n'est pas irrationnelle. La difficultĂ©, c'est que ces chemins reposent tous, Ă  des degrĂ©s divers, sur des prĂ©supposĂ©s eux-mĂȘmes indĂ©montrĂ©s ou sur des circularitĂ©s logiques par exemple ici sur la prĂ©supposition que le monde aurait pu ne pas ĂȘtre. Mais alors, si les voies de la dĂ©monstration ne satisfont en fait pas pleinement Ă  l'exigence rationnelle, faudra-t-il aller contre saint Thomas et admettre une bonne fois que nous n'avons aucune raison de croire, bref, que la croyance Ă©chappe au domaine de la raison ? Est-il rationnel alors de soutenir que je crois sans avoir d'autre raison de croire, que la confiance que j'accorde Ă  la RĂ©vĂ©lation ? Mais que vaut cette confiance, si elle ne repose sur rien d'objectif, et en quoi diffĂšre-t-elle alors de celui qui croit sans raison aucune que la Lune est habitĂ©e ?II. De l'impossibilitĂ© d'une preuve de l'existence de Dieu aux postulats de la raison1. Toute preuve de l'existence de Dieu est impossibleC'est Kant, dans la Critique de la raison pure, qui le premier a montrĂ© pourquoi aucune preuve de l'existence de Dieu ne pourrait jamais nous ĂȘtre donnĂ©e. Certes, je puis bien avoir un concept de Dieu ; mais je ne peux jamais dĂ©duire l'existence du seul concept – pour reprendre un exemple cĂ©lĂšbre, le concept d'un billet de banque dans ma poche est exactement le mĂȘme, que le billet y soit ou pas. Pour ĂȘtre assurĂ© qu'un objet rĂ©el correspond Ă  mon concept, que donc ce concept n'est pas une forme vide, il faut un contenu intuitif seule la perception peut m'apporter la preuve qu'il existe bien quelque chose qui correspond dans le rĂ©el au concept que j'ai dans mon entendement. Or, percevoir, c'est toujours et nĂ©cessairement percevoir dans le temps et dans l'espace tous les objets perçus sont situĂ©s Ă  un point de l'espace et du temps ; mais Dieu, dans la dĂ©finition mĂȘme que j'en ai, est un ĂȘtre Ă©ternel il est hors du temps et ubiquitaire il n'est d'aucun point de l'espace. Par dĂ©finition donc, je ne pourrai jamais percevoir Dieu ; je n'aurai alors jamais de contenu intuitif pour remplir le concept que je possĂšde. D'oĂč la conclusion que Kant en tire on peut certes penser Ă  l'existence de Dieu, mais on ne pourra jamais la connaĂźtre ; en d'autres termes, on ne peut, sans contradiction, espĂ©rer en faire un objet de savoir – c'est-Ă -dire nous ne pourrons jamais la est alors le point capital si nous n'aurons jamais aucune preuve rationnellement admissible de l'existence de Dieu, alors les articles de la foi ne sont pas les objets d'un savoir possible, et voilĂ  qui suffit Ă  distinguer la croyance religieuse des autres formes de convictions subjectives. Celui qui croit qu'il existe d'autres planĂštes habitĂ©es dans l'univers n'en sait rien nous n'en avons Ă  prĂ©sent aucune preuve objective ; mais cette absence de preuve est une absence de fait, et non de droit une planĂšte, fĂ»t-elle lointaine, est dans le temps et dans l'espace, elle peut ĂȘtre l'objet d'une intuition sensible, c'est-Ă -dire d'une perception possible. La connaissance progresse, ce qui Ă©tait une simple croyance peut devenir un savoir Ă  prĂ©sent et tel n'Ă©tait pas le cas Ă  l'Ă©poque de Kant, nous savons que ni la Lune, ni Mars ne sont habitĂ©es. Il en va tout autrement de la foi religieuse elle porte sur des objets qui, par dĂ©finition, ne seront jamais des objets de savoir, en sorte qu'il faut selon Kant distinguer l'opinion objet d'un savoir possible et la foi qui Ă©chappe Ă  tout savoir. 2. Refus de la position sceptiqueLa croyance n'est donc pas un concept univoque il existe des modalitĂ©s distinctes de la conviction. Mais alors, s'il est absurde de persister Ă  croire ce que la raison a dĂ©montrĂ© comme Ă©tant faux, que faire de la foi religieuse, oĂč la raison est impuissante Ă  dĂ©montrer quoi que ce soit ? Faut-il reconnaĂźtre que la croyance en un Dieu est dĂ©nuĂ©e de tout fondement rationnel et que la raison doit nous contraindre Ă  ne plus y croire ? Non pas la raison humaine n'est pas seulement impuissante Ă  dĂ©montrer l'existence de Dieu, elle est tout autant incapable de dĂ©montrer son inexistence, en sorte qu'il n'est pas plus ou pas moins rationnel d'affirmer que Dieu existe, que d'affirmer qu'il n'existe pas. Dans les deux cas, il s'agit de foi et non de connaissance ; ces croyances ne sont donc pas plus contraires Ă  la raison l'une que l'autre, pourvu seulement qu'elles demeurent ce qu'elles sont – non des savoirs, mais des croyances qui, comme telles, ont conscience de l'insuffisance de leurs fondements. Pour ne pas ĂȘtre contraire Ă  la raison, la croyance religieuse doit donc demeurer seulement ce qu'elle est, une foi que rien ne vient dĂ©montrer ; c'est quand elle fait sienne l'orgueilleuse prĂ©tention d'une certitude apodictique » c'est-Ă -dire d'un savoir nĂ©cessairement vrai qu'elle va Ă  l'encontre de ce que la raison peut pur point de vue thĂ©orique, donc et ici thĂ©orique signifie tout ce qui se rapporte Ă  la connaissance », les grandes questions de la foi religieuse la croyance en l'existence d'un Dieu, en l'immortalitĂ© de l'Ăąme sont purement et simplement indĂ©cidables, et le demeureront Ă  jamais. La croyance excĂšde entiĂšrement la raison, au sens oĂč la raison est impuissante Ă  prendre parti pour, ou contre elle. Le plus raisonnable serait-il alors d'adopter une position sceptique, en affirmant que rien ne venant dĂ©montrer l'existence de Dieu, non plus que son inexistence, il serait sage de suspendre notre jugement, en reconnaissant que nous n'en savons rien et n'en pouvons rien savoir ? Du point de vue thĂ©orique, donc, ce scepticisme semble la seule position rationnellement admissible puisque nous n'en saurons jamais rien, autant suspendre notre jugement et rĂ©puter une bonne fois pour toutes les questions que pose la foi comme Ă©tant indĂ©cidables. Toutefois, ce scepticisme suppose que le seul usage possible de la raison, c'est la connaissance – en termes kantiens que l'intĂ©rĂȘt thĂ©orique fait le tout de l'intĂ©rĂȘt de la raison. Or, ce que Kant va montrer, c'est justement que tel n'est pas le Les postulats de la raison pure pratiqueEn plus de l'intĂ©rĂȘt thĂ©orique qui se rĂ©sume en une question Que puis-je savoir ? », la raison est en effet animĂ©e d'un intĂ©rĂȘt pratique » oĂč la question devient Que dois-je faire ? ». Or, ce que nous dit notre raison, c'est que nous devons faire notre devoir, et d'abord en traitant toujours autrui comme une fin en soi, et non comme un moyen pour nous ce que la loi morale commande, c'est de ne pas se servir d'autrui pour satisfaire nos dĂ©sirs ; en d'autres termes, un acte sera moral s'il peut ĂȘtre voulu par tout ĂȘtre raisonnable sans contradiction aucune. Certes, ma sensibilitĂ© m'ouvre au plaisir et Ă  la peine il n'y a de plaisir ou de souffrance que sensibles ; mais je ne suis pas un animal, je ne suis pas qu'un ĂȘtre de sensibilitĂ© j'ai une raison, laquelle me commande de faire mon devoir, mĂȘme si je n'en ai pas envie, mĂȘme si ce devoir compromet mon bonheur ici-bas. Et tel est le point tout dans l'expĂ©rience atteste qu'en ce monde, l'union du bonheur et de la moralitĂ© est impossible. Comme l'affirme Kant, l'histoire montre assez qu'ici-bas, les justes sont punis, et que triomphent ceux qui ont su ne pas s'embarrasser de trop de scrupules. L'exemple kantien est celui de cet homme qui refuse de faire un faux tĂ©moignage pour accuser un innocent, alors que ce mensonge lui est ordonnĂ© par le Prince parce qu'il n'a pas voulu ĂȘtre injuste, et parjure, il finira condamnĂ© Ă  consĂ©quent, il semble bien y avoir une contradiction entre ce que la raison ordonne fais ton devoir quel qu'en soit le prix et notre lĂ©gitime aspiration au bonheur – car s'il est indigne d'un ĂȘtre raisonnable d'ignorer son devoir au nom de son dĂ©sir d'ĂȘtre heureux, il serait dĂ©sespĂ©rant pour un ĂȘtre fini et sensible donc ouvert au plaisir et Ă  la peine de sacrifier son bonheur au commandement moral. Ainsi donc, celui qui au nom de la dĂ©fense de son bonheur accepte de ne pas faire son devoir, celui-lĂ  s'avĂšre immoral et indigne de ce bonheur mĂȘme ; et celui qui fait son devoir malgrĂ© tout se montrera digne d'un bonheur
 qu'il aura pourtant sacrifiĂ© ! Il y a bien lĂ , et Ă  l'Ă©vidence, une contradiction. Cette contradiction, Kant la rĂ©sout par ce qu'il nomme les postulats de la raison pure pratique » il faut faire son devoir envers et contre tout, mĂȘme au prix du malheur ; et il faut espĂ©rer qu'un Dieu juste et bon rĂ©compensera ailleurs et plus tard celui qui a fait son devoir, en lui accordant le bonheur dont il s'est montrĂ© digne. Ni l'existence de Dieu, ni l'immortalitĂ© de l'Ăąme ne sont dĂ©montrĂ©es par la raison thĂ©orique celle qui se prĂ©occupe du savoir ; mais elles deviennent des exigences de la raison pratique, c'est-Ă -dire des postulats. Rien ne permet de dire, du point de vue thĂ©orique, que Dieu existe ou qu'il n'existe pas ; mais si nous posons qu'il n'existe pas, alors nous serons amenĂ©s Ă  dĂ©sespĂ©rer et Ă  ne plus vouloir faire notre devoir. ConclusionTelle est, du moins, la conclusion posĂ©e par Kant si la raison thĂ©orique ne pourra jamais dĂ©montrer l'existence de Dieu, la raison pratique l'exige et la postule. Croire, ce n'est donc pas renoncer Ă  l'usage de la raison, Ă  condition que cette croyance ait Ă©tĂ© Ă©purĂ©e de tous les prĂ©jugĂ©s dogmatiques croire, c'est savoir qu'on ne sait pas, mais conserver l'espĂ©rance que le juste sera un jour rĂ©compensĂ© de n'avoir pas abdiquĂ© l'exigence de la droiture et de la justice. La croyance religieuse est donc conforme Ă  la raison, quand elle prend la forme d'une espĂ©rance je ne sais pas s'il existe un Dieu juste et bon qui rĂ©compensera ailleurs et plus tard les efforts faits ici et maintenant par l'homme vertueux ; je ne le sais pas et je n'en saurai jamais rien, mais il n'est pas absurde de l'espĂ©rer – davantage mĂȘme un tel espoir est conforme Ă  la raison au point d'ĂȘtre nĂ©cessaire Ă  tout ĂȘtre raisonnable, mĂȘme Ă  celui qui ne croit pas. Je puis fort bien, en effet, ne pas croire en Dieu ; mais mĂȘme l'athĂ©e qu'il l'avoue ou qu'il l'ignore ne peut, selon Kant, trouver dĂ©sespĂ©rante l'idĂ©e qu'un Dieu rendra raison du mal, compensera nos souffrances, et assurera la conjonction, impossible sur Terre, du bonheur et de la vertu. CroyanceQue Tout Objet A Une Âme Solution. RĂ©ponses mises Ă  jour et vĂ©rifiĂ©es pour le niveau CodyCross Sous L Ocean Groupe 26 . Solution. Croyance que tout objet a une Ăąme Solution . A N I M I S M E "ĂȘtre TirĂ© À Quatre __ "Lieu OĂč Le Fleuve Atteint La Mer . CodyCross Sous L Ocean Groupe 26. Toutes les rĂ©ponses Ă  CodyCross Sous L Ocean. DĂ©finition Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin d’aide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross Croyance que tout objet a une Ăąme rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Sous l’ocĂ©an Groupe 26 Grille 5ANIMISME Disce que tu penses sur croyance que toute objets Ă  une Ăąme pour que les autres utilisateurs connaissent ton opinion et puissent avoir plus d'infos tout en partant de ton Ă©valuation. Te voilĂ  une liste de derniers commentaires sur ce sujet publiĂ©s sur ce social network. Exprime ton opinion sur croyance que toute objets Ă  une Ăąme sur Twitter . Ici, tu peut exprimer ton
SpiritualitĂ© et dĂ©veloppement personnel La spiritualitĂ© n'est pas un systĂšme religieux, mais une expĂ©rience naturelle qui permet Ă  l'ĂȘtre de s'Ă©panouir dans sa vĂ©ritable grandeur Alain Boudet Dr en Sciences Physiques RĂ©sumĂ© La spiritualitĂ© n'est pas un systĂšme religieux ou une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l'ĂȘtre humain. Elle est indĂ©pendante de toute croyance, religion ou dogme. Elle consiste Ă  reconnaitre l'existence de notre Moi vĂ©ritable, de notre ESSENCE, et Ă  apprendre Ă  nous laisser guider par elle. C'est donc la dĂ©couverte d'une autre dimension de nous-mĂȘme, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu'Ă  ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e par l'expĂ©rience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre Ă©tat intĂ©rieur qui se caractĂ©rise alors par la joie et la libertĂ©. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une Source d'Ă©nergie et Ă©lĂšve notre Ă©tat vibratoire. Nous sommes invitĂ©s Ă  rĂ©aliser cet Ă©tat en observant les jeux de l'Ă©go, ses rĂ©sistances, et en cultivant la confiance et le lĂącher-prise. Des clĂ©s pratiques telles que l'observation de nos sentiments et la mĂ©ditation sont suggĂ©rĂ©es. Contenu de l'article Le voyage vers Soi RelĂącher l'emprise de la personnalitĂ© L'appel de notre Essence Le lĂącher-prise La confiance en notre Essence Les stratĂ©gies de rĂ©sistance de l'Ă©go DĂ©veloppement spirituel Le dĂ©veloppement spirituel passe par le corps Un passage dĂ©routant S'abandonner Ă  la joie VĂ©ritĂ© et libertĂ© Vivre dans l'instant Évolution de la conscience L'univers et le divin En savoir plus Annexes Vous ĂȘtes un soleil SpiritualitĂ©, science et religion Quelques clĂ©s pratiques pour le dĂ©veloppement spirituel Il rĂšgne une grande confusion dans les esprits sur ce qu'est la spiritualitĂ©. Cet article a pour vocation de contribuer Ă  la dissiper. La spiritualitĂ© n'est pas une religion. Elle n'est pas non plus un sujet d'Ă©tude culturelle sur les croyances des peuples primitifs. La spiritualitĂ© est une fonction vivante naturelle de l'ĂȘtre humain. Le mot spiritualitĂ© recouvre des sens bien diffĂ©rents selon les personnes. Pour certaines personnes, la spiritualitĂ© dĂ©signe un systĂšme de croyances et de rituels religieux. La spiritualitĂ© d'un chrĂ©tien passe par le respect des dogmes et des rituels de l'Ă©glise chrĂ©tienne. D'autres considĂšrent la spiritualitĂ© comme un ensemble de coutumes sociales que les populations ont Ă©laborĂ©es pour trouver la force de dĂ©passer les Ă©preuves de la vie et se rassurer. Elle donne un sens Ă  leur existence et offre des exutoires Ă  leur crainte des puissances naturelles et Ă  leur peur de la mort. Ce serait donc une sorte d'habillage culturel un peu artificiel et puĂ©ril que chaque civilisation s'est inventĂ©. On dit aussi parfois de quelqu'un qu'il est spirituel, ce qui signifie qu'il a de l'esprit, qu'il nous amuse. Aucun de ces aspects ne sera dĂ©veloppĂ© ici. Mon but n'est pas de rĂ©aliser une enquĂȘte encyclopĂ©dique, linguistique, ethnologique ou sociologique Ă  ranger dans un coin du cerveau ou sur une Ă©tagĂšre. Il est d'apporter une connaissance vivante qui nous permette de nous Ă©panouir pleinement. Dans cet article, la spiritualitĂ© est envisagĂ©e comme une autre dimension de nous-mĂȘme, une fonction naturelle comme manger, boire ou penser, que nous avons Ă  dĂ©couvrir et Ă  dĂ©velopper, comme on peut dĂ©velopper son intellect ou sa mĂ©moire. La spiritualitĂ© est une voie d'Ă©veil et de croissance, une façon d'explorer nos dimensions Ă  la fois plus profondes et plus Ă©levĂ©es. Nous vivons un moment oĂč l'humanitĂ© Ă©volue spirituellement de façon spectaculaire en se dirigeant vers la rĂ©alisation de son essence et de sa raison d'ĂȘtre. Il est donc urgent que ces connaissances soient mises Ă  la disposition de tous. C'est le rĂŽle qu'on pourrait logiquement attendre de la part de l'Ă©ducation publique, mĂ©diatique ou religieuse, mais c'est en vain. Heureusement, il existe de nombreux ouvrages et Ă©coles de sagesse qui traitent de cette question, auxquels nous pouvons nous abreuver. En voici une synthĂšse introductive. Le voyage vers Soi Tant que nous fonctionnons de façon automatique en remplissant nos taches les unes aprĂšs les autres, nous ne laissons pas une vĂ©ritable place Ă  la spiritualitĂ©. La spiritualitĂ© apparait dans notre vie dĂšs que nous commençons Ă  porter attention Ă  nos insatisfactions et nos aspirations, Ă  nos sentiments et sensations, et que nous nous demandons quelle est vĂ©ritablement le sens de notre vie. Pourquoi dois-je affronter des contrariĂ©tĂ©s? Pourquoi toutes ces difficultĂ©s Ă  traverser? A quoi a servi tout ce que j'ai rĂ©alisĂ©, Ă  quoi sert ce que je fais? Quelle est ma place dans cette vie? Lorsque nous nous demandons si nous sommes bien Ă  notre place, nous reconnaissons implicitement que nous sommes faits pour ĂȘtre Ă  une place plutĂŽt qu'Ă  une autre. Nous percevons qu'il existe en nous un MOI vĂ©ritable et authentique et que nous sommes ou non en concordance avec lui. De plus, si nous sommes en concordance, nous nous sentons Ă  notre place, nous nous sentons bien. Sinon, nous cherchons Ă  trouver cette concordance dont nous pouvons avoir Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©s par les circonstances. Ce MOI est notre Essence. On le nomme aussi le SOI. Ce SOI est masquĂ© ou entravĂ© par une autre identitĂ© que nous avons construite sous l'influence de notre Ă©ducation. On la nomme la personnalitĂ©. La spiritualitĂ© consiste Ă  reconnaitre l'existence de notre ESSENCE et Ă  lui permettre de se manifester et de se dĂ©velopper. On se met Ă  son Ă©coute, on dialogue avec elle afin de faire connaissance intime, et on crĂ©e les conditions pour qu'elle puisse prendre sa vraie place. Lorsque cette dĂ©marche est effectuĂ©e avec patience, persĂ©vĂ©rance, conviction et confiance, elle apporte des rĂ©compenses inattendues, telles que joie, libertĂ©, et bien d'autres choses "magiques". La dĂ©couverte de notre Essence et de la spiritualitĂ© ressemble Ă  l'exploration d'un pays inconnu. Imaginez que vous vivez en Europe avant la "dĂ©couverte" de l'AmĂ©rique. Vous connaissez bien l'Europe, ses habitants, ses coutumes, mais vous vous demandez s'il existe vraiment des terres au-delĂ  de la mer. Certains affirment qu'il n'y en a Ă©videmment aucune, car cela ne peut pas exister, sinon, tout le monde le saurait. Ils se moquent de ceux qui croient que ces terres sont bien rĂ©elles et qui rĂȘvent de s'embarquer pour les dĂ©couvrir. Ils les jugent naĂŻfs, fous ou prĂ©tentieux. Peut-ĂȘtre ĂȘtes-vous de ceux qui ignorent les railleries et suivent l'appel du cƓur sans se soucier du qu'en-dira-t-on? Vous ĂȘtes de ceux qui pensent que la meilleure façon d'avoir une rĂ©ponse aux interrogations est de se rendre compte par soi-mĂȘme, en allant voir. De la mĂȘme façon, nous pouvons dĂ©couvrir notre pays intĂ©rieur, notre Essence, par l'exploration, le ressenti et l'observation. L'attitude expĂ©rientielle est le processus mĂȘme du dĂ©veloppement spirituel. Toutefois, nous pouvons tirer parti de l'expĂ©rience des pionniers. Rien ne nous oblige Ă  nous mettre en route uniquement sur la base de rumeurs qui peuvent s'avĂ©rer illusoires et fantaisistes, ou Ă  faire le voyage seuls et sans repĂšres. Nous pouvons nous prĂ©parer Ă  ce voyage. Nous pouvons ĂȘtre aidĂ©s et guidĂ©s dans notre dĂ©marche par ceux qui ont rapportĂ© honnĂȘtement leurs expĂ©riences et leurs observations. Lorsque Christophe Colomb a racontĂ© qu'il avait dĂ©couvert l'AmĂ©rique, on aurait pu douter de ses paroles et pensĂ© qu'il avait lui-mĂȘme inventĂ© cette histoire. Or il ramenait avec lui des objets, des livres, et mĂȘme des amĂ©rindiens qui attestaient son voyage. De la mĂȘme façon, ceux qui souhaitent expĂ©rimenter la dimension spirituelle tireront profit des rencontres avec ceux qui ont dĂ©jĂ  parcouru le chemin. Certains ĂȘtres Ă©clairĂ©s ont transmis leurs connaissances et ont Ă©crit des guides de voyages dont cet article s'inspire. Certains d'entre nous repoussent ces rĂ©cits en disant qu'ils n'y croient pas. Mais il n'est pas nĂ©cessaire de croire en des vĂ©ritĂ©s Ă©tablies. Processus de dĂ©couverte expĂ©rimentale, la spiritualitĂ© est indĂ©pendante de toute croyance, religion ou dogme. Il suffit de s'embarquer pour dĂ©couvrir. Et dans le voyage spirituel, il est possible de voguer un peu, s'arrĂȘter, faire demi-tour, repartir, voguer un peu plus. RelĂącher l'emprise de la personnalitĂ© S'il existe en nous un Moi vĂ©ritable, pourquoi n'est-il pas naturellement apparent et manifeste? Pourquoi notre dimension spirituelle n'est-elle pas installĂ©e d'emblĂ©e? Pourquoi nous faut-il un effort pour la dĂ©couvrir? Parce que c'est Ă  ce prix qu'elle peut se dĂ©velopper et prendre de la force, telle un muscle que l'on entraine par l'exercice physique et qui se dĂ©veloppe en affrontant une force antagoniste, une rĂ©sistance. En rĂ©alitĂ©, notre Essence Ă©tait manifestement prĂ©sente Ă  notre naissance. Mais par la suite elle a Ă©tĂ© recouverte par la personnalitĂ© que nous nous sommes construite au cours de notre vie. La personnalitĂ© est la rĂ©sistance qui s'oppose au muscle de l'esprit. Elle est constituĂ©e de nos comportements, habitudes, coutumes, culture, style de vie, rĂšgles idĂ©ales de "bonne" conduite, etc. Nous l'avons Ă©laborĂ©e peu Ă  peu, de façon inconsciente, en rĂ©action aux situations et Ă©vĂ©nements plus ou moins douloureux que nous avons vĂ©cus et aux influences diverses que nous avons reçues. C'est un vĂȘtement que nous avons tissĂ©, qui a Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour que nous soyons acceptĂ©s et aimĂ©s dans ce monde. C'est le personnage que nous avons adoptĂ© pour paraitre Ă  l'image de ce qu'on attendait de nous. C'est un dĂ©guisement, un masque le mot personnalitĂ© vient de Persona, mot Ă©trusque signifiant masque de théùtre. Malheureusement, le plus souvent, notre personnalitĂ© ignore, dĂ©laisse ou repousse notre Essence. Nous sommes tellement habituĂ©s Ă  ignorer notre Essence, Ă  agir et penser selon notre personnalitĂ©, que nous avons oubliĂ© qu'elle n'est qu'un dĂ©guisement momentanĂ©, un accessoire de théùtre, un vĂȘtement social, et nous avons l'impression qu'elle est rĂ©ellement nous-mĂȘmes. Nous sommes trĂšs attachĂ©s Ă  notre personnalitĂ© car nous pensons que c'est grĂące Ă  elle que nous pouvons ĂȘtre acceptĂ©s et reconnus. Nous avons peur d'ĂȘtre rejetĂ©s si nous l'abandonnons et nous dĂ©ployons beaucoup d'efforts pour nous conformer Ă  elle et nous sentir dignes d'ĂȘtre aimĂ©s. Lorsque nous ne recevons pas les rĂ©compenses de notre effort, nous nous sentons non respectĂ©s, blessĂ©s. Ces rĂ©actions Ă©motionnelles nĂ©gatives sont le signe de notre attachement Ă  la personnalitĂ©. Afin de permettre Ă  notre Essence de reprendre sa place et de se dĂ©ployer, il est nĂ©cessaire de dĂ©serrer l'emprise de notre personnalitĂ© qui nous pousse Ă  contrĂŽler nos Ă©motions et comportements et Ă  bloquer notre spontanĂ©itĂ©. RelĂącher la personnalitĂ©, c'est nous autoriser Ă  ĂȘtre plus spontanĂ©s dans nos comportements, Ă  la façon de l'enfant. Le petit enfant vit ses Ă©lans dans l'Ă©nergie du moment et dans la confiance - du moins tant qu'on ne lui forge pas une personnalitĂ© en rĂ©primant ces tendances. Quand vous rĂ©agissez comme des enfants, comme le veut votre ĂȘtre intĂ©rieur, votre conscience vous dit "non, il ne faut pas. Je suis un grand professeur, je n'ai pas le droit de me laisser aller". S'il vous plait, dĂ©sorganisez ce comportement extĂ©rieur. Quand vous ne travaillez pas au niveau de votre mental, vous ĂȘtes plus prĂšs de votre c?ur. Vous dansez. Vous ĂȘtes dans la plaisanterie. Laissez tomber votre personnalitĂ©! Quand vous ĂȘtes dans la plaisanterie et dans la joie, vous prenez toutes les choses avec aise comme le font les enfants... La spiritualitĂ©, ce n'est pas se dire disciple de tel grand maĂźtre. C'est se relĂącher. C'est ĂȘtre honnĂȘte avec soi-mĂȘme, trĂšs clair, sans ambiguĂŻtĂ©, sans hypocrisie. L'appel de notre Essence Comment nous rendre compte que nous relĂąchons la personnalitĂ©? Comment pouvons-nous sentir que nous sommes en accord avec nous-mĂȘmes et que nous faisons place Ă  notre Être intĂ©rieur? L'Être intĂ©rieur se manifeste Ă  nous par nos sentiments et nos sensations. Lorsque nous sommes en rĂ©sonance avec lui, que nous laissons couler en nous sa vibration, nous ressentons de la lĂ©gĂšretĂ©, de la satisfaction, nous respirons plus librement, nous nous sentons ouverts. Au contraire, lorsque nous l'ignorons, nous sommes envahis par de la frustration, de la tristesse, du dĂ©couragement, de la colĂšre ou de la rage. Ces sentiments de malaise sont des signaux d'appel de notre Être intĂ©rieur, mais nous ne les reconnaissons gĂ©nĂ©ralement pas comme tels. Nous prĂ©fĂ©rons accuser les autres ou les circonstances d'en ĂȘtre la cause. En consĂ©quence nous luttons pour nous protĂ©ger de ces circonstances et des autres, ou pour les modifier. Nous Ă©coutons les revendications et les exigences de notre petit moi, que nous prenons pour les nĂŽtres, et nous ne prĂȘtons pas attention aux aspirations plus profondes de notre Essence. Les dĂ©sirs de l'Ă©go la personnalitĂ© sont accompagnĂ©s de la crainte de ne pas parvenir Ă  ses fins. S'il ne rĂ©ussit pas, s'il n'est pas Ă  la hauteur, il s'estime sans valeur, incompĂ©tent, lĂąche, ridicule, etc. Il est constamment dans le jugement. Afin de satisfaire son idĂ©al illusoire, nous sommes en permanence dans l'effort et dans la lutte. A la longue, nous Ă©prouvons du ressentiment envers la vie qui nous demande tant, pour peu de rĂ©sultats. Si nous arrivons au rĂ©sultat escomptĂ©, c'est sans garantie de durĂ©e et de sĂ©curitĂ©, car il y a la crainte constante de perdre ce que nous avons acquis. Cela provoque des tensions dans le corps et dans l'esprit, nous nous fatiguons, ressentons de la lassitude, et parfois nous craquons ou nous dĂ©primons. La stratĂ©gie de lutte pour devenir quelqu'un n'est pas une bonne voie pour trouver la joie et le bonheur. Quand nous craquons, qu'est-ce qui craque en nous? C'est l'Ă©difice artificiel que nous avons construit, et que nous voulons maintenir coute que coute, ce sont les croyances de l'Ă©go, la personnalitĂ© trop prĂ©sente. Quand nous sommes en dĂ©pression, cela signifie que l'Ă©nergie s'est retirĂ©e afin de ne plus contribuer Ă  ce jeu qui ne nous convient pas. Notre corps nous impose de lĂącher prise. Cela peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique et mĂȘme salutaire si nous en saisissons le sens. Mais gĂ©nĂ©ralement, nous ne reconnaissons pas l'existence de l'Être intĂ©rieur et les modalitĂ©s de son fonctionnement, et nous pensons qu'il n'y a pas d'autre issue que de nous rĂ©signer Ă  notre condition insupportable ou de mourir. "Craquer" est le moyen qu'emploie l'Être intĂ©rieur pour nous rappeler Ă  l'ordre et se faire reconnaitre. Toutefois, il n'est pas nĂ©cessaire d'aller jusqu'Ă  cette brutale secousse pour le reconnaitre et lĂącher prise. Cela peut ĂȘtre amenĂ© en douceur si nous nous engageons consciemment et avec dĂ©termination dans cette voie, en Ă©tant attentif Ă  nos sentiments et nos sensations. Le lĂącher-prise LĂącher prise, c'est lĂącher notre emprise sur nos activitĂ©s et nos attitudes. C'est discerner celles qui ne nous conviennent pas, mais auxquelles nous nous accrochons, et nous laisser guider par notre Essence. C'est nous dĂ©tacher de nos aspirations illusoires et souvent vaines soufflĂ©es par l'Ă©go pour son profit. LĂącher prise, c'est accepter de ne plus ĂȘtre le conducteur et le seul maitre Ă  bord, et de passer le volant Ă  l'Ă©lan de vie intĂ©rieur. Par exemple, c'est renoncer Ă  avoir une vie programmĂ©e et annoncĂ©e d'avance. Dans un roman de Henri Gougaud, L'homme Ă  la vie inexplicable, le personnage principal voit sa vie s'orienter chaque jour vers des aventures qu'il ne souhaitait pas. Il avait d'autres projets. Mais les circonstances en ont dĂ©cidĂ© autrement. En acceptant de se laisser guider par elles, il a dĂ©couvert une vie bien plus formidable que celle qu'il avait programmĂ©e. Dans le quotidien, c'est renoncer Ă  vouloir obtenir un rĂ©sultat Ă  tout prix obtenir tel poste, obtenir que quelqu'un vous cĂšde quelque chose, .., basĂ© sur la volontĂ© farouche de rĂ©ussir je veux y arriver. Car par une Ă©coute attentive de soi, nous pourrions nous rendre compte que vouloir n'est pas notre vrai objectif. Par exemple, nus voulons rĂ©ussir pour ĂȘtre apprĂ©ciĂ©, donc le vrai objectif, c'est ĂȘtre apprĂ©ciĂ©, et il provient de notre peur d'ĂȘtre rejetĂ©. Cette peur est dictĂ©e par l'Ă©go, la personnalitĂ©. Lorsque nous donnons place Ă  l'Essence, elle disparait. Bien entendu, la persĂ©vĂ©rance en vue d'un objectif est une vertu trĂšs apprĂ©ciable; mais il est judicieux de l'appliquer Ă  la direction indiquĂ©e par l'Essence, qui nous mĂšne vers la joie et le bonheur, au lieu de la peine et du ressentiment. Parce qu'elles n'ont cessĂ© de remplir leurs fonctions familiales et sociales contraignantes, certaines personnes ont l'impression qu'elles ont travaillĂ© toute leur vie, et qu'elles se sont oubliĂ©es. Mais qui en nous a oubliĂ© qui? Notre personnalitĂ© a oubliĂ© notre ĂȘtre profond, notre Essence, tout simplement. En rĂ©alitĂ©, elle nous a rĂ©guliĂšrement envoyĂ© ses signaux, ses appels, mais nous les avons ignorĂ©s, nous n'avons pas voulu les entendre, nous avons mĂȘme luttĂ© contre pas le droit de craquer, d'ĂȘtre fatiguĂ©,... Or la bonne nouvelle est celle-ci. Si vous percevez cette impression de vous ĂȘtre oubliĂ©, c'est une nouvelle conscience de vous qui Ă©merge. C'est signe que vous commencez Ă  vous Ă©couter. Vous entrez Ă  nouveau en relation avec votre Essence. Toutefois, restez en conscience, ne l'oubliez pas le lendemain, commencez Ă  faire de cette Ă©coute de vous-mĂȘme une des lignes de conduite principales de votre vie. Il se pourrait que cela vous apporte du bonheur! Dans votre vie, Ă  quel moment avez-vous eu l'occasion de ressentir les signaux et appels de votre Essence? Tout d'abord, nous percevons des sentiments de lassitude, d'insatisfaction, d'oubli de soi, de dĂ©calage. Si alors nous nous autorisons un peu de temps pour sentir et ĂȘtre Ă  l'Ă©coute, si nous renonçons un moment Ă  vouloir agir coute que coute, mĂȘme si c'est sous l'effet de la fatigue, si nous cessons de vouloir remplir notre programme, nous percevrons ce Ă  quoi nous aspirons vraiment. C'est le moment crucial du lĂącher-prise. Nous aspirons peut-ĂȘtre Ă  nous reposer, peut-ĂȘtre Ă  rĂ©aliser quelque chose qui nous semble un rĂȘve trop beau. En tout cas, c'est quelque chose qui nous fait du bien, et qui n'apparait pas comme une contrainte, comme une tache Ă  accomplir. C'est quelque chose qui procure de la joie, de la sĂ©rĂ©nitĂ© ou peut-ĂȘtre l'enthousiasme de crĂ©er. Malheureusement, nous repoussons souvent ces idĂ©es issues de notre Essence profonde comme quelque chose d'irrĂ©alisable ou de fantaisiste. La confiance en notre Essence Ayant compris comment s'exprime l'Essence par nos sentiments, et vĂ©cu quelques moments de lĂącher-prise, nous devons maintenant dĂ©cider de rĂ©pondre au quotidien Ă  cet appel vers le bien-ĂȘtre et l'harmonie procurĂ©s par l'alignement Ă  l'Essence. DĂ©cider d'ĂȘtre heureux pourrait paraitre une Ă©vidence, mais ce n'est pas si simple, car il faut vaincre, ou plutĂŽt ignorer, notre besoin de contrĂŽler notre vie, les avis et opinions de notre entourage, les injonctions de notre Ă©ducation, et beaucoup de nos idĂ©es prĂ©conçues. Mais si nous laissons tomber nos rĂ©sistances, nos doutes, nos apprĂ©hensions, cela devient simple. C'est aussi simple que de passer le volant de la voiture Ă  un chauffeur et de se laisser conduire sans savoir quelle est sa destination avec un conducteur infiniment sage et intelligent. Cela nĂ©cessite d'accepter de s'en remettre Ă  lui. Cela nous confronte Ă  l'inconnu. Quel est le sentiment qui nous permet de nous laisser conduire sereinement par quelqu'un d'autre? C'est la confiance. Il peut vous sembler que vous faites facilement confiance Ă  un conducteur qui vous conduit, mais avez-vous pensĂ© qu'en rĂ©alitĂ© vous contrĂŽlez visuellement le trajet? La vĂ©ritable confiance, celle du lĂącher-prise, c'est d'accepter de vous laisser conduire les yeux fermĂ©s? Ça dĂ©pend par qui, bien sĂ»r. Mais nous parlons de votre Essence, n'est-ce pas! L'Essence est comme un habitant invisible dans votre maison, un hĂŽte qui est lĂ  depuis toujours, patient et sans exigence, mais habitĂ© du dĂ©sir que vous puissiez dĂ©velopper le meilleur de vous-mĂȘme. C'est la meilleure amie que puissiez avoir. S'ouvrir Ă  la transformation, faire confiance, s'en remettre Ă  son Être intĂ©rieur, n'exige donc pas de fournir un nouvel effort pour atteindre un nouvel Ă©tat. Il n'y a pas Ă  lutter et Ă  s'astreindre Ă  des exercices ou des rites. Bien au contraire, c'est cesser de lutter contre soi-mĂȘme, c'est cesser d'agir de façon dĂ©sordonnĂ©e et inconsciente. Il y a seulement un effort d'attention. D'abord ĂȘtre sĂ»r de vouloir le changement et accorder son attention Ă  cet objectif. Puis tourner son regard vers un personnage de rang supĂ©rieur Ă  notre personnalitĂ©, notre Être intĂ©rieur. Ce n'est rien d'autre que porter une attention plus grande et plus fine Ă  soi-mĂȘme, de devenir conscient de soi et de ses sensations, et de cesser d'agir de façon automatique. Les stratĂ©gies de rĂ©sistance de l'Ă©go VoilĂ  donc pour nous la possibilitĂ© de nous extraire de nos souffrances et difficultĂ©s, et de laisser place Ă  la joie. Cela semble tout Ă  fait merveilleux et notre premiĂšre rĂ©action est gĂ©nĂ©ralement que nous devrions adopter cette voie. Or, dans la rĂ©alitĂ© pratique, cette dĂ©cision soulĂšve bien des hĂ©sitations et des rĂ©sistances, car elle nous demande un changement radical. Sommes-nous prĂȘts Ă  changer? Sommes-nous vĂ©ritablement prĂȘts Ă  faire confiance Ă  notre chauffeur divin? Sommes-nous prĂȘts Ă  nous laisser conduire sans savoir oĂč il nous mĂšne? Ou bien avons-nous de bonnes raisons de ne pas lĂącher prise et de continuer Ă  suivre nos habitudes? Les excuses Nous trouvons souvent des excuses pour remettre Ă  plus tard notre intention de suivre les indications de notre ĂȘtre intĂ©rieur. Nous sommes trop impliquĂ©s dans nos actions, nos "responsabilitĂ©s" et nos "devoirs" pour accorder du temps Ă  la perception de nos Ă©motions et de nos sensations. Pourtant, cela n'est pas une technique difficile rĂ©servĂ©e aux experts en yoga. Nous accorder de l'attention est tellement simple que nous pensons que ce n'est pas important, et pris dans notre train-train, nous le faisons passer au second plan. Par exemple, si nous sommes fatiguĂ©s ou malades, nous pourrions Ă©couter les signaux de notre corps qui nous demandent de nous reposer. Mais notre Ă©go nous souffle que ce n'est pas possible et nous dĂ©tournons notre attention Tu n'as pas le droit de t'arrĂȘter, tu dois assumer tes responsabilitĂ©s, sinon les autres ne seront pas contents. Si tu ne fais pas ceci, tu auras ensuite beaucoup de retard, tu seras dĂ©passĂ©, tu te sentiras impuissant. Tu seras mal jugĂ©, tu ne dois pas perdre la face vis-Ă -vis des autres, etc. Qui cherche ainsi des excuses en nous? C'est notre personnalitĂ© qui cherche Ă  poursuivre son programme propre, selon ses convictions et ses rĂšgles. Ces scĂ©narios de l'Ă©go sont fondĂ©s sur la crainte, le manque de confiance. La peur de perdre et de manquer L'une des craintes les plus rĂ©pandues est la peur de perdre. Lorsque tout semble aller plutĂŽt bien, cette peur n'est pas forcĂ©ment consciente. Je n'ai rien Ă  perdre. Mais lorsque survient une incitation Ă  changer changer d'attitude, de pensĂ©e, de relation, de mĂ©tier, de lieu, etc, elle se manifeste par la rĂ©sistance. Tout changement entraine forcĂ©ment une perte changer de maison, c'est perdre la jouissance de l'ancienne. Changer de mĂ©tier, c'est perdre l'ancien. Changer d'habitudes, c'est renoncer aux anciennes et aux repĂšres qu'elles procurent. Se marier, c'est perdre sa solitude. C'est aussi perdre la possibilitĂ© de choisir un autre partenaire. Si je perds ma maison, mon partenaire, mon mĂ©tier, vais-je en retrouver un autre. Je risque de manquer d'argent, de sĂ©curitĂ©, d'amour. Ainsi la peur de perdre est accompagnĂ©e de la peur de manquer. Or sous un autre aspect, changer, c'est aussi gagner la nouveautĂ© qui s'introduit dans notre vie, peut-ĂȘtre meilleure, plus grandiose, plus magnifique, plus chaleureuse. Et si cette nouveautĂ© est en rapport avec notre mieux-ĂȘtre, elle mĂ©rite d'ĂȘtre sĂ©rieusement considĂ©rĂ©e. L'ĂȘtre intĂ©rieur nous invite au mieux-ĂȘtre en nous guidant dans l'instant prĂ©sent, tandis que l'Ă©go se rĂ©fĂšre au passĂ©, et s'inquiĂšte du futur. Changer, c'est accepter de mourir au passĂ© pour renaitre au prĂ©sent. La peur du bonheur Si l'on est convaincu que l'on a rien Ă  perdre et tout Ă  gagner, il peut sembler absurde d'avoir peur de gagner. Pourtant, cette crainte est insidieuse et frĂ©quente. Beaucoup de personnes ont construit leur quotidien dans la lutte pour survivre, en effectuant des taches, en rĂ©solvant des difficultĂ©s, en combattant leur maladie, au point qu'ils se sont identifiĂ©s Ă  ces actions. Imaginer qu'ils ont la santĂ©, de l'argent, de l'amour les rends nerveux car ils ressentent le vide, ils ne savent plus qui ils sont, ils sont perdus et ils ont l'impression de ne plus exister. Que peuvent-ils faire de ce bonheur s'ils n'ont plus de souffrance ou de problĂšme Ă  traiter? A titre d'exercice, imaginez, au choix, qu'on vous procure le moyen de bĂ©nĂ©ficier d'un long sĂ©jour dans le pays de vos rĂȘves. Ou si vous prĂ©fĂ©rez, le meilleur compagnon ou compagne correspondant Ă  votre idĂ©al. Ou bien, une grosse somme d'argent. Puis interrogez-vous. Seriez-vous prĂȘt Ă  dĂ©laisser vos occupations, vos habitudes? Vous sentez que l'exemple vous fait baver d'envie, ou suscite du plaisir. Si en mĂȘme temps, vous sentez monter quelques rĂ©ticences et inquiĂ©tudes, ce sont des peurs de l'Ă©go. Sommes-nous prĂȘts Ă  assumer la joie, la santĂ©, les relations fraternelles? Sommes-nous prĂȘts Ă  nous voir beaux, belles, et rayonnants? Certains sont trĂšs dĂ©rangĂ©s par cette idĂ©e. Cela vient que cela comporte une responsabilitĂ©, celle de vivre et de prendre sa place pleinement. Bien que cela se fasse naturellement, notre personnalitĂ© est Ă  nouveau confrontĂ©e par de vieilles blessures, des mĂ©moires oĂč ĂȘtre en lumiĂšre nous attirait la jalousie ou l'inimitiĂ©, ou mĂȘme la haine. Une culpabilitĂ© d'ĂȘtre heureux peut aussi ĂȘtre prĂ©sente, car tellement de gens sont dans la difficultĂ© et la douleur. Ai-je le droit d'aller bien alors que les autres souffrent autour de moi? Vais-je ĂȘtre mal vu, classĂ© dans les nantis, rejetĂ©? La peur de l'inconnu La peur de changer rĂ©sulte du fait que nous ne savons pas vers quoi le prĂ©sent nous conduit. Nous avançons dans l'inconnu et cet inconnu nous inquiĂšte. Nous ne faisons pas confiance aux poteaux indicateurs et au chauffeur intĂ©rieur. En quoi l'inconnu peut-il nous faire peur? Nous ne nous sentons pas en sĂ©curitĂ©. Dans quoi suis-je entrainĂ©? Quel sort cela me rĂ©serve-t-il? C'est la peur de perdre son intĂ©gritĂ©, peur de ne plus exister en tant qu'ĂȘtre sain et entier. L'inconnu nous semble dangereux et menaçant. Par contraste, nous avons appris Ă  nous situer en tant que personnalitĂ© avec nos rĂŽles sociaux. Nous avons bĂąti notre vie, parfois durement, en construisant des repĂšres mĂ©tier, famille, relations, etc qui nous permettent de nous sentir en sĂ©curitĂ©, du moins tant que ces repĂšres ne s'Ă©croulent pas. Aussi, nous craignons de les perdre. Nous avons peur de voir tous nos efforts anĂ©antis. Nous nous accrochons ferme Ă  ce que nous possĂ©dons parce que c'est ce que nous connaissons. LĂącher prise, c'est accepter de nous dĂ©tacher de ces repĂšres, c'est dĂ©tacher le bateau de la rive. Mais oĂč nous mĂšnera-t-il? LĂącher prise nous confronte Ă  notre attachement Ă  nos possessions. Il nous confronte aussi Ă  notre dĂ©sir de contrĂŽler toutes les circonstances de notre vie, ce qui nous donne l'illusion de la sĂ©curitĂ©. Imaginez-vous cesser ce contrĂŽle, quels sentiments surgissent en vous? Souvent, il y a la crainte d'ĂȘtre non respectĂ©, utilisĂ©, manipulĂ©, abusĂ© pour des fins Ă©goĂŻstes. Ces rĂ©sistances proviennent de vieilles blessures qui ne sont plus de mise, car elles nous maintiennent dans la coupure avec notre Essence. Rester attachĂ© Ă  la rive est un choix de vie possible. Pourquoi pas? Jusqu'Ă  ce que la petite voix intĂ©rieure intervienne en disant que nous passons notre vie sans ĂȘtre vĂ©ritablement nous-mĂȘmes, et que nous nous sommes limitĂ©s, enfermĂ©s. Et qu'une autre façon d'ĂȘtre est possible. S'autoriser Ă  lĂącher est la plus grosse difficultĂ© que nous rencontrons sur ce chemin. Cela demande de la volontĂ©, du courage et de la confiance. Toutefois, mĂȘme si nous restons attachĂ©s, le courant de vie est bien prĂ©sent en nous, et cela nous demandera Ă©nergie, peine et fatigue pour rĂ©sister Ă  sa poussĂ©e. Si nous faisons barrage, la pression se fera plus forte et nous devrons lutter de plus en plus fort. Le courant est patient et intelligent, il sait doser et Ă©valuer quand les conditions nous sont favorables. Or la Terre subit des Ă©lĂ©vations rapides d'Ă©nergie, de frĂ©quence, elle reçoit des impulsions de l'univers et cela a des rĂ©percussions sur notre corps, notre Ă©nergie et notre Être intĂ©rieur. Celui-ci est stimulĂ© de plus en plus fort. Demain les Ă©nergies seront tellement importantes qu'elles nous entraineront comme un fleuve puissant vers notre devenir. Vous ne voulez pas vous laisser entraĂźner par ce fleuve qui vous mĂšne Ă  votre destinĂ©e. Cependant, si vous aviez conscience de l'endroit oĂč il vous mĂšne, ce serait avec un immense Amour, une immense joie, que vous lĂącheriez ce Ă  quoi vous vous accrochez si dĂ©sespĂ©rĂ©ment. Si vous lĂąchez prise, si vous ĂȘtes dans l'acceptation, si vous avez enlevĂ© de vous toute crainte, toute violence, tout regret, vous aurez l'impression d'ĂȘtre une plume qui s'envole au grĂ© du vent vers sa destination. Il n'y aura donc aucune souffrance, il n'y aura que lĂ©gĂšretĂ©, joie et bonheur. L'Ă©go spirituel Il existe une stratĂ©gie bien plus subtile pour Ă©viter d'Ă©couter son Essence, c'est de croire qu'on l'Ă©coute alors qu'en rĂ©alitĂ©, c'est la personnalitĂ© qui se crĂ©e un personnage soi-disant spirituel. Une personne de ce type croit que la dĂ©marche spirituelle consiste Ă  suivre des rĂšgles de conduite et elle s'efforce d'ĂȘtre dans l'amour en pratiquant des rituels et des disciplines. Elle affiche une morale de conduite, et par lĂ -mĂȘme, elle se juge et juge Ă©galement les autres par rapport Ă  cette morale. Elle n'est donc pas dans l'Ă©coute du cƓur. Son apparence affichĂ©e de spiritualitĂ© masque sa peur du jugement. En rĂ©alitĂ©, elle cherche Ă  ĂȘtre reconnue et aimĂ©e. La personne Ă©vite de faire face Ă  ses ombres et blessures, mais un grain de sable suffit Ă  les mettre Ă  jour. L'ĂȘtre spirituel vĂ©ritable ne cherche pas Ă  prouver et Ă  dĂ©montrer. Il sait manier l'humour et la fantaisie. Il n'est pas concernĂ© par une morale extĂ©rieure imposĂ©e, car il a son guide intĂ©rieur. La discipline intĂ©rieure crĂ©e un sentiment de justesse et de dĂ©tente, tandis que la discipline imposĂ©e s'accompagne de tension intĂ©rieure. DĂ©veloppement spirituel La spiritualitĂ© est une fonction naturelle, un Ă©tat de connexion avec Soi. Mais comme cette fonction est dĂ©laissĂ©e, elle nĂ©cessite d'ĂȘtre retrouvĂ©e et dĂ©veloppĂ©e. Le dĂ©veloppement spirituel n'est pas autre chose qu'un dĂ©veloppement personnel dont le but est la reconnexion avec notre Essence. Nous portons un nouveau regard sur qui nous sommes, sur ce qu'est la vie, et nous le dirigeons sur la perception de notre Essence. Nous remettons notre personnalitĂ© Ă  sa juste place et Ă  sa juste fonction au service de l'Essence. Pour cela, nous portons attention Ă  nos sensations, nos Ă©motions et nos pensĂ©es. Nous favorisons les positives plus exactement celles qui nous Ă©lĂšvent et transformons les nĂ©gatives plus exactement celles qui nous alourdissent, car rien n'est nĂ©gatif, autrement dit nous apprenons Ă  en devenir maitres. Nous identifions nos deux voix, celle de l'Ă©go et celle de l'Essence. L'Ă©go, tant qu'il n'est pas apaisĂ©, tente d'accaparer le pouvoir et de nous couper de notre Soi, de nous diviser. C'est cette notion qui a Ă©tĂ© faussement reprĂ©sentĂ©e par le diable dia-bolo, di-viser. La voix de l'Essence nous conduit vers l'unification de notre ĂȘtre. Ces deux voix sont comme deux enfants en nous, l'un intempestif et fantasque, l'autre sage, discret et patient, qui dĂ©sirent qu'on les entende et qu'on s'occupe d'eux. Dans le dĂ©veloppement spirituel, nous choisissons de porter attention Ă  l'Essence tout en rassurant et intĂ©grant la personnalitĂ©. C'est une rééducation qui demande de mettre en Ɠuvre certaines qualitĂ©s et d'adopter certaines attitudes. Voici quelques indications. SincĂ©ritĂ© et simplicitĂ© Porter attention Ă  nos sensations et nos sentiments, c'est dresser une description objective de nous-mĂȘmes. Lorsqu'un entrepreneur veut bĂątir une maison sur un terrain inĂ©gal, occupĂ© d'arbres et de rochers, il fait d'abord l'Ă©tat des lieux pour savoir quelles sont les donnĂ©es avec lesquelles il doit compter, ce qu'il doit Ă©liminer et ce qu'il va renforcer. De mĂȘme si nous voulons nous bĂątir, il est nĂ©cessaire d'avoir une perception claire et nette de notre Ă©tat des lieux intĂ©rieur. Cela demande un regard honnĂȘte et sans complaisance. Mais contrairement Ă  l'entrepreneur, nous devons faire cet Ă©tat des lieux rĂ©guliĂšrement, car il change en permanence, et les plans de nos constructions Ă©voluent de façon vivante au fur et Ă  mesure de notre progression. Être honnĂȘte avec soi, c'est aussi faire preuve de sincĂ©ritĂ©, d'humilitĂ© et de simplicitĂ©. Le regard sur soi ne doit pas seulement rester dans notre pensĂ©e abstraite. Il doit aussi se manifester concrĂštement dans la façon de nous exprimer, d'agir, de nous comporter. Transparaissent alors les qualitĂ©s d'authenticitĂ© et d'intĂ©gritĂ©. DĂ©termination et patience La mise en pratique de l'authenticitĂ© se heurte aux peurs Ă©voquĂ©es plus haut de perte, de l'inconnu, etc. qui se manifestent sous forme de rĂ©sistances, de jugements, d'apprĂ©hensions, d'inquiĂ©tudes et demandent Ă  ĂȘtre dĂ©passĂ©es. Une apprĂ©hension qui survient lorsque nous nous avançons sur ce chemin, est de nous sentir diffĂ©rents des autres et isolĂ©s. Nous sortons du moule social, celui des conventions et des rĂšgles morales qui semblent aller de soi et qu'il est incongru de remettre en cause. Justement, nous sommes dans la remise en cause et la rĂ©vision de nos croyances. Alors que le moule social Ă©tait notre sĂ©curitĂ©, nous prenons maintenant la responsabilitĂ© de notre vie et nous assumons le chemin nouveau. Il nous semble alors - dans un premier temps - que nous avançons seul, sans soutien et sans protection et c'est trĂšs inconfortable. Cela demande dĂ©termination, persĂ©vĂ©rance et courage. On peut dire aussi que cela demande de la volontĂ©, mais ce terme est gĂ©nĂ©ralement mal compris. La volontĂ©, ce n'est pas celle de la personnalitĂ© qui veut obtenir ou rĂ©ussir Ă  tout prix ce qu'elle a imaginĂ© selon ses croyances et ses Ă©motions. C'est ĂȘtre clair dans nos choix de vie et s'y tenir. C'est dĂ©cider clairement de lĂącher prise et de nous en remettre Ă  notre Essence. Cela demande Ă©galement de la patience et de la confiance, car les changements se produisent selon l'intelligence du corps et de l'Ăąme, au rythme de ce que nous avons Ă  guĂ©rir et Ă  intĂ©grer, et non selon les dĂ©sirs impatients de la personnalitĂ©. Cesser d'accuser et de critiquer les autres Il est des situations qui sont bien plus difficiles que d'autres pour porter attention Ă  soi et Ă  son Être intĂ©rieur, pour lesquelles notre personnalitĂ© s'impose. C'est par exemple quand nous nous sentons agressĂ©s ou spoliĂ©s par d'autres personnes et que nous sommes totalement accaparĂ©s par notre Ă©motion. C'est une Ă©preuve trĂšs intĂ©ressante, car elle nous permet d'aller plus loin dans notre Ă©volution. Le travail consiste Ă  percevoir ce qui est touchĂ© en nous et ce que cela rĂ©vĂšle de nous. Nous dĂ©couvrons gĂ©nĂ©ralement une vieille blessure, une peur de manquer d'amour, d'ĂȘtre rejetĂ©, etc. Autrement dit, mĂȘme si l'agression est rĂ©elle et doit ĂȘtre traitĂ©e concrĂštement non en rĂ©action, mais en construisant le meilleur pour nous-mĂȘmes, il est encore bien plus intĂ©ressant de voir le message qu'elle nous invite Ă  considĂ©rer. Il est une manifestation de l'ĂȘtre intĂ©rieur. Les situations auxquelles nous sommes confrontĂ©s sont le reflet de quelque chose de nous. L'attitude spirituelle commence lorsque nous cessons d'accuser les autres de nos malheurs, car nous comprenons qu'ils sont le reflet de nos propres blessures. Elle commence lorsque nous cessons d'attendre des autres qu'ils satisfassent nos besoins d'amour et d'attention et que nous comprenons que nous pouvons ĂȘtre maitres de notre vie en lĂąchant prise et en nous connectant Ă  notre ĂȘtre intĂ©rieur. Avec cette comprĂ©hension, nous sommes capables d'ĂȘtre compatissants et bienveillants, ce qui n'empĂȘche pas d'exprimer son point de vue et de se faire respecter fermement. Par notre conscience Ă©largie, nous sommes capables de dĂ©velopper l'amour, nous pouvons voir en les autres des ĂȘtres blessĂ©s et maladroits certes, mais aussi avec leur partie lumineuse et leur cƓur. On tente d'Ă©viter de se laisser contrarier par quoi que ce soit, d'avoir du ressentiment, de rester dans la honte, la peur, ou le jugement. Cela permet de se maintenir Ă  une frĂ©quence Ă©levĂ©e. Si cela arrive, pas de culpabilitĂ©, nous considĂ©rons que nous sommes en apprentissage. Nous pouvons nous aider d'un exercice spĂ©cifique . Conscience et responsabilitĂ© En nous appliquant Ă  dĂ©velopper ces qualitĂ©s, nous augmentons et affinons la conscience de nous-mĂȘmes. Devenir de plus en plus conscients de ce qui se passe en nous et autour de nous est une autre façon de nommer le dĂ©veloppement spirituel. C'est prendre du recul, avoir une vue plus large et distinguer les vĂ©ritables forces derriĂšre les apparences des jeux de la vie. La conscience est la clĂ© de notre Ă©volution. Souvent, nous sommes amenĂ©s Ă  penser que nous sommes le jouet de forces extĂ©rieures incontrĂŽlables et que nos souffrances et difficultĂ©s sont causĂ©es par un hasard malchanceux ou par les autres. Ils ne nous apportent pas l'attention que nous leur demandons, empiĂštent sur notre territoire, nous sommes victimes d'une catastrophe naturelle ou de la crise Ă©conomique . Une conscience accrue nous rĂ©vĂšle avec Ă©vidence que nous sommes responsables de notre vie. Comprendre que nous sommes les acteurs de notre vie est un pas extrĂȘmement important de notre Ă©volution spirituelle. C'est peut-ĂȘtre le plus difficile Ă  comprendre et Ă  intĂ©grer, car cette notion ne fait pas partie de notre culture et de notre Ă©ducation standard. Les difficultĂ©s que nous vivons sont l'expression des aspects de nous non rĂ©solus qui demandent Ă  ĂȘtre apaisĂ©s et guĂ©ris. Être responsables de notre vie consiste Ă  nous demander ce que ces difficultĂ©s veulent nous faire comprendre. Quel message notre Essence cherche-t-elle Ă  nous communiquer? . Notre rĂ©gĂ©nĂ©ration et notre transformation dĂ©pendent de nous. En expĂ©rimentant et comprenant cette loi de fonctionnement, nous devenons maitres de notre vie nous ne sommes plus des victimes, mais des crĂ©ateurs. Se regarder avec tendresse Devenir un observateur lucide sur soi-mĂȘme et regarder en face nos qualitĂ©s et nos zones ombrageuses ne signifie pas que nous devons comptabiliser nos dĂ©fauts et imperfections et nous en sentir honteux ou coupables. Cette attitude ne ferait que contribuer Ă  entretenir d'autres zones ombrageuses, la honte et la culpabilitĂ© par exemple. En connexion avec son ĂȘtre intĂ©rieur, l'observateur se comporte comme un parent attentif au dĂ©veloppement de son enfant, mĂȘlant bienveillance et rigueur. Nous nous observons avec le regard tendre d'une mĂšre qui regarde son enfant faire ses premiers pas, trĂ©bucher, tomber, s'agripper, se relever, etc. Qu'est-ce qui suscite cette tendresse? C'est de voir en l'enfant sa progression, ses apprentissages, sa croissance, sa bonne volontĂ©, sa patience, son courage. Nous observer comme un enfant signifie le faire sans jugement, avec tendresse, mais sans complaisance. Y compris quand nous sommes en colĂšre ou tristes. Verser sur soi la bienveillance et la compassion est une excellente pratique pour la guĂ©rison de notre Ăąme et l'ouverture au Soi . Être capable de ressentir la compassion envers soi-mĂȘme, c'est permettre le dĂ©ploiement et l'Ă©quilibrage en profondeur de l'Ă©nergie dans les corps physique et subtils. Rire de soi-mĂȘme Un regard tendre sur soi est le signe que nous pouvons nous voir avec du recul, comme on voit une autre personne. Alors, nous pouvons rire de nous-mĂȘmes. Nous pouvons rire de tout, car nous dĂ©tectons tous les jeux qui sous-tendent nos actions et nos attitudes peurs, pouvoir, sĂ©duction, etc. Lorsque nous nous prenons au sĂ©rieux, c'est gĂ©nĂ©ralement une rigidification du mental qui veut nous faire croire que nous sommes quelqu'un. Dans ce cas, nous ne faisons pas preuve d'honnĂȘtetĂ© ni de simplicitĂ©. Bien entendu et je le rĂ©pĂšte pour ne pas risquer d'ĂȘtre incompris, ce rire s'accompagne d'un regard tendre et aimant sur soi-mĂȘme et sur les autres. Il ne s'agit pas de moquerie. La moquerie rabaisse, l'humour Ă©lĂšve. Lorsque que le rire de quelqu'un Ă  propos de nous nous blesse et que nous ne pouvons pas nous associer Ă  ce rire, si nous nous sentons choquĂ©s, cela dĂ©cĂšle une zone d'ombre qui reste en nous. C'est donc un signal trĂšs intĂ©ressant pour progresser. Notre facultĂ© Ă  rire nous indique oĂč nous en sommes dans notre libĂ©ration Ă©motionnelle. Dans cet exposĂ© des qualitĂ©s nĂ©cessaires Ă  notre transformation, certains pourraient reconnaitre des rĂšgles morales, mais il ne s'agit pas de cela. La morale est un produit de la culture, une composante mentale de la personnalitĂ© liĂ©e Ă  nos croyances sur le bien et le mal, Ă  la notion de culpabilitĂ© et de honte. Le dĂ©veloppement spirituel est fondĂ© sur une reconnaissance de nos forces internes et de leur façon de fonctionner. C'est une reconnaissance quasi biologique et neurologique des forces et des sensations qui nous habitent. De fait, le dĂ©veloppement spirituel se traduit dans notre corps par un changement de vitalitĂ© et d'Ă©nergie. Le dĂ©veloppement spirituel passe par le corps Le corps est le lieu, la scĂšne, le rĂ©ceptacle et l'outil nĂ©cessaire des transformations spirituelles. Dans notre mode de fonctionnement ordinaire centrĂ© sur la personnalitĂ©, nous sommes mentalement tendus pour lutter et nous efforcer d'appliquer nos croyances. Ces tensions mentales se rĂ©percutent en tensions musculaires et rigiditĂ©s tissulaires qui entravent la libre circulation de l'Ă©nergie corporelle, la freinent, la dĂ©rivent ou la bloquent . Au fur et Ă  mesure que notre conscience lĂąche prise, le corps relĂąche ses tensions. Ainsi la reconnexion Ă  notre ĂȘtre essentiel s'accompagne de la remise en circulation de notre Ă©nergie vitale. Les tensions corporelles sont pour la plupart la marque d'Ă©vĂ©nements psychologiques cumulĂ©s qui les ont produites dans notre passĂ© et qui ont forgĂ© notre personnalitĂ©. Nous engager dans un autre mode de fonctionnement et dans la libĂ©ration de nos vieilles mĂ©moires peut dĂ©clencher divers processus d'Ă©limination et de guĂ©rison de ces mĂ©moires. Elles resurgissent de façon fugitive, montrant ainsi qu'elles n'ont pas Ă©tĂ© rĂ©solues, mais seulement occultĂ©es et refoulĂ©es. Le corps retrouve alors de vieilles douleurs ou malaises, et peut ĂȘtre le théùtre de divers troubles passagers fatigue, vertiges, fiĂšvre..., qui montrent qu'il se libĂšre de ces mĂ©moires, non sans en retirer une connaissance et une sensibilitĂ© nouvelles. La reconnexion Ă  l'Essence au cƓur favorise le retour Ă  la santĂ© du corps. Le corps n'est pas seulement le reflet de notre Ă©volution, il en est l'outil essentiel. Le corps est le guide prĂ©cieux de notre Ă©volution, le capteur et Ă©metteur des sensations, langage de notre ĂȘtre essentiel. Bien plus, il est le canal et le rĂ©ceptacle de l'Ă©nergie cosmique et tellurique que nous recevons par tous les sens, tous les chakras et tous les pores de la peau. En dĂ©gageant le corps de ses tensions et de ses entraves, nous permettons Ă  cette Ă©nergie du ciel et de la terre de pĂ©nĂ©trer plus facilement et plus abondamment en nous. Elle participe alors Ă  notre transformation et Ă  notre rĂ©gĂ©nĂ©ration en les accĂ©lĂ©rant et en les accentuant. Il est important que nous prenions soin du corps, afin qu'il puisse s'ouvrir largement Ă  ces Ă©nergies. Non seulement en le libĂ©rant des tensions mentales, mais aussi en l'alimentant correctement avec de la nourriture biologique et saine , et en l'entretenant physiquement par les mouvements, la respiration, le massage et l'harmonisation Ă©nergĂ©tique . C'est comme prĂ©parer la chambre nuptiale avec dĂ©licatesse et lĂ©gĂšretĂ© pour accueillir le prince et la princesse, c'est-Ă -dire nous-mĂȘmes rĂ©unissant Ă  la fois le masculin et le fĂ©minin . Certains disent que le corps est le temple de l'Ăąme. Parce que de nombreuses Ă©coles de spiritualitĂ© ou de religion ont nĂ©gligĂ© et mĂȘme rejetĂ© le corps comme quelque chose de mauvais, il est bon de redire que l'ĂȘtre intĂ©rieur a besoin du corps pour se manifester, que c'est grĂące Ă  lui que nous pouvons vivre sur terre, aller toujours plus loin dans notre expĂ©rience, et retirer des enseignements prĂ©cieux . Pour les personnes Ă  l'esprit scientifique, remarquons que cette loi est gĂ©nĂ©rale. Par exemple des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques comme la lumiĂšre, ou une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e ne sont rendues visibles ou manifestĂ©es que si elles interagissent avec la matiĂšre, c'est-Ă -dire avec un Ă©cran, une surface ou des particules pour la lumiĂšre, une antenne pour la TV . Un passage dĂ©routant RĂ©surgence de vieilles Ă©motions Les processus d'Ă©limination peuvent non seulement faire ressurgir des sensations corporelles inconfortables, mais Ă©galement des sentiments et Ă©motions liĂ©s Ă  de vieilles mĂ©moires qui se libĂšrent. Ce phĂ©nomĂšne est plutĂŽt dĂ©routant, car au lieu de nous sentir mieux selon l'idĂ©e que nous nous faisons du processus, nous nous sentons parfois fatiguĂ©s, ou dĂ©couragĂ©s, ou tristes. Cela donne nous donne l'impression de rĂ©gresser vers des Ă©tats d'impuissance plutĂŽt que vers la joie et le bonheur. Or ces nouveaux phĂ©nomĂšnes surviennent justement aprĂšs une pĂ©riode oĂč nous avons constatĂ© des rĂ©sultats positifs qui ont dĂ©veloppĂ© notre confiance dans le courant de vie, Ă  un moment oĂč nous commençons Ă  comprendre et Ă  ressentir le lĂącher-prise. Et, parce qu'ils nous sont inconnus, ils nous surprennent, nous mettent dans l'inconfort et sĂšment le doute sur le bien-fondĂ© de notre attitude. La raison d'ĂȘtre de ces rĂ©surgences est que ces mĂ©moires n'ont pas Ă©tĂ© traitĂ©es correctement dans le passĂ© et qu'elles ont besoin d'ĂȘtre guĂ©ries. GuĂ©rir ces sentiments et images signifie leur faire face au lieu de les Ă©viter et les accueillir avec bienveillance et compassion au lieu de les juger et d'en avoir peur . Impression de vide Nous sommes tellement habituĂ©s Ă  travailler dur et Ă  lutter pour construire notre vie, prĂ©server notre identitĂ© et nos biens, qu'en cessant de lutter et de rĂ©soudre des difficultĂ©s, nous nous trouvons bizarres. Cela peut nous donner l'impression de vide. Nous ne savons pas quoi faire, nous avons l'impression de ne plus exister. La lutte engagĂ©e par notre Ă©go employait beaucoup de notre temps et de notre Ă©nergie et nous nous sentons perdus parce que ces repĂšres habituels ont disparu. Le vide s'installe aussi dans la communication et les Ă©changes avec les amis. Car il nous semble peu Ă  peu que ce que nous Ă©changions n'est que superficialitĂ© et bavardage creux. Parler des choses habituelles nous ennuie. En recherchant notre Essence, nous avons besoin d'Ă©changer sur des choses essentielles, de façon authentique. Nos proches ne comprennent pas toujours notre nouvelle attitude et nous pouvons parfois nous sentir plus seuls. Confiance et dĂ©termination Dans les contes de hĂ©ros, qui pour la plupart sont une allĂ©gorie du voyage vers son Essence le trĂ©sor Ă  conquĂ©rir ou la princesse Ă  retrouver, ce passage difficile est dĂ©crit sous forme de tentations et de difficultĂ©s qui font dĂ©vier le hĂ©ros de sa mission initiale. Dans ce passage, il se sent sĂ©parĂ© et abandonnĂ© de l'humanitĂ©, de ses maitres et de Dieu. Il le traverse et va vers la victoire par la confiance dans son chemin et sa dĂ©termination. Si nous perdons confiance, nous retombons dans notre ancien fonctionnement. Si nous avons vraiment confiance dans le processus, nous accueillons ce qui se prĂ©sente Ă  nous, mĂȘme si les circonstances deviennent difficiles pour un moment. Nous savons que ce sont des Ă©purations nĂ©cessaires, mais passagĂšres. Notre rayonnement nouveau nous attire de nouveaux amis, et certains amis fidĂšles peuvent se rĂ©vĂ©ler diffĂ©rents de ce que nous croyions, nous dĂ©cevoir ou nous Ă©merveiller. Le vide que nous ressentons n'en est pas un. Il est simplement rempli d'une qualitĂ© diffĂ©rente que nous ne savons pas bien reconnaitre. Nous devons apprendre Ă  en percevoir la saveur. Or au fond de nous, nous la connaissons dĂ©jĂ . Nous l'avons connue quand nous Ă©tions enfant. Dans ces moments, nous ne cherchions pas Ă  rĂ©ussir quelque chose ou obtenir un rĂ©sultat, nous vivions l'instant prĂ©sent. Lorsque vous ressentez le vide et l'ennui, cĂ©lĂ©brez ce vide, cĂ©lĂ©brez l'ennui. Un ocĂ©an de lumiĂšre vit en vous, un mouvement trĂšs profond de l'ĂȘtre qui sait tout ce qui est Ă  venir, tout ce qui a Ă©tĂ© et tout ce qui existe. Cela est loin d'ĂȘtre passif... La lumiĂšre qui vous habite est loin d'ĂȘtre passive. Si vous la reconnaissez, elle prend son expansion. S'abandonner Ă  la joie Au fur et Ă  mesure que nous lĂąchons prise, que nous nous abandonnons aux directives de notre Essence, nous nous libĂ©rons des peurs, des soucis, et nous devenons plus lĂ©gers, plus dĂ©tendus. Nos illusions se dissolvent et sont remplacĂ©es par une rĂ©alitĂ© bien plus exaltante. Nous nous sentons unis Ă  la nature, aux autres, Ă  l'univers. Notre conscience s'accroit, notre Ă©nergie s'Ă©lĂšve en frĂ©quence vibratoire. C'est ce qu'on nomme le processus d'Ă©veil. La joie permanente, sans objet, qui rĂ©sulte d'un alignement profond avec le Soi, est nommĂ©e la grĂące. L'Ă©tat de grĂące est un Ă©tat intĂ©rieur innĂ©, Ă©tabli au sein mĂȘme de l'essence de votre Ăąme, respirant Ă  travers vous et Ă  travers votre divinitĂ©. Vous n'avez point Ă  acquĂ©rir l'Ă©tat de grĂące ou la grĂące, vous n'avez qu'Ă  vous y abandonner, car cette vibration divine vous appartient dĂ©jĂ , et ce vous le savez. Toute Ăąme incarnĂ©e possĂšde en elle-mĂȘme la grĂące, ce trĂ©sor, cette vibration, cette essence, ce mouvement intĂ©rieur... L'abandon Ă  la grĂące est un mouvement de fluiditĂ© divine qui se propage et se transmet. L'abandon Ă  la grĂące se situe Ă  l'opposĂ© de la lutte, de la volontĂ© et du dĂ©sir manifestĂ©s par la personnalitĂ© et l'Ă©go - ce que votre psychologie moderne appelle le moi, la personnalitĂ©, et dont vous avez besoin pour fonctionner. N'observez-vous point que vous luttez sans cesse, et que vous ĂȘtes Ă©puisĂ©s? N'observez-vous point dans votre sociĂ©tĂ© - et cela n'est point un jugement, nous vous demandons d'observer - que vous ĂȘtes constamment incitĂ©s Ă  la lutte lute de pouvoir, lutte pour conquĂ©rir l'autre, lutte pour possĂ©der encore plus de biens matĂ©riels, lutte pour l'amour, lutte pour l'argent, lutte pour la justice et ainsi de suite. Comme par miracle, des Ă©vĂ©nements nouveaux et inattendus se produisent dans notre vie, qui semblent concrĂ©tiser nos aspirations. Nouvelles rencontres, nouvelles idĂ©es, nouvelles propositions. Elles semblent se matĂ©rialiser par le magnĂ©tisme de nos pensĂ©es. Cette simultanĂ©itĂ© sans cause matĂ©rielle avĂ©rĂ©e est nommĂ©e la synchronicitĂ©. Choisir la joie On peut accĂ©lĂ©rer ce processus en cultivant la joie. Au lieu de seulement l'accueillir, on la nourrit et on l'arrose, tel un jardinier. Cultiver la joie est une façon puissante de maintenir la conscience dans des vibrations Ă©levĂ©es. Une maniĂšre pratique de le faire est de porter attention et d'arrĂȘter son regard sur les saveurs de la vie qui vous sont donnĂ©es chaque jour, et d'Ă©mettre une pensĂ©e de gratitude pour cela. Lorsque nous parlons d'amour, de confiance, de foi, de compassion, de grĂące et de gratitude, nous ne faisons pas rĂ©fĂ©rence Ă  des concepts intellectuels. La compassion, ce n'est pas une idĂ©e en vogue; c'est une Ă©nergie qui crĂ©e d'amples oscillations dans le tissu de votre univers. La grĂące, c'est une Ă©nergie palpable que l'on peut percevoir et employer dans le monde qui nous entoure. La foi et la confiance ne sont pas des promesses, ni des ententes Ă  respecter. Il s'agit de frĂ©quences qui animent chaque respiration que vous prenez dans la sphĂšre physique ainsi que chaque inspiration et expiration de votre Ăąme dans la sphĂšre divine. La gratitude n'a rien Ă  voir avec les marques de politesse que l'on vous inculque, enfants; c'est une reconnaissance Ă©nergĂ©tique face Ă  l'univers qui affirme que vous ĂȘtes en alignement sur la Source. Et l'amour n'est pas un dĂ©bordement romantique ou religieux; il est, essentiellement, l'Ă©nergie qui anime l'ensemble de la CrĂ©ation. VĂ©ritĂ© et libertĂ© SpiritualitĂ©, science et religion La spiritualitĂ© n'a rien d'une vĂ©ritĂ© toute faite, prĂȘte Ă  avaler. Elle invite chacun Ă  dĂ©couvrir qui il est en profondeur et Ă  se former sa propre vĂ©ritĂ©. Au contraire, la religion enseigne des vĂ©ritĂ©s choisies par des autoritĂ©s, et demande aux adeptes de les adopter. Les autoritĂ©s dĂ©cident quels Ă©crits sont conformes Ă  sa doctrine et lesquels sont hĂ©rĂ©tiques. Des textes de rĂ©fĂ©rence disent ce qu'il faut croire et ce qu'il faut rejeter. Les personnes qui enfreignent les rĂšgles Ă©dictĂ©es par ces textes sont considĂ©rĂ©es comme fautives et doivent se racheter ou ĂȘtre punies. La religion considĂšre qu'il existe un paradis qui est rĂ©servĂ© Ă  ceux qui ont fait preuve de bonne conduite, selon le jugement de Dieu ou des prĂȘtres. La spiritualitĂ© enseigne que chacun a la possibilitĂ© de s'Ă©panouir totalement, tel un bourgeon qui se dĂ©ploie et fleurit. Il le fait de maniĂšre unique selon ses capacitĂ©s, en Ă©largissant sa conscience par l'expĂ©rience et emprunte parfois des chemins dĂ©tournĂ©s parabole du fils prodigue dans la Bible. Chaque expĂ©rience est un enseignement vivant. La spiritualitĂ© conduit Ă  la pleine reconnaissance de nos capacitĂ©s physiques, Ă©motionnelles, mentales, sociales et intuitives. La rĂ©alisation de Soi se manifeste par la radiance et la beautĂ©, un paradis sur terre Ă  la portĂ©e de tous au moyen du dĂ©veloppement spirituel. Dogmes et frontiĂšres DĂšs qu'un mur s'Ă©rige, dĂšs que la moindre clĂŽture est Ă©levĂ©e, qu'une porte se ferme et qu'un interdit est Ă©dictĂ©, voyez-y la trace d'une prĂ©sence humaine non encore adulte. Barricades et rĂšglements n'ont de raison d'ĂȘtre que face aux immatures. La Science, dans les limites oĂč l'actuelle sociĂ©tĂ© humaine dominante est capable de la concevoir, demeure tout aussi dogmatique que l'Ă©tait l'ancienne approche du concept de Dieu. Un mot a simplement remplacĂ© l'autre. Lorsque vous dĂ©clarez "les scientifiques ont dit", vous agissez comme ces prĂȘtres qui dĂ©claraient autrefois "Dieu a dit", coupant court Ă  toute vellĂ©itĂ© de rĂ©flexion autonome. L'approche de la Sagesse ne peut quant Ă  elle, s'espĂ©rer que par la pĂ©nĂ©tration de cette question "la Vie en moi, que dit-elle?" La recherche de notre Essence nous entraine Ă  Ă©couter notre Être intĂ©rieur, Ă  dĂ©couvrir ce que nous sommes profondĂ©ment. Nous percevons ce qui est juste pour nous au lieu d'adopter les avis qui nous sont dictĂ©s par notre famille, nos amis, la religion, le sociĂ©tĂ©, les mĂ©dias. Aller Ă  la rencontre de Soi, c'est aussi dĂ©couvrir notre propre vĂ©ritĂ©. C'est Ă  vous de discerner ce qui, dans votre cƓur, a la rĂ©sonance de la VĂ©ritĂ©. La VĂ©ritĂ© ne peut ĂȘtre trouvĂ©e qu'au cƓur de votre ĂȘtre, et il vous revient d'entreprendre cette quĂȘte dans votre recherche de la lumiĂšre. Toute information donnĂ©e est formĂ©e, en tout ou en partie, de l'opinion, de l'interprĂ©tation et, surtout, de l'intention de celui qui vous la propose comme l'authentique rĂ©alitĂ©. Lorsque nous sommes confrontĂ©s Ă  de nouvelles informations issues de l'extĂ©rieur y compris cet article que vous lisez, il est bon de les filtrer en sentant comment elles rĂ©sonnent en vous. Si l'information induit en vous de l'ouverture, de la revitalisation, de la lĂ©gĂšretĂ©, et de l'expansion, si elle n'est ni limitative ni dominatrice, alors vous pouvez la considĂ©rer avec l'esprit ouvert. Si elle induit de la crispation, de l'Ă©nervement, de la peur, ou le sentiment de vous forcer, alors, sans la rejeter, mettez-lĂ  en rĂ©serve comme une proposition qui pourra peut-ĂȘtre s'Ă©clairer plus tard, mais qui ne vous convient pas pour le moment. En trouvant notre propre vĂ©ritĂ©, nous nous libĂ©rons de l'emprise du conditionnement social et nous trouvons la libertĂ©. La libertĂ© est un Ă©tat d'ĂȘtre intĂ©rieur, et non un ensemble de conditions extĂ©rieures. Nous prenons la responsabilitĂ© de nous-mĂȘme. Au lieu de nous conformer Ă  des autoritĂ©s, nous trouvons l'autoritĂ© en nous-mĂȘme. D'ailleurs autoritĂ© vient de auteur. Nous devenons les auteurs de notre vie, les crĂ©ateurs. Vivre dans l'instant L'Ă©tat intĂ©rieur de libertĂ© provient Ă©galement du relĂąchement de l'emprise de la personnalitĂ©. Lorsque nous sommes dans la personnalitĂ©, nous nous efforçons de devenir quelqu'un, de satisfaire Ă  des programmes dictĂ©s par nos croyances et nos Ă©motions. Par exemple, si nous portons en nous une blessure d'estime de soi, nous cherchons Ă  gagner l'estime des autres. Nous sommes donc menĂ©s par un programme du passĂ© non rĂ©solu, et en mĂȘme temps, nos attitudes et actions sont fondĂ©es sur la vision d'un futur. Il est extrĂȘmement rare que nous vivions des moments exempts de ces pensĂ©es liĂ©es au passĂ© et au futur, pour savourer pleinement l'instant prĂ©sent. La spiritualitĂ©, c'est ĂȘtre libĂ©rĂ© du passĂ© et du futur. C'est vivre totalement dans l'instant prĂ©sent. C'est possible lorsque que nous avons appris Ă  faire confiance au courant de vie et Ă  l'Essence qui nous portent. Évolution de la conscience Au cours de notre dĂ©veloppement spirituel, notre conscience s'Ă©largit, nos pensĂ©es se clarifient, nos Ă©motions s'apaisent. Les sensations corporelles se modifient. Nous avons l'impression de devenir plus substantiels et plus lĂ©gers en mĂȘme temps, plus vibrants, plus puissants, dans le sens que nous nous sentons partie intĂ©grante de la vie et de l'univers. On dit que notre frĂ©quence vibratoire s'Ă©lĂšve. Les textes traditionnels de sagesse et de spiritualitĂ©, surtout ceux d'origine orientale Inde, Tibet, Japon, Chine qui ont Ă©tĂ© popularisĂ©s dans les derniĂšres dĂ©cennies, dĂ©crivent certains de ces Ă©tats comme Ă©tapes de l'avancement spirituel Ă©veil, maitrise, rĂ©alisation, ascension, etc. Toutefois, il n'y a pas de dĂ©finition absolue de ces termes, et cela varie selon les auteurs. D'autre part, il ne faut pas se reprĂ©senter l'avancement comme un seul chemin linĂ©aire. Par exemple, on peut progresser dans le domaine des Ă©motions ou dans celui de la conscience de façon parallĂšle ou inĂ©gale. On peut ĂȘtre trĂšs avancĂ©, ou trĂšs libĂ©rĂ© sur certains aspects et pas sur d'autres. Donc ces termes ne sont pas classables par ordre croissant. Ce sont seulement des repĂšres intĂ©ressants. L'Ă©tat d'Ă©veil L'Ă©veil, c'est vivre la rĂ©alitĂ© de chaque instant telle qu'elle se prĂ©sente sur notre chemin, sans ressentir le besoin de l'Ă©viter, de la combattre, de lui rĂ©sister ou de vouloir la modifier. C'est vivre dans l'acceptation totale de notre rĂ©alitĂ©. L'Ă©veil concerne simplement le fait de voir la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est vraiment... L'Ă©veil est le passage de l'ego Ă  l'essence. C'est un Ă©vĂ©nement neurobiologique qui peut survenir Ă  travers la grĂące. Les pratiques spirituelles du monde entier ne sont qu'une prĂ©paration Ă  cela. Ce qui indique peut-ĂȘtre qu'une personne est en Ă©tat d'Ă©veil, c'est qu'elle n'essaie plus de le devenir. En fait, elle n'essaie plus de devenir quoi que ce soit, elle vit pleinement qui elle est. L'Ă©veil ne signifie pas que l'on modifie le contenu du mental ou que l'on s'en dĂ©barrasse. Se dĂ©brancher du mental signifie que l'on reconnait le mental pour ce qu'il est. Il perd dĂšs lors le pouvoir de prendre des dĂ©cisions Ă  votre place. Il ne s'agit pas d'ĂȘtre sans cervelle mais plutĂŽt de devenir ce que les bouddhistes nomment "pleinement conscient", prĂ©sent Ă  la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est. Une personne qui a reçu l'Ă©veil peut encore faire des erreurs, se heurter Ă  des dĂ©convenues, ressentir des difficultĂ©s dans ses relations avec les autres, ressentir des limitations ou continuer Ă  avoir mauvais caractĂšre mais elle ne sera plus identifiĂ©e Ă  ces vĂ©cus. D'une personne qui a reçu l'Ă©veil, il n'est pas exigĂ© qu'elle Ă©mane sans cesse une aura resplendissante ou qu'elle soit joyeuse Ă  tout moment. La premiĂšre chose qui survient dans le processus de l'Ă©veil est l'ouverture du cƓur. Pour la premiĂšre fois, vous dĂ©couvrez la vraie compassion, le vĂ©ritable amour pour les ĂȘtres humains. Lorsque le processus s'approfondit, vous perdez votre sens de sĂ©paration. Il est trĂšs rare que l'Ă©veil total survienne d'un coup, de maniĂšre radicale. On peut donc parler d'Ă©tapes d'Ă©veil. L'Ă©veil en soi, c'est la capacitĂ© de vivre la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est. Quand on entre dans cet Ă©tat d'union, on dĂ©couvre la joie. Tant que le moi existe, il peut faire l'expĂ©rience du plaisir, non celle de la joie. Quand les choses se passent comme vous le dĂ©sirez, vous ressentez du plaisir; quand elles ne vont pas dans le sens de vos dĂ©sirs, vous ressentez de la tristesse. Mais c'est tout Ă  fait diffĂ©rent de la joie pure de l'ĂȘtre que vous ressentirez lorsque vous ne serez plus sĂ©parĂ© d'aucun aspect de la crĂ©ation ni du crĂ©ateur, et ce, quelles que soient les circonstances de votre vie. Vous ĂȘtes un soleil Archange Zadkiel, canalisĂ© par Annelies PĂ©lissier-Combescure, 16 octobre 2005 Bonjour Ă  vous, enfants de la terre, enfants de la lumiĂšre. Je suis celui que vous nommez dans votre tradition l'archange Zadkiel. Ma joie est grande de m'exprimer ainsi Ă  vous. Vous ĂȘtes chacun enfants de la terre, enfants des Ă©toiles, enfants de l'univers dans l'unitĂ© du tout. Chacun de vous portez en le diamant du cƓur, le diamant de l'Ăąme, un joyau, une source qu'il est temps de partager. Chacun de vous est un morceau de cristal, et lorsque ces multiples morceaux s'assemblent, c'est une merveilleuse Ɠuvre d'art cristalline qui apparait et qui sert l'Ă©volution de l'humanitĂ©. Chacun de vous avez un trĂ©sor logĂ© au plus profond du cƓur, au plus profond de l'Ăąme. Ce trĂ©sor ne demande qu'Ă  ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©, activĂ©, partagĂ©. Pour rĂ©vĂ©ler ce trĂ©sor, nous vous invitons Ă  poser la paix en vous-mĂȘme, poser la paix en les moindres cellules de tous vos corps. Accueillir l'Ă©nergie de l'amour de la Source, l'Ă©nergie de l'amour de la Vie, et vous reconnaitre vous-mĂȘmes comme enfants de la Source. Reconnaissez la beautĂ© de la lumiĂšre Ă  l'intĂ©rieur de vous. Alors cette lumiĂšre pourra rayonner dans la puissance de mille soleils, et ces mille soleils pourront mettre en place le plan divin, le puzzle divin, pour vous-mĂȘmes, pour la terre entiĂšre. Vous n'ĂȘtes point petits. Cette croyance est manipulation de l'Ă©go, distorsionnĂ© dans l'autodestruction. Vous ĂȘtes chacun un soleil. Permettez Ă  ce soleil de devenir mille soleils. Chacun de vous a sa place dans son unicitĂ©, dans sa perfection. La maitrise des sentiments et des pensĂ©es L'Ă©tat de maitrise consiste Ă  maitriser ses pensĂ©es, ses Ă©motions et ses actes, en comprenant qui on est et en laissant s'exprimer l'ĂȘtre intĂ©rieur. Mais que signifie maitriser? Maitriser n'est pas refouler, faire barrage Ă  des impulsions non contrĂŽlĂ©es. Cette attitude de contrĂŽle n'est pas forcĂ©ment saine. Il y a une diffĂ©rence Ă©norme entre rĂ©primer une impulsion contrĂŽle, refoulement et tarir la source de cette impulsion maitrise. Maitriser, c'est d'abord observer ses rĂ©actions Ă©motionnelles et mentales, les accueillir sans jugement et sans rĂ©sistance, puis en comprendre l'origine, afin de les dĂ©samorcer. Puis atteindre un degrĂ© de quiĂ©tude et de calme parfait en toutes circonstances. Il est possible de maitriser ses sentiments en maitrisant sa pensĂ©e. Un sentiment est la rĂ©sultante d'une pensĂ©e. Par exemple, si je dois prendre le train pour aller voir un ami cher, et que le train est en grĂšve, je peux ressentir de la colĂšre contre les employĂ©s. Cela est dĂ» Ă  la pensĂ©e que je dois absolument voir cet ami et que j'en attends des bĂ©nĂ©fices de l'amitiĂ©. Mais je peux orienter ma pensĂ©e, et considĂ©rer que par cette grĂšve, la vie me conduit vers des voies Ă  explorer qui peuvent ĂȘtre riches d'enseignements pour moi, et mĂȘme m'apporter des cadeaux. Si j'accepte ce dĂ©tournement de mon programme et que je m'en remets Ă  la vie, je peux dĂ©couvrir que cet arrĂȘt en gare me donne l'occasion de sortir de ma condition habituelle, et me mettre en contact avec des choses intĂ©ressantes que j'aurais autrement ignorĂ©es rencontres et Ă©changes avec les gens, visites, repos, etc. Alors mon sentiment de colĂšre devient le calme, la joie et la gratitude. L'ascension L'ascension est un autre terme dont la signification est proche du prĂ©cĂ©dent tout en Ă©tant diffĂ©rent. Il fait rĂ©fĂ©rence Ă  un nouvel Ă©tat Ă©nergĂ©tique, dans lequel on est constamment connectĂ© au Soi. L'Ă©go et le mental se sont effacĂ©s et se sont mis au service du Soi. "Techniquement", il y a une reconnexion et un assemblage entre les 3 corps Ă©nergĂ©tiques le Soi dans le cƓur, l'Ăąme et le Soi supĂ©rieur ou monade . Le processus de l'ascension n'est pas une fin en soi, un niveau Ă  atteindre pour se retirer. La vie est Ă©volution, crĂ©ation et croissance continuelles. Il y a toujours un stade supĂ©rieur auquel on peut s'ouvrir et qu'on a Ă  intĂ©grer. Ouvrir notre esprit, notre cƓur et les aspects de notre divinitĂ© ne peut se produire en une seule nuit ou en un seul stage. L'univers et le divin En rĂ©sumĂ©, d'aprĂšs ce que nous venons de dĂ©couvrir, la spiritualitĂ© peut se dĂ©finir comme une fonction naturelle de l'ĂȘtre humain le dĂ©veloppement de la dimension divine en soi la reconnexion Ă  notre Essence la confiance et le lĂącher-prise la simplicitĂ©, l'authenticitĂ© et la spontanĂ©itĂ© la conscience claire de notre rĂ©alitĂ© l'abandon Ă  la joie vivre l'instant prĂ©sent rĂ©aliser la libertĂ© intĂ©rieure en se faisant sa propre vĂ©ritĂ© maitriser ses sentiments, ses pensĂ©es et ses actes la crĂ©ation consciente et responsable de sa vie l'Ă©lĂ©vation vibratoire des corps physique et Ă©nergĂ©tiques Mais ce n'est pas tout. La spiritualitĂ© nous Ă©voque aussi les notions du divin, de Dieu ou des dieux, de l'au-delĂ , de la mort, de la rĂ©incarnation, du paradis. Ces notions ont-elles un rapport ou un lien avec notre dĂ©finition de la spiritualitĂ© en tant que dĂ©veloppement de notre dimension intĂ©rieure? Oui, en partie, Ă  condition de les aborder avec prudence, l'esprit ouvert, non comme des vĂ©ritĂ©s Ă©tablies, mais plutĂŽt comme une expĂ©rience ressentie et Ă©prouvĂ©e qui se dĂ©voile progressivement au fur et Ă  mesure de notre Ă©volution. Avec cette condition, elles peuvent se rĂ©vĂ©ler bien diffĂ©rentes de ce que dĂ©crivent les religions et les dogmes. Au-delĂ  de la matiĂšre En Ă©levant la qualitĂ© de notre Ă©nergie, autrement dit notre niveau de conscience ou notre niveau vibratoire, nos perceptions et notre sensibilitĂ© s'affinent et nous devenons rĂ©ceptifs Ă  d'autres rĂ©alitĂ©s. C'est comme si nos sens deviennent plus performants. Un sixiĂšme sens se dĂ©veloppe, nous permettant de percevoir ce que nos sens ne captent pas. Nous entrons en communication avec des rĂ©alitĂ©s du monde qui sont en rĂ©sonance avec notre propre niveau vibratoire et ne sont pas perçues dans l'Ă©tat ordinaire. C'est un peu comme si nous apprenons Ă  voler en parapente et que nous entrons en communication avec un autre monde dans le ciel et sur terre. L'idĂ©e qu'il existe des rĂ©alitĂ©s invisibles ne devrait pas nous surprendre puisque nous sommes bien familiers avec certaines d'entre elles, telles que les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques qui nous entourent. La rĂ©alitĂ© de ces ondes ne fait aucun doute par leurs consĂ©quences pratiques dans les tĂ©lĂ©communications. De mĂȘme, par une sorte d'extension dans des domaines plus subtils, d'autres dimensions de nous-mĂȘme et de l'univers deviennent perceptibles lors de notre Ă©volution. C'est ainsi que les chakras et les corps Ă©nergĂ©tiques deviennent tangibles. Certaines personnes se mettent Ă  percevoir visuellement ou tactilement les auras autour des corps, ou des sons subtils accompagnant des prĂ©sences et des ambiances. L'intuition se dĂ©veloppe, comme si des idĂ©es nouvelles nous sont soufflĂ©es, des informations, des certitudes, que pourtant nous ne pouvons pas avoir inventĂ© nous-mĂȘmes. Ces phĂ©nomĂšnes ont Ă©tĂ© depuis longtemps rapportĂ©s, par exemple dans les textes anciens traitant du yoga. Ces rĂ©alitĂ©s sont parallĂšles Ă  notre monde, et y sont en mĂȘme temps bien imbriquĂ©es et entremĂȘlĂ©es. Nous sentons la prĂ©sence d'ĂȘtres, de consciences, dont la nature semble proche de nos corps Ă©nergĂ©tiques, mais qui ne sont pas entrĂ©s dans la densitĂ© de la matiĂšre. La rĂ©alitĂ© des dimensions parallĂšles sera Ă©tudiĂ©e dans un autre article de ce site Les mondes au-delĂ  du voile Le sens de la vie La dĂ©couverte de notre dimension divine et la comprĂ©hension que nous avons la possibilitĂ© de la dĂ©velopper n'est pas sans susciter en nous bien des questions. Pourquoi devons-nous parcourir ce chemin, passer par ce processus? Quel est le sens de cette Ă©volution, de notre vie sur terre? Qui sommes-nous donc et que faisons-nous dans l'univers? Le sens de la vie et notre place dans l'univers sont Ă©tudiĂ©s dans un autre article de ce site Le sens de la Vie La spiritualitĂ© est une fonction intrinsĂšque et Ă©ternelle du SOI en quĂȘte de son origine, de son lien et de la communication avec la supraconscience ou DivinitĂ©. C'est une science et une mĂ©thode qui doivent ĂȘtre apprises. Le processus d'Ă©volution spirituelle a toujours existĂ© en tant que moyen d'atteindre un niveau de purification, de connaissance, de comprĂ©hension et de communion avec votre essence divine et votre DivinitĂ©. Ramathis-Mam, RĂ©vĂ©lations d'Arcturus Quelques clĂ©s pratiques pour le dĂ©veloppement spirituel De nombreuses Ă©coles de sagesse, inspirĂ©es par l'Orient, l'Égypte ou le druidisme, ont diffusĂ© dans les siĂšcles passĂ©s des enseignements destinĂ©s Ă  reconnecter les ĂȘtres Ă  leur essence et Ă  leur rĂ©vĂ©ler les mystĂšres de l'univers. Aujourd'hui les rites, les rituels, les rĂšgles, les codes et les secrets ne sont plus adĂ©quats Ă  l'humanitĂ© actuelle. Les rĂ©ponses que vous cherchez reposent en vous. Les seules pratiques spirituelles recommandĂ©es sont celles qui vous Ă©veillent Ă  votre vĂ©ritĂ©. En voici quelques-unes qui peuvent vous aider dans votre Ă©volution, et que vous adopterez si elles vous conviennent. L'attention aux sentiments Dans votre quotidien, arrĂȘtez-vous de temps en temps sur vos sentiments et Ă©motions. Observez-les. Accueillez-les. Puis demandez-vous ce qu'ils cherchent Ă  vous dire. Lorsque des sentiments nĂ©gatifs ou plus exactement de basse Ă©nergie tels que tristesse, chagrin, colĂšre, mĂ©lancolie vous habitent, remettez-les mentalement Ă  la lumiĂšre ou avec un geste symbolique. Vous imaginez que vous les tenez dans vos mains et que vous les redonnez au soleil, ou Ă  un ĂȘtre de lumiĂšre, Ă  une divinitĂ© tel que la MĂšre Terre, la MĂšre Divine, Dieu, l'archange MichaĂ«l, les anges, les esprits, etc, en fonction de votre culture, de vos croyances et de vos attirances. Un peu comme on remet un appareil en panne au spĂ©cialiste pour qu'il s'en occupe. Vous n'ĂȘtes pas obligĂ©s de vous occuper de tout. Vous pouvez confier vos difficultĂ©s Ă  d'autres Ă©nergies. La pensĂ©e juste Dans votre quotidien, efforcez-vous de porter votre attention Ă  vos pensĂ©es, et orientez-les vers l'authenticitĂ©, la sincĂ©ritĂ©, la vĂ©ritĂ©, la libertĂ©, la paix, l'amour et l'abondance. Évitez la critique ou le jugement sur vous, sur les autres, sur les mĂ©dias, sur ce qui vient de l'extĂ©rieur. Cela ne signifie pas que vous n'avez pas une avis sur la situation. Ce qui est important, c'est le sentiment qui est associĂ© Ă  l'avis. Est-ce de la colĂšre, de l'amertume ou de la sĂ©rĂ©nitĂ©? Si des pensĂ©es nĂ©gatives reviennent avec persistance, remettez-les Ă  une Ă©nergie de lumiĂšre de la mĂȘme façon que les sentiments nĂ©gatifs. Dans le cas de sentiments et de pensĂ©es nĂ©gatives sur soi, il est recommandĂ© de dĂ©verser amour, tendresse et compassion sur vous-mĂȘme, comme vous le feriez Ă  un enfant. Gratitude et joie Dans la journĂ©e, exercez-vous Ă  repĂ©rer ce qui vous a plu et ce qui vous a causĂ© de la joie, que ce soit une petite joie fugitive et souvent inaperçue de quelques secondes ou une grande joie. Quelles que soient vos difficultĂ©s du quotidien, vous dĂ©couvrirez, si vous voulez bien y prĂȘter attention, que la vie vous offre beaucoup de petits cadeaux, ainsi que beautĂ©, gĂ©nĂ©rositĂ© et tĂ©moignages d'amour. Ajoutez-y une pensĂ©e de reconnaissance. Remercier est une façon d'alimenter l'Essence en nous et de lui donner une place croissante. Exprimez le plus possible la joie, la sĂ©rĂ©nitĂ© et l'amour. Abandonnez-vous Ă  la Vie S'abandonner Ă  son ĂȘtre intĂ©rieur et suivre le courant de vie, c'est adopter une attitude de service envers la Source intĂ©rieure, quels que soient les chemins qu'elle emprunte et les circonstances qui les accompagnent. Cessez de lutter et mettez-vous Ă  sa disposition. Notre Source intĂ©rieure est le poste avancĂ© d'une source plus grande, une Source solaire. C'est donc aussi servir et se mettre Ă  disposition de cette Source. Toutefois, il ne s'agit pas d'une attitude servile sans discernement, mais d'une harmonie joyeuse avec notre Essence. Il s'agit plus d'un Ă©tat de rĂ©ceptivitĂ© que d'une action. Élevez votre Ăąme Nourrissez votre conscience en lisant des textes qui vous inspirent. Évitez les actualitĂ©s tĂ©lĂ©visĂ©es. Contemplez et communiez avec la nature. Pratiquez un art sans souci du rĂ©sultat, comme un enfant qui joue avec la matiĂšre, la couleur, le son, la voix, le corps. Respiration profonde La respiration est l'un des moyens les plus puissants pour entrer en contact avec notre ĂȘtre intĂ©rieur. Elle fait le lien entre notre conscient et notre inconscient, entre le corps et l'esprit. Installez-vous confortablement et respirez tranquillement en observant votre respiration. Imaginez l'air qui entre dans tout votre corps, et qui s'installe partout jusqu'au bout des membres. ArrĂȘtez-vous entre l'inspiration et l'expiration, entre l'expiration et l'inspiration. Faites cet exercice assez longtemps pour constater son effet. D'abord 5 min, puis jusqu'Ă  30 min ou plus. Faites-le rĂ©guliĂšrement. C'est une forme de mĂ©ditation. MĂ©ditation MĂ©diter n'est pas rĂ©flĂ©chir. C'est se mettre en Ă©tat de rĂ©ceptivitĂ© vis-Ă -vis de son Ă©tat intĂ©rieur. On dĂ©tourne son attention de l'extĂ©rieur pour devenir observateur de son monde intĂ©rieur. Par ce fait, on peut ouvrir la communication intime avec sa propre essence. On n'Ă©met pas de jugement sur cet Ă©tat intĂ©rieur, qui peut se prĂ©senter comme un calme plat, ou avec sensations, sentiments, Ă©motions, et pensĂ©es diverses plus ou moins tumultueuses. On accueille et on laisse passer. Avec le temps et la pratique, se produisent au cours de la mĂ©ditation une distanciation vis-Ă -vis des pensĂ©es, des Ă©motions et des sensations physiques, une dĂ©tente du corps physique et un Ă©largissement des corps subtils. Cela profite au systĂšme nerveux toujours sursollicitĂ©, au cerveau, aux glandes endocrines, qui peuvent ainsi se rĂ©gulariser. Installez-vous confortablement. Commencez par un moment de respiration profonde afin d'occuper le mental jusqu'Ă  ce qu'il soit calmĂ©. La prĂ©sence d'une bougie allumĂ©e est favorable, ainsi que le nettoyage vibratoire prĂ©alable de la piĂšce par de l'encens. Vous pouvez suivre votre respiration et peu Ă  peu laisser le silence et le calme vous envahir afin d'Ă©couter les battements de votre c?ur. De 15 min Ă  1 heure, selon votre sensation. Visualisation La visualisation consiste Ă  imaginer un scĂ©nario se dĂ©roulant en nous, dans le but d'aider le mental Ă  coopĂ©rer Ă  la mĂ©ditation ou Ă  la priĂšre . Par exemple, il est bon de prĂ©parer la mĂ©ditation en visualisant les couleurs qui nourrissent et Ă©quilibrent les chakras, successivement de bas en haut . Certaines mĂ©ditations-visualisations sont proposĂ©es dans ce site J'invite la lumiĂšre en moi; La clĂ© de communication avec les plans de lumiĂšre; RĂ©activer la merkabah. Chant et mantras Le chant est un excellent moyen d'entrer en communication avec le Soi, Ă  condition qu'il ne fasse que trĂšs peu appel au mental. Cela est rĂ©alisĂ© lorsque nous chantons sans mots, seulement avec des sons tels que des voyelles, ou avec un texte rĂ©pĂ©titif inspirant et Ă©levant qui ne nĂ©cessite pas d'effort de mĂ©moire. C'est par exemple le cas avec les mantras, textes courts sacrĂ©s issus de diverses traditions, comme le Kyrie Eleison chrĂ©tien ou le Om, ou encore Om Nama Shivaya indiens. Les vibrations du son pĂ©nĂštrent profondĂ©ment dans le corps et dans les cellules . Elles Ă©veillent certains codes des cellules ou de l'ADN, codes qui s'activent seulement dans le processus d'Ă©veil . GĂ©omĂ©trie sacrĂ©e Certains types de figures et de pictogrammes, ainsi que les couleurs, agissent de la mĂȘme façon que les sons en Ă©veillant les codes cellulaires. Pour les recevoir, on se laisse imprĂ©gner par leur beautĂ© en les contemplant. Par exemple dans l'article sur les diagrammes de champ, contemplez le diaporama inclus. PriĂšre La priĂšre n'est pas, comme on le croit communĂ©ment, le simple fait de rĂ©citer mĂ©caniquement un texte. Ce n'est pas non plus une demande faite Ă  un Dieu tout puissant, comme un enfant demande Ă  un parent de le protĂ©ger. C'est un dialogue avec votre Source intĂ©rieure et la Source Ă©levĂ©e dont elle est le poste avancĂ©, comme on dialogue avec un ami. Le dialogue peut se faire avec des mots, des mots appris ou spontanĂ©s, ou sans mots, par la pensĂ©e et l'intention. Une priĂšre exprime une intention. Cela peut ĂȘtre l'intention d'apaiser vos ombres, de faire la paix, de rĂ©aliser la lumiĂšre en vous, d'ĂȘtre guidĂ© de la meilleure façon, etc. C'est un travail de collaboration, de cocrĂ©ation. Il se fait dans la gratitude, ce qui signifie que la demande d'aide est associĂ©e Ă  un abandon total de ce qui en rĂ©sulte. Il n'y a pas d'attente d'un rĂ©sultat, ni de colĂšre si la priĂšre n'est pas exaucĂ©e selon les souhaits de l'Ă©go, car la Source a une vue plus globale et saisit le sens subtil de votre demande au-delĂ  de la forme. La priĂšre a pour but d'Ă©lever votre Ă©tat vibratoire. La mĂ©ditation en est un prĂ©alable dans la mesure oĂč elle permet de se dĂ©tacher de la personnalitĂ©. L'Ă©tat de priĂšre est un Ă©tat de recueillement et de communication profonde avec la Source, issu du cƓur. Une expĂ©rience d'activation vibratoire par les gĂ©omĂ©tries de lumiĂšre et les sons sacrĂ©s Film ALLIANCE DIVINE, StĂ©phane CavĂ© Ce film est une plongĂ©e dans l'univers vibratoire des Codes de lumiĂšre et des schĂ©mas pictographiques qui crĂ©ent la connexion avec le Double Divin et la Famille Divine. À commander en DVD Ă  StĂ©phane CavĂ© Voir un extrait sur Youtube ALLIANCE DIVINE de StĂ©phane CavĂ© En savoir plus Si cet article a Ă©veillĂ© votre curiositĂ© et que vous voulez en savoir encore plus, vous pouvez consulter les documents suivants Articles dans ce site Le sens de notre vie. Notre vie sur terre a pour objectif une Ă©volution de notre conscience. Parce que nous sommes sĂ©parĂ©s de notre nature profonde, nous vivons des Ă©vĂ©nements souvent pĂ©nibles qui nous empĂȘchent de jouir de la vie. Ces tribulations nous ramĂšnent peu Ă  peu Ă  nous reconnecter et Ă  nous ouvrir Ă  notre Moi profond ou Soi divin. Venus des mondes cosmiques, nous nous sommes portĂ©s volontaires avec enthousiasme pour participer au grand projet de vivre dans l'Ă©tat de sĂ©paration de notre Soi dans un corps physique, afin de retrouver consciemment notre nature cosmique et d'apporter aux mondes cosmiques une nouvelle sagesse et une conscience Ă©levĂ©e. Or cette mission collective est arrivĂ©e Ă  terme. Nous assistons Ă  la transformation de la Terre et de l'humanitĂ© qui vont revĂȘtir Ă  nouveau leurs attributs divins. Notre mission consistera dorĂ©navant Ă  devenir des ponts de lumiĂšre entre les mondes cosmiques et la Terre. L'enfant intĂ©rieur et le langage des Ă©motions. Il est des moments exceptionnels? oĂč nous sentons que ce que nous faisons et exprimons reprĂ©sente ce que nous sommes vraiment. Cela se traduit par la joie et la lĂ©gĂšretĂ©. C'est le signe que nous avons donnĂ© place Ă  notre Enfant IntĂ©rieur, Ă  ses qualitĂ©s de spontanĂ©itĂ©, de simplicitĂ© et d'authenticitĂ©. Il est le porteur de notre Élan de Vie. Or, le plus souvent, nous l'avons niĂ© et abandonnĂ©, de sorte qu'il a dĂ» se composer un autre personnage le ComĂ©dien dans le but de recevoir de l'attention et de l'amour de la part des autres. En Ă©coutant nos Ă©motions et notre corps, nous reconnaitrons la souffrance de cet Enfant. Nous dĂ©couvrirons que nous avons le pouvoir de transformer les jeux de conflit entre l'Enfant IntĂ©rieur et le ComĂ©dien afin de donner place Ă  notre Moi vĂ©ritable et vivre une vie Ă©panouissante et sereine. Ma vie est le miroir de mes pensĂ©es et de mes sentiments. Le pouvoir de l'intention consciente et des pensĂ©es inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestĂ©e de nos pensĂ©es, le plus souvent Ă  notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l'influence de la pensĂ©e sur la matiĂšre au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensĂ©es dans la matiĂšre est commandĂ©e par l'impact Ă©motionnel que ces pensĂ©es exercent sur nous. Les Ă©motions agissent comme de puissants aimants. En Ă©tudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre Ă  jour les pensĂ©es et les sentiments nĂ©gatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et crĂ©er une vie qui soit Ă  l'image de nos aspirations les plus Ă©levĂ©es. Enfin, munis de cet outil de transformation, Ă©largissant notre vision, nous pouvons participer Ă  l'Ă©tablissement de la paix et de l'harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire. Chakras et corps subtils. Nous ne sommes pas constituĂ©s que de chair. Il existe dans notre anatomie des circuits Ă©nergĂ©tiques et des corps faits de matiĂšre extrĂȘmement tenue et subtile qu'on appelle chakras et corps Ă©nergĂ©tiques. Trop subtils pour ĂȘtre dĂ©tectĂ©s par les appareils faits de matiĂšre dense, il est donnĂ© Ă  chacun d'apprendre Ă  les ressentir. Ils ont des fonctions de rĂ©gulation et de communication interne et externe de l'Ă©nergie. Leur Ă©tat de santĂ© est en correspondance avec nos sensations et nos attitudes. Du code de la route aux codes sacrĂ©s de guĂ©rison. Les communications que nous Ă©tablissons avec les autres, avec les machines et avec la nature, s'Ă©tablissent au moyen de codes et de langages dont notre vie quotidienne fournit des exemples trĂšs variĂ©s code de la route, codes marins, code Ă  barres, codes numĂ©riques, langages gestuels, langages parlĂ©s ou Ă©crits, code gĂ©nĂ©tique de l'ADN, etc. Ces codes sont Ă©mis et transportĂ©s par le support de la lumiĂšre, des sons ou des ondes Ă©lectriques et Ă©lectromagnĂ©tiques. Leur inscription ou enregistrement dans la matiĂšre papier, argile, pierre, mĂ©tal, cristaux, particules magnĂ©tiques, eau, molĂ©cules, etc. implique une modification ou empreinte de cette matiĂšre, jusqu'aux niveaux atomique, Ă©lectronique et quantique. Notre corps enferme Ă©galement des mĂ©moires, acquises ou archĂ©typales, bĂ©nĂ©fiques ou bloquantes. L'utilisation de codes sacrĂ©s sons, paroles, cristaux, gĂ©omĂ©trie est particuliĂšrement recommandĂ©e pour nous reconnecter avec nos mĂ©moires cellulaires et favoriser notre dĂ©veloppement spirituel. Hommes et femmes, l'union du masculin et du fĂ©minin en soi. Les relations de couple sont souvent dĂ©naturĂ©es par des conflits, des difficultĂ©s de communication et des diffĂ©rences d'opinion. Ces comportements sont-ils gĂ©nĂ©tiquement programmĂ©s? Non. Ils sont le rĂ©sultat d'une Ă©ducation enfermante et d'une ignorance de notre nature profonde. Une observation authentique et honnĂȘte de soi nous rĂ©vĂšle que chaque homme et chaque femme possĂšde aussi bien les qualitĂ©s masculines que fĂ©minines, qui demandent Ă  ĂȘtre reconnues, acceptĂ©es et dĂ©veloppĂ©es. C'est en faisant la paix intĂ©rieure entre notre masculin et notre fĂ©minin que nous pouvons Ă©tablir des relations harmonieuses, d'abord avec soi-mĂȘme et ensuite avec les autres. C'est alors que la vie de couple, et la Vie elle-mĂȘme, nous offrent le meilleur. La puissance de l'imaginaire. L'imaginaire est une force agissante puissante. L'exploration de notre univers intĂ©rieur permet Ă  la fois de rĂ©vĂ©ler nos mĂ©canismes Ă©motionnels et mentaux et de les transformer. Deux exemples sont donnĂ©s, l'un pour se libĂ©rer de ses Ă©motions nĂ©gatives, l'autre pour apporter la paix et l'harmonie sur la Terre. L'imaginaire, loin d'ĂȘtre une "illusion", nous montre d'autres niveaux de rĂ©alitĂ©, d'autres dimensions de l'ĂȘtre humain. RĂ©sonances corporelles des sons. Les sons de notre environnement ne stimulent pas seulement les tympans de nos oreilles, ils mettent en vibration certaines parties de notre corps. Toutes les parties de notre corps sont susceptibles d'ĂȘtre mobilisĂ©es en fonction de la hauteur et du timbre de ces sons. Apprendre Ă  ressentir et prendre conscience de ces rĂ©sonances, et plus particuliĂšrement celles provoquĂ©es par notre propre voix chantĂ©e, est une porte essentielle pour dĂ©velopper d'autres dimensions subtiles de notre ĂȘtre. Diagrammes de champ ou crop circles. De magnifiques dessins gĂ©omĂ©triques s'impriment miraculeusement chaque Ă©tĂ© dans des champs, principalement dans le sud de l'Angleterre. Cet article richement illustrĂ© vous invite Ă  dĂ©couvrir et contempler ces diagrammes tels des Ɠuvres d'art. Faisant appel aux Ă©lĂ©ments de la gĂ©omĂ©trie sacrĂ©e, ils peuvent Ă©galement servir de support Ă  la mĂ©ditation un diaporama est inclus en fin de page. L'Ă©motion esthĂ©tique procurĂ©e nous amĂšne au questionnement sur l'identitĂ© et le but des crĂ©ateurs, nous obligeant Ă  reculer les frontiĂšres de notre pensĂ©e. Drogues rĂ©crĂ©atives et dĂ©veloppement spirituel. Cet article tente de faire un peu de lumiĂšre sur les aspirations des consommateurs de drogues rĂ©crĂ©atives cannabis, cocaĂŻne, hĂ©roĂŻne, ecstasy,.., aspirations plus ou moins claires et conscientes. Il montre que le chemin empruntĂ© pour les rĂ©aliser, la drogue, ne remplit pas ses promesses et est vouĂ© Ă  l'Ă©chec. Il suggĂšre l'existence d'un autre type de voie, l'ouverture Ă  sa propre nature spirituelle, qui mĂšne Ă  l'Ă©veil de son ĂȘtre profond. Cette voie est connue depuis toujours, y compris par des peuples traditionnels qui s'aidaient dans ce but de drogues prises de façon sacrĂ©e et rituelle. A la lumiĂšre de cette voie, le chemin actuel de la drogue apparait comme une impasse entrainant des prĂ©judices psychologiques et spirituels trĂšs graves et difficiles Ă  corriger. Des indications pratiques sont donnĂ©es pour s'en libĂ©rer. MĂ©ditation J'invite la lumiĂšre en moi. Cette visualisation ou mĂ©ditation guidĂ©e est extrĂȘmement simple. Elle consiste Ă  imaginer qu'on absorbe la lumiĂšre et qu'on la rĂ©pand en soi. Vous pourrez la pratiquer allongĂ©, assis, debout. En mĂ©morisant l'enchainement, vous pouvez la rĂ©inventer pour vous, et la pratiquer n'importe oĂč, y compris dans les transports en commun. Sa durĂ©e peut varier de quelques secondes Ă  quelques minutes ou une heure le temps que vous voudrez consacrer Ă  suivre votre respiration. MĂ©ditation La clĂ© de communication avec les plans de lumiĂšre. Chacun des hommes de ce monde porte en lui une clef sacrĂ©e, logĂ©e en le c?ur, clef de communication avec les plans de lumiĂšre. Cette clef est invitĂ©e Ă  se rĂ©vĂ©ler et Ă  manifester l'ouverture de ce contact, cela afin que votre c?ur puisse recevoir aisĂ©ment les directions, les informations, les intuitions divines des plans de lumiĂšre. Exercice guidĂ© de mĂ©ditation. MĂ©ditation RĂ©activer la merkabah, vĂ©hicule sacrĂ© des corps de lumiĂšre. La Merkabah est un vĂ©hicule sacrĂ© inscrit dans nos corps de LumiĂšre, telle une Ă©toile dans l'espace. Elle nous permet de nous relier au-delĂ  du temps et de l'espace Ă  toutes les dimensions christiques inscrites en l'univers et Ă  l'intĂ©rieur de nous. Cette pratique mĂ©ditative permet de la rĂ©activer. Ouvrages sur papier, DVD L'homme Ă  la vie inexplicable. Henri Gougaud. Points Poche, 2008 premiĂšre Ă©dition 1989. Un roman prenant et magnifique Les anges XĂ©dah. Marie-Lise LabontĂ©. Ed. Louise Courteau, 1992. La priĂšre et la mĂ©ditation, les guides et la guĂ©rison, l?amour et la personnalitĂ© Rencontre avec les Anges, enseignements des Anges XĂ©dah. Marie-Lise LabontĂ©. Le Dauphin Blanc, 2006. Le pardon, la grĂące, les peurs et les croyances, l'Ă©volution de l'Ăąme, les Ăąmes s?urs, la transcendance et le service Ă  la Source La mĂ©ditation. Omraam MikhaĂ«l AĂŻvanhov. Prosveta, 1987 Le feu du ciel. L'aube de l'Ăąge d'or. Kiara Windrider. Ed. Vesica Piscis, 2007 Sur les ailes de la transformation. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange MichaĂ«l, vol. 1. Ronna Herman. Ariane 1998 Le futur est maintenant. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange MichaĂ«l, vol. 2. Ronna Herman. Ariane TĂ©los, protocoles pour la cinquiĂšme dimension, vol1, 2 et 3. Ariane, 2006 RĂ©vĂ©lations d'Arcturus. Moments d'information pour l'humanitĂ©. Ramathis-Mam. Ariane, 2004 Le Haut Conseil de Sirius. Dialogue avec les semences d'Ă©toiles. Patricia Cori. Ariane, 2007 Texte conforme Ă  la nouvelle orthographe française 1990 21 juin 2009 © Copyright 2009 - Alain Boudet - France Tous les documents prĂ©sents sur ce site sont protĂ©gĂ©s par les lois sur les droits d'auteur. 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Siune partie de l’ñme d’Ariana a trouvĂ© refuge dans le corps de Croyance, l’obscurus Ă©tant l’ñme d’Ariana, Croyance serait devenu l’obscurus d’Ariana. Ceci expliquerait pourquoi Le Phoenix vient Ă  Croyance dans sa jeunesse puis, Ă  la fin du film Les Crimes de Grindelwald alors que, seul un Dumbledore peut ĂȘtre choisi par ce Phoenix (qui au passage
N'hĂ©sitez pas Ă  partager et Ă  aimer si le cƓur vous en dit! NamastĂ©par Delphine ORIEUX Si la nature nous donne la capacitĂ© de voir, d’entendre, de ressentir et de toucher, c’est que nous sommes en mesure de traiter les informations que nous recevons pour les retransmettre Ă  notre tour. Si l’univers nous faire part des moindres recoins de son existence, c’est que nous sommes en Ă©tat de rĂ©ceptivitĂ© pour traiter l’information et ensuite la partager. Si nous avons en nous d’immenses rĂ©servoirs pour y stocker toutes les donnĂ©es que nous avons gardĂ©es en mĂ©moire, c’est que nous sommes capables d’accĂ©der Ă  la source des informations pour libĂ©rer toute empreinte qui nĂ©cessite d’ĂȘtre refondue. En nous se trouve tout ce que nous avons Ă  savoir, soit lĂ  oĂč nous avons Ă  porter notre attention. Pour accĂ©der Ă  l’information au moment prĂ©sent, il n’y a qu’à la laisser venir Ă  notre conscience, en dĂ©gageant le chemin de tout voile qui pourrait interfĂ©rer dans la connexion, en Ă©tant dans un Ă©tat de reliance. Cet Ă©tat ne se commande, ni se dirige, ni s’ordonne, car il est dans notre propre nature, en la source de tout ce qui est, en ce que nous sommes au plus profond de notre ĂȘtre. Ce n’est ni un sentiment, ni une idĂ©e, ni une projection, mais bien une vibration, qui par rĂ©sonnance attire Ă  elle ce qui vibre sur la mĂȘme longueur d’onde. Rien n’est acquis, rien ne se transmet, car tout est dĂ©jĂ  en l’ĂȘtre, dans une multitude de corps qui dĂ©finit un ĂȘtre, au sein mĂȘme de toute la crĂ©ation. L’Être vit et partage collectivement, en une infinitĂ© de facettes, des aspects de lui-mĂȘme, en son sein. Alors le fait d’ĂȘtre, rejoint l’existence de ce qui est dĂ©jĂ  et qui se manifeste dans des corps dĂ©finis par leur forme et leur univers. Par le sang, par l’ADN, les informations vibratoires se manifestent ici sur Terre, pour exprimer des attributs, qui dĂ©finissent un Ă©tat d’ĂȘtre, que l’on nomme personnalitĂ©. La personnalitĂ© se fait et se dĂ©fait comme une pĂąte Ă  modeler, pour comprendre Ă  travers l’expĂ©rience, ce qui nous anime et ce qui rend l’existence possible dans l’univers et dans tout le cosmos. C’est alors que par la comprĂ©hension, la vie s’expand, croĂźt et gagne en conscience. Plus la connaissance grandit par la comprĂ©hension, plus les expĂ©riences s’harmonisent et deviennent joie. Car la force d’Amour, qui unit toute particule de l’univers, attire Ă  elle des vibrations de mĂȘme frĂ©quence, qui deviennent de plus en plus Amour, jusqu’à la totale fusion. Bien au-delĂ  tout ce qui vit, la force Amour perdure, comme le soleil qui brille, au sein de toute vibration. Lorsqu’une forme se termine s’en viennent de multitudes de formes d’énergie qui se rĂ©gĂ©nĂšrent et se renouvellent au sein de la crĂ©ation. Le concept de mort et de renaissance est un processus interprĂ©tĂ© par l’humain, car au sein du divin il n’y a que transformation et changement d’état. Ce qui reste est la conscience, car la forme change. Si l’humain devait porter son attention sur un concept global, cela est comment faire grandir sa conscience ? Les rĂ©ponses sont apportĂ©es quotidiennement, par la vie, par nos expĂ©riences et par notre guidance intĂ©rieure. Il n’a pas Ă©tĂ© dit ou choisi que la vie serait un chemin sans embĂ»ches, mais plutĂŽt que la vie serait source d’apprentissages, pour agrandir ses perceptions de la rĂ©alitĂ© et gagner en comprĂ©hension, cela pour Ă©largir sa conscience. VoilĂ  oĂč la vie nous mĂšne, sur une route oĂč chaque pas est un Ă©lĂ©ment faisant partie d’une expĂ©rience, aboutissant Ă  la comprĂ©hension que quelque chose de plus grand existe. Pour comprendre, agis, pense et pose des actes concrets dans ta vie, pour que ta rĂ©alitĂ© intĂ©rieure puisse se manifester tout autour de toi, dans ton monde que tu appelles l’extĂ©rieur. À chaque pas s’en vient une nouvelle destination, que juste avant tu ne pouvais soupçonner. Et Ă  chaque crĂ©ation tu vois ta vision globale grandir en toi. Et Ă  chaque palier franchi, tu vois apparaĂźtre des manifestations d’Amour, qui en toi font grandir ta joie. C’est lĂ  que tu rĂ©alises ce que peut ĂȘtre ta conscience, que tu fais partie d’un univers tellement plus grand que toi et que l’univers est Toi. Suis la destination de ton cƓur, lĂ  oĂč tout semble clair et fluide, lĂ  oĂč aucune pensĂ©e, croyance et Ă©motion ne peuvent interfĂ©rer, lĂ  oĂč ta joie est. En portant attention Ă  ce chemin, ta vie entiĂšre se transforme tout comme ton monde. » Merci, merci, merci Source PartagĂ© par Partage libre en incluant la source et le lien. Notre discernement doit prĂ©valoir Ă  tout moment; les opinions exprimĂ©es dans cet article sont les opinions de leurs auteurs et ne reflĂštent Ă©ventuellement pas totalement celles d’Eveilhomme. La vĂ©ritĂ© particuliĂšre est en Vous, la VĂ©ritĂ© Universelle est parfaite et Ă©quilibrĂ©e et intĂšgre tout, elle est » la Source. NOUVEAU LES RENCONTRES DE L’EVEIL EN PRESENCE DANS LE VAR CET ETE AVEC NICOLAS TURBAN, PHILIPPE GILBERT, ANGELIQUE ASHEA, MARTINE ISADORA, Anne-Lyse Motte et Dany Saboulard, Elyane Papillon, Marie-Laure Accary, Catherine Paillet, Astoria Tamson !!! 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pourrontnous donner une idĂ©e de ce qu'Ă©taient les croyances gauloises. Si chaque peuple celtique a dĂ» dĂ©velopper, selon son caractĂšre et ses mƓurs, certaines parties de la religion primitive commune Ă  tous les Celtes, il est nĂ©anmoins vrai semblable de supposer que plusieurs des traits qui caractĂ© risent la mythologie irlandaise Ă©taient, dans le passĂ©, la marque
Selon le dictionnaire, la superstition est une croyance irrationnelle qui rĂ©sulte de l’ignorance ou de la peur. Il y a des superstitions pour presque tous les aspects de notre vie quotidienne et la plupart ont des origines inconnues. Parfois, ils sont logiques ne pas marcher sous une Ă©chelle par exemple, mais la plupart du temps, ils sont comiques. Certaines personnes peuvent devenir contrĂŽlĂ©es par leurs superstitions comme la peur de marcher sur les fissures qui est trĂšs malsain. Voici une liste de plusieurs superstitions bizarres. Ce sera utile pour Ă©viter les superstition de mauvais augures ou la malchance. DĂ©couvrez dans les lignes qui suivent de nombreuses superstitions bizarres de malchance. 19 superstitions bizarres de malchance Éviter superstition des mauvais augures ou la malchance un oiseau dans la maison c’est un signe de la mort. Le pain ne doit jamais ĂȘtre renversĂ© aprĂšs en avoir coupĂ©e une tranche. Ne jamais prendre un balai avec vous lorsque vous vous dĂ©placez. Jetez-le et achetez un nouveau. Si le premier papillon que vous voyez dans l’annĂ©e est blanc, vous aurez une bonne chance toute l’annĂ©e. Si un chat noir se dirige vers vous, il apporte la bonne fortune, mais si elle s’éloigne, il prend la bonne chance avec elle. Le chat noir est une autre superstition de malchance. Un chien qui hurle pendant la nuit, quand quelqu’un dans la maison est malade est une superstition de malchance. Il n’est pas bon de quitter une maison par une autre porte que celle utilisĂ©e pour entrer. Un fer Ă  cheval accrochĂ© dans la chambre Ă©liminera les cauchemars. Si vous attrapez une feuille qui tombe le premier jour de l’automne, vous n’allez pas avoir le rhume tout l’hiver. Si un miroir dans la maison tombe et se brise par lui-mĂȘme, quelqu’un dans la maison va bientĂŽt mourir. Si votre parapluie tombe sur le sol, on dit qu’il y aura un assassinat dans la maison. Toutes les fenĂȘtres doivent ĂȘtre ouvertes au moment de la mort de quelqu’un, afin que l’ñme puisse quitter. Si le mariĂ© laisse tomber la bande de mariage lors de la cĂ©rĂ©monie, le mariage ne marchera pas. RĂȘver d’un lĂ©zard est une superstition de malchance signifiant que vous avez un ennemi secret. Si un ami vous donne un couteau, Ă©viter superstition des mauvais augures ou la malchance en lui donnant une piĂšce de monnaie ou votre amitiĂ© sera bientĂŽt finie. Vous ne devriez jamais commencer un voyage le vendredi ou vous rencontrerez du malheur. Si vous rĂȘvez que vous courrez c’est le signe d’un grand changement dans votre vie. Si une horloge qui n’a ne fonctionne pas soudainement sonne, il y aura un dĂ©cĂšs dans la famille. Il est mauvais chance d’allumer trois cigarettes avec la mĂȘme allumette. 3 superstitions irlandaises de malchance Ces trois superstitions bizarres de malchance viennent de ce petit Ă©tat du Royaume-uni. Si vous comptez les voitures Ă  un enterrement, de mauvaises choses vous arriveront. Si vous brĂ»lez un paquet de cartes Ă  jouer, c’est de la malchance pour vous. Si les bougies de NoĂ«l ne brĂ»lent pas tout droit pendant NoĂ«l, il y aura de la mauvaise chance dans la maison au cours de l’annĂ©e prochaine. A lire aussi Votre signe astrologique et la superstition. 5 superstitions de mythiques objets. Quelques signes de superstition heureux prĂ©sages.
Religion croyance qui attribue une Ăąme aux animaux, aux phĂ©nomĂšnes et aux objets naturels. 2. SystĂšme qui considĂšre chaque chose comme animĂ©e. C'est une explication naturelle Ă  l'homme d'attribuer une intention Ă  chaque Ă©vĂ©nement. D'oĂč les notions primitives d' « esprits » bons ou mauvais, de « sorts », de « mana », etc., qu Vous ĂȘtes ici accueil > L'homme et la vie > L'homme est composĂ© d'un esprit, d'une Ăąme et d'un corps L'homme est souvent perçu comme un corps animĂ© de vie et d'intelligence. Cette vision est-elle juste ? Quelle est la nature rĂ©elle de l'homme ? Et qu'appelle-t-on l'Ăąme ? L'homme est composĂ© d'un esprit, d'une Ăąme et d'un corps. L'Ăąme et l'esprit cohabitent dans le corps. L'esprit est ce que l'homme est vraiment, ce qu'il a conscience d'ĂȘtre. L'Ăąme guide l'esprit et donne vie au corps. Le corps est l'habitacle de l'esprit dans le monde physique. L'esprit est ce que nous sommes vraiment L'esprit est le siĂšge de la conscience. Il pense, apprend, raisonne, dĂ©cide. Il a reçu de nombreux dons intelligence, logique, mĂ©moire, imagination, aptitude Ă  dĂ©cider, etc. Donc l'esprit dispose d'une certaine autonomie, d'une certaine libertĂ©. Il a la possibilitĂ© de faire des choix. DIEU ne lui dicte pas sa volontĂ©. L'esprit est aussi ce qui a des Ă©motions et des sentiments. C'est l'esprit qui ressent l'amour, la confiance, la peur, etc. DIEU a créé l'esprit en le laissant volontairement inachevĂ©, au contraire de l'Ăąme. L'esprit doit utiliser ses dons et sa libertĂ© pour "achever" sa crĂ©ation. Il doit chercher Ă  devenir un ĂȘtre parfait, pour retourner Ă  DIEU et pouvoir se fondre avec lui. L'Ăąme est DIEU en nous L'Ăąme est notre partie divine, la prĂ©sence de DIEU en nous. C'est ce qui relie l'esprit Ă  son CrĂ©ateur. L'Ăąme a la connaissance absolue et la sagesse. C'est la source de connaissance divine Ă  laquelle l'esprit peut se connecter, par la mĂ©ditation ou la priĂšre par exemple. C'est le guide qui lui fait connaĂźtre la vĂ©ritĂ© et sentir la valeur d'une action ou d'une pensĂ©e. C'est en quelque sorte un maĂźtre spirituel. L'Ăąme est aussi la vie. C'est l'Ă©nergie qui maintient le corps en vie. C'est ce qui fait que les organes fonctionnent "tout seuls". C'est ce qui coordonne les fonctions organiques dans un ensemble cohĂ©rent. C'est aussi ce qui les rĂ©pare en cas de perturbation maladie ou blessure, par exemple. Si l'Ăąme quitte le corps, nous mourons. De mĂȘme, la vie se manifeste au moment oĂč l'Ăąme intĂšgre la matiĂšre, avant que l'esprit ne s'incarne. Chez un homme, l'Ăąme est une sorte d'intermĂ©diaire, de "mĂ©diateur" entre l'esprit et le corps. L'esprit est immatĂ©riel, et le corps est matĂ©riel. L'Ăąme permet Ă  l'esprit de pouvoir ĂȘtre reliĂ© Ă  un corps, de l'habiter et de l'utiliser. Le corps est l'habitacle de l'esprit dans le monde physique L'esprit habite le corps. Il y est un peu comme dans une maison. L'esprit est le plus souvent intĂ©grĂ© au corps, mais il lui est possible d'en sortir momentanĂ©ment dans certains cas. Le corps est le vĂ©hicule de l'esprit dans le monde physique. En effet, c'est en dĂ©plaçant le corps que l'esprit peut se dĂ©placer dans le monde matĂ©riel. Le corps est la protection de l'esprit. Car l'esprit n'est pas d'une nature adaptĂ©e au monde physique. Il lui faut donc une sorte de vĂȘtement spĂ©cial, comme il en faut un quand l'homme va dans un monde diffĂ©rent du sien espace, fonds marins, etc.. Le corps est aussi ce qui relie l'esprit au monde extĂ©rieur. C'est par son intermĂ©diaire que l'esprit en prend connaissance par les perceptions telles que la vue, l'ouĂŻe, le toucher, etc.. Et c'est en utilisant le corps que l'esprit peut agir sur le monde physique dĂ©placer des objets, transformer la matiĂšre, etc. Chacun peut comprendre par un raisonnement ce que sont l'esprit, l'Ăąme et le corps en lui Nous pouvons observer ce que nous sommes pour mieux nous comprendre. Nous avons des opinions, des idĂ©es, des sentiments. Nous avons aussi des souvenirs, une personnalitĂ©, un caractĂšre. Nous pouvons Ă©voluer et chercher Ă  nous amĂ©liorer. Nous avons la conscience d'exister. Cet ĂȘtre conscient est ce qu'on appelle l'esprit. Notre corps peut se transformer nous pouvons vieillir, bronzer, nous blesser ou perdre une main. Mais nous sommes pourtant toujours la mĂȘme personne. Donc nous ne sommes pas le corps. Nous sommes vivants. Mais nous ne maĂźtrisons pas cette vie qui est en nous. Le corps et les organes fonctionnent sans qu'on y pense. Nous pouvons trĂšs bien vivre sans chercher Ă  savoir comment ça se passe Ă  l'intĂ©rieur. Donc, nous ne sommes pas aux commandes de la vie qui anime le corps. Il y a autre chose, comme un chef d'orchestre qui anime et gĂšre les fonctions organiques. Au fond de nous, nous ressentons parfois quelque chose de particulier. C'est comme une petite voix qui nous dit que nous avons mal agi dans telle circonstance, par exemple. Elle peut aussi nous orienter vers un choix que notre raison ne comprend pas. Ou elle peut nous faire comprendre une vĂ©ritĂ© qui nous surprend, comme si quelqu'un nous l'enseignait. Cette voix qui nous accompagne est diffĂ©rente de nous et peut nous guider si nous l'Ă©coutons. En dehors du corps et de l'esprit, il y a donc la vie et un guide spirituel en nous. Ce sont des Ă©lĂ©ments parfaits. Ils sont la prĂ©sence de DIEU en nous. C'est ce qu'on appelle l'Ăąme. Contrairementaux sociĂ©tĂ©s qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s, les sociĂ©tĂ©s modernes distinguent nettement droits personnels et droits rĂ©els, de mĂȘme que les personnes et les choses, ainsi que l’obligation ou la prestation non gratuite et le don.Le droit rĂ©el attribut Ă  la personne un pouvoir direct et immĂ©diat sur une chose, tandis que le droit personnel permet au crĂ©ancier « 1 L’objectif de cet article n’est pas de donner une dĂ©finition qui distinguerait sans ambiguĂŻtĂ© ce que sont des Ă©motions de ce qui n’en sont pas. Le terme ne le permet pas. Émotion » et autres mots semblables n’ont pas Ă©tĂ© créés avec un objectif si prĂ©cis. Ils existent pour dĂ©signer des phĂ©nomĂšnes comportementaux et expĂ©rientiels qui sortent de l’ordinaire. Le mouvement de l’esprit, parfois considĂ©rable, est caractĂ©ristique de ces phĂ©nomĂšnes. Les Romains disaient motus ou motus animi, mouvement de l’ñme. Une autre particularitĂ© tient au fait que ces mouvements de l’ñme sont souvent dĂ©clenchĂ©s par des Ă©vĂ©nements ou des objets qui affectent l’ñme sans que la personne en question les ait recherchĂ©s. Ils ne sont pas directement soumis Ă  la volontĂ© ; ils s’imposent des impulsions, des actions, des pensĂ©es, des sentiments. Le Latin les dĂ©signait par affectio – dont les mots français affection » et affectif » sont issus. Outre le mouvement de l’esprit, ces phĂ©nomĂšnes comprennent aussi l’apparition de mouvements et de rĂ©actions corporelles – comme la respiration, les battements du cƓur, les cris et les soupirs – rĂ©actions qui ne sont pas provoquĂ©es par la chaleur, l’effort physique, ou l’ingurgitation excessive d’alcool 
 Ces derniĂšres caractĂ©ristiques ont conduit Descartes Ă  recourir au terme Ă©motion, un mot courant de la langue française de son Ă©poque signifiant Ă©meute » ou agitation ». Aristote pointait la mĂȘme caractĂ©ristique dans son emploi du mot kinĂšsis. Enfin, ces phĂ©nomĂšnes extra » ordinaires se caractĂ©risent par la force, inhabituelle, de leurs actions et leur persĂ©vĂ©rance face aux obstacles, aux interruptions, aux protestations d’autrui voire de soi-mĂȘme l’on dit ou l’on fait des choses dont on sait au mĂȘme moment qu’il ne faut pas les dire ou les faire. C’est ce qui fait penser que l’agent est poussĂ© Ă  faire ce qu’il fait et qu’il n’est plus maĂźtre de lui. Les actions, ou les raisons d’agir, paraissent avoir pris une prĂ©sĂ©ance dans l’organisation du comportement, du ressenti et de la pensĂ©e. C’est Ă  cela que renvoient les mots pathĂȘ en Grec, et passion dans d’autres langues ces phĂ©nomĂšnes suggĂšrent la passivitĂ© face aux affections et ont conduit certains philosophes, dont Kant au XVIIIe, Ă  interprĂ©ter ce que nous appelons Ă©motions comme des Ă©tats de folie passagĂšre. Autrement dit, Ă©motion » n’est pas une catĂ©gorie solide. Ni ne le sont, du reste, les catĂ©gories Ă©motionnelles diffĂ©renciĂ©es par les noms de colĂšre, joie, peur, ou angoisse 
 Comme le soulignent les travaux de Wierzbicka 1999, les catĂ©gories recouvrent des significations plus ou moins diffĂ©rentes selon les langues. Ainsi, sadness en anglais n’est pas l’exact synonyme du mot français tristesse ». 2 Ce que ces phĂ©nomĂšnes dĂ©signent, en revanche, c’est l’opĂ©ration d’un ensemble de modalitĂ©s psychologiques fondamentales qui dĂ©terminent et guident les interactions de tout organisme avec son entourage. La notion d’ Ă©motion » sert Ă  indiquer des rĂ©ponses complexes ou multi-componentielles » Scherer, 1984, c’est-Ă -dire composĂ©es de plusieurs rĂ©ponses, qu’elles soient physiologiques, motrices, cognitives, affectives et/ou ressenties syndrome multi-componentiel ». Chacune de ces rĂ©ponses, suscitĂ©e par les stimuli et exigences de la situation du moment, rĂ©sulte de l’interaction de ces modalitĂ©s de base. Chaque Ă©motion reprĂ©sente ainsi un pattern de rĂ©ponses diffĂ©rent. C’est le point de vue avancĂ© par des auteurs comme Scherer 1994, Frijda 2007 et Coan 2010. La vraie nature des Ă©motions rĂ©side dans les modalitĂ©s fondamentales et leurs interactions, plutĂŽt que dans un nombre restreint de patrons spĂ©cifiques. Cette derniĂšre perspective correspond Ă  l’idĂ©e centrale de la thĂ©orie des Ă©motions de base » au nombre de sept – joie, tristesse, peur, colĂšre, surprise, dĂ©goĂ»t, mĂ©pris comme l’ont proposĂ© les approches dominantes durant le vingtiĂšme siĂšcle, les thĂ©ories d’Ekman 1982, Izard 1977, Plutchik 1980 et Tomkins 1984. Pour ces derniĂšres, chaque Ă©motion de base est l’exemplaire d’un nombre restreint de patrons spĂ©cifiques innĂ©s. Pour les thĂ©ories multi-componentielles, en revanche, les Ă©motions relĂšvent de modalitĂ©s de base qui opĂšrent selon une sĂ©quence fonctionnelle. 3 L’objectif de cet article est de proposer une conception relationnelle de l’émotion. Ainsi, dans un premier temps, les modalitĂ©s de base constituant l’émotion sont exposĂ©es, suivies, dans un deuxiĂšme temps, de la sĂ©quence fonctionnelle de l’émotion. Cette sĂ©quence est prĂ©sentĂ©e sous l’éclairage thĂ©orique d’un modĂšle perceptif des Ă©motions rendant compte des processus qui rĂ©gissent l’interaction des modalitĂ©s de base. Ce modĂšle perceptif articule des arguments issus de la perspective Ă©cologique gibsonienne, de la psychologie de la Gestalt et des travaux plus rĂ©cents sur la cognition incarnĂ©e. Enfin, dans un troisiĂšme et dernier temps, les manifestations de l’émotion sont convoquĂ©es en soutien de cette approche relationnelle. 1. – Les modalitĂ©s constitutives de l’émotion 4 La perspective multi-componentielle stipule que l’émotion relĂšve d’une sĂ©quence fonctionnelle impliquant l’interaction de plusieurs modalitĂ©s. Les Ă©motions sont en premier lieu le produit conjoint de deux modalitĂ©s dĂ©terminantes l’évaluation et les intĂ©rĂȘts ». L’évaluation affective et cognitive d’un objet ou Ă©vĂ©nement en dĂ©termine sa pertinence vis-Ă -vis d’un ou plusieurs intĂ©rĂȘts du sujet. Les Ă©motions se caractĂ©risent Ă©galement par la prĂ©sĂ©ance des rĂ©ponses Ă  l’évĂ©nement – modalitĂ© qui traduit leur prĂ©valence sur les conduites en cours – et par la production d’une attitude prĂ©paratoire sous la forme d’une disposition Ă  l’action » qui pousse le sujet Ă  modifier sa relation Ă  l’objet ou l’évĂ©nement. Cette modalitĂ©, enfin, favorise la sĂ©lection d’actions impulsives qui permettent l’issue visĂ©e par la disposition Ă  l’action. Les points suivants dĂ©taillent ces modalitĂ©s l’une aprĂšs l’autre. – Évaluation 5 Les Ă©motions sont, en quelque sorte, des dĂ©tecteurs de pertinence » Scherer, 2005. Les thĂ©ories multi-componentielles partent du principe que la pertinence d’un objet ou d’un Ă©vĂ©nement est dĂ©terminĂ©e par un processus complexe d’évaluation appraisal, en anglais, extrĂȘmement rapide de l’ordre de 100 msec ; Grandjean & Scherer, 2009 qui relĂšve de plusieurs niveaux de traitement. Ceux-ci vont d’un niveau de traitement automatique et implicite Ă  un niveau de traitement conceptuel conscientisĂ©. Ainsi, ces processus d’évaluation transforment les Ă©vĂ©nements rencontrĂ©s – Ă©vĂ©nements bruts affectant les sens et le corps – en Ă©vĂ©nements pourvus, d’une part, d’une signification pour le sujet, signification en fonction de ses intĂ©rĂȘts cf. ci-aprĂšs – et d’autre part, d’une valeur affective Ă©vĂ©nement agrĂ©able ou attrayant, dĂ©sagrĂ©able ou repoussant, ou indiffĂ©rent, le cas Ă©chĂ©ant. 6 En principe, ces processus d’évaluation se poursuivent automatiquement, et l’information qui prend part Ă  ces processus reste le plus souvent inconsciente. Il arrive parfois qu’elle soit manifeste, comme lorsqu’elle facilite la suite du traitement d’information. C’est ce qui ressort des expĂ©rimentations utilisant l’amorçage, qui montrent l’influence de stimuli prĂ©sentĂ©s trop faiblement pour ĂȘtre perçus consciemment par exemple par backward masking sur les pensĂ©es ou perceptions qui succĂšdent Zajonc, 1984 ; Bargh, 1997. – IntĂ©rĂȘts 7 L’évaluation de la pertinence d’un Ă©vĂ©nement vis-Ă -vis des intĂ©rĂȘts du sujet constitue l’aspect probablement le plus central de l’émotion Frijda, 2007. Chaque Ă©vĂ©nement peut avoir des rĂ©percussions pour la satisfaction ou l’entrave de quelque intĂ©rĂȘt. L’évaluation de cette pertinence est automatique. Sans pertinence vis-Ă -vis d’un intĂ©rĂȘt, il n’y aura pas d’émotion, c’est-Ă -dire qu’aucun des composants qui forment une rĂ©ponse multi-componentielle ne sera activĂ©. Ainsi, la signification de l’évĂ©nement est directement liĂ©e aux intĂ©rĂȘts. Un intĂ©rĂȘt reprĂ©sente une sensibilitĂ© pour une classe d’objets, problĂšmes, Ă©vĂ©nements, conceptions de soi-mĂȘme ou du monde cf. le modĂšle cybernĂ©tique de Carver & Scheier, 1990. Si un Ă©vĂ©nement relĂšve d’une telle sensibilitĂ©, il Ă©voque de l’appĂ©tence, attire l’attention, comme quand on entend son nom mentionnĂ© dans une conversation qui se tient Ă  cĂŽtĂ©. La pertinence vis-Ă -vis d’un ou plusieurs intĂ©rĂȘts est la condition sine qua non pour l’émergence d’une Ă©motion. Les Ă©motions ont donc deux conditions d’émergence l’occurrence d’un Ă©vĂ©nement et l’existence d’un intĂ©rĂȘt vis-Ă -vis duquel l’évĂ©nement est pertinent, c’est-Ă -dire dont la satisfaction ou l’entrave pourrait ĂȘtre affectĂ©e par l’évĂ©nement. 8 Les intĂ©rĂȘts sont des variables latentes, silencieuses. Ce n’est que lorsqu’un Ă©vĂ©nement excite la sensibilitĂ©, faisant surgir l’émotion, que l’intĂ©rĂȘt se dĂ©voile. La notion d’intĂ©rĂȘt inclut des sortes d’intĂ©rĂȘts trĂšs diffĂ©rentes des besoins comme les besoins biologiques la faim, la soif, la chaleur corporelle et ceux moins biologiques, comme le besoin d’appartenance Ă  un groupe social ; des ressorts, des valeurs, comme les amitiĂ©s et les amours, etc. DĂšs 1938, Murray en avait dressĂ© la liste des plus communs. Bon nombre d’intĂ©rĂȘts se conçoivent comme des valeurs de rĂ©fĂ©rence, telles la faim ou tempĂ©rature Toates, 1986. Les origines des intĂ©rĂȘts sont plurielles. Certains sont clairement des produits de l’évolution. D’autres proviennent des valeurs ou des orientations socioculturelles Schwartz, 1992. Des recherches comparatives interculturelles montrent ainsi des variations considĂ©rables dans l’importance des valeurs sociales entre les diffĂ©rentes cultures Schwartz & Boehnke, 2004. D’autres encore proviennent des expĂ©riences personnelles, comme celles d’attachement. Et d’autres intĂ©rĂȘts encore ont leur source dans les aptitudes cognitives la curiositĂ© en est un exemple et affectives la vue d’un enfant vulnĂ©rable ou des images de l’évanescence des sentiments ; Tan & Frijda, 1999. La psychologie manque Ă  ce jour de thĂ©ories concernant la nature gĂ©nĂ©rale des intĂ©rĂȘts. 9 Les intĂ©rĂȘts concernent ce dont l’individu cares about, selon l’expression du philosophe Frankfurt 1988, c’est-Ă -dire ce qui tient Ă  cƓur ». Les individus, qui en possĂšdent chacun une multitude, diffĂšrent dans leurs intĂ©rĂȘts que ce soit en termes de variabilitĂ© qu’en termes de degrĂ© de sensibilitĂ© Gray & McNaughton, 2000. Certains ralentissent Ă  chaque oiseau qu’ils voient, d’autres ne distinguent pas un moineau d’un Ă©tourneau. Cette multitude d’intĂ©rĂȘts explique la variation considĂ©rable des Ă©motions aux niveaux intra-individuel, interindividuel et interculturel. Elle explique Ă©galement un autre fait essentiel des Ă©motions, Ă  savoir la pertinence d’un Ă©vĂ©nement particulier vis-Ă -vis de plusieurs intĂ©rĂȘts, qui suscite par consĂ©quent des Ă©motions diffĂ©rentes, voire contradictoires, en mĂȘme temps. La mort d’une personne chĂšre aprĂšs une longue maladie reprĂ©sente une cause de chagrin tout autant que du soulagement. L’euthanasie peut Ă©mouvoir Ă  la fois comme crime et comme bienfait. On peut se trouver en Ă©tat de conflit entre deux Ă©motions causĂ©es par un mĂȘme Ă©vĂ©nement. – PrĂ©sĂ©ance 10 Comme cela a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© soulignĂ© en introduction, les Ă©motions se manifestent comme des phĂ©nomĂšnes de prĂ©sĂ©ance en anglais control precedence. C’est ce qui donne aux Ă©motions d’une certaine vigueur le caractĂšre de passions. À l’exception de Ribot dans son Essai sur les passions 1907, peu de chercheurs se sont intĂ©ressĂ©s Ă  ces phĂ©nomĂšnes de prĂ©sĂ©ance. Les rĂ©ponses dĂ©clenchĂ©es par un Ă©vĂ©nement Ă©valuĂ© comme pertinent vis-Ă -vis d’un intĂ©rĂȘt prennent la prioritĂ© sur les pensĂ©es et les actions en cours. Ribot Ă©voque au sujet des Ă©motions leur impĂ©tuositĂ© irrĂ©sistible » [2]. Elles interfĂšrent avec ce que la personne est en train de faire. Lorsque l’alerte Ă  incendie se dĂ©clenche, toute affaire cessante, on court dehors ou restons paralysĂ©s. Elles persistent malgrĂ© l’éventuelle prĂ©sence d’obstacles, elles font nĂ©gliger les raisons de ne pas agir de la sorte les recommandations de la Raison. Sous l’effet de la colĂšre on dit des choses dont on sait au mĂȘme instant qu’on les regrettera. Le degrĂ© de prĂ©sĂ©ance correspond Ă  l’intensitĂ© de l’expĂ©rience Ă©motionnelle subjective Frijda, 2007. La prĂ©sĂ©ance traduit l’activation du systĂšme neuronal qui Ă©met la dopamine dans le diencĂ©phale. Ce neurotransmetteur active les Ă©tats de disposition ou prĂ©paration Ă  l’action, en opĂ©rant sur les ganglions de la base Panksepp, 1998 ; Berridge, 2007 ; Robbins & Everitt, 2007. 11 La prĂ©sĂ©ance est une propriĂ©tĂ© de la rĂ©ponse multi-componentielle dans son entier. Elle reprĂ©sente l’engagement de la personne dans ce qui se passe. L’individu est engagĂ© tout entier, avec toutes les fonctions qui soutiennent la rĂ©ponse l’attention, l’activation d’informations en mĂ©moire, la motivation, la prise de conscience, la mobilisation Ă©nergĂ©tique au niveau de la motricitĂ©, l’activation physiologique 
 Tous ces composants sont issus des diffĂ©rents aspects de l’évaluation, et par l’interaction des diffĂ©rents composants eux-mĂȘmes Scherer, 2009. Ces composants prĂ©sentent une synchronie » Scherer, 2005 ils s’influencent et s’accommodent, pour contribuer ensemble Ă  la rĂ©alisation de la modalitĂ© fondamentale suivante un Ă©tat appelĂ© disposition Ă  l’action ». – L’attitude prĂ©paratoire » la disposition Ă  l’action 12 Si l’évĂ©nement est Ă©valuĂ© comme Ă©tant pertinent vis-Ă -vis d’un intĂ©rĂȘt, il suscite une Ă©motion. Plus prĂ©cisĂ©ment, il produit une action readiness, c’est-Ă -dire une disposition Ă  l’action » ou prĂ©paration Ă  l’action ». Une telle disposition vise la mise en relation ou le changement de la relation – Ă©tablir, renforcer, rompre la relation – entre le sujet et l’évĂ©nement. La disposition Ă  l’action forme le cƓur de l’émotion maintenir ou modifier la relation actuelle entre le sujet et l’évĂ©nement afin de produire une situation plus favorable – ou moins dĂ©favorable – aux intĂ©rĂȘts. De telles attitudes [3] comprennent aussi le dĂ©ficit attitudinal, comme dans l’épuisement, ou l’attitude Ă©quivoque, observĂ©e lorsque les circonstances ne permettent aucune action propice, comme dans l’apathie agitĂ©e de l’angoisse. Les dispositions Ă  l’action forment donc la raison d’ĂȘtre des Ă©motions. Les prĂ©parations Ă  l’action constituent les prĂ©mices d’actions portant sur la relation entre le sujet et un objet, dĂ©terminĂ©es par l’évaluation. Elles sont la liaison active de deux Ă©tats l’actuel et celui Ă  venir. Les dispositions Ă  l’action se comprennent comme inclinant plus que ne rĂ©alisant ; elles dirigent vers un acte et non pas nĂ©cessairement dans l’exĂ©cution de cet acte. C’est pourquoi on peut ressentir un dĂ©sir de fuir sans bouger un muscle. Les dispositions Ă  l’action correspondent souvent davantage Ă  des Ă©lans la mobilisation du corps qu’à la rĂ©alisation d’une action rĂ©elle. On peut Ă©prouver un dĂ©sir d’entrer en contact avec quelqu’un sans dire un mot. Ce sont des intentions motrices Burloud, 1938. Bien qu’inclinant plus que rĂ©alisant, les Ă©tats de prĂ©paration Ă  l’action consistent en l’établissement de rĂ©elles dispositions Ă  agir, aboutissant, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  des vraies actions ou inactions, comme dans l’apathie. Ce ne sont pas seulement des pensĂ©es ou des images mentales. Ils consistent d’abord en des activations neurales qui peuvent durer jusqu’au moment oĂč l’action se dĂ©ploie. L’existence de cette prĂ©paration a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e par les expĂ©riences de Jeannerod 2006 les rĂ©seaux neuronaux actifs lors des mouvements volontaires le sont aussi quand on s’imagine faire ces mouvements. En outre, comme cela a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© mentionnĂ©, la disposition Ă  l’action activĂ©e par un Ă©vĂ©nement augmente l’émission de dopamine, qui augmente la prĂ©sĂ©ance. Il y a donc correspondance entre l’évaluation de la pertinence, l’attitude motrice visant Ă  modifier ou maintenir la relation, et la forme ou la direction des mouvements qui s’ensuivent cf. ci-aprĂšs. 13 Les diffĂ©rentes dispositions Ă  l’action se distinguent par la relation instaurĂ©e ou visĂ©e. La relation visĂ©e renvoie Ă  ce que la disposition s’emploiera Ă  rĂ©aliser par l’action. Les diffĂ©rents modes de disposition Ă  l’action cf. permettent de reprĂ©senter les attitudes dont relĂšvent les diffĂ©rentes Ă©motions et ainsi de les dĂ©crire sans avoir recours aux noms d’émotions. La distinction de ces dispositions Ă  l’action est utile car chacune d’elles produit une relation sujet–objet diffĂ©rente. Les dispositions Ă  l’action participent de l’expĂ©rience subjective, contribuant Ă  la rendre diffĂ©rente d’une Ă©motion Ă  l’autre. On peut faire l’hypothĂšse qu’un nombre restreint de dispositions Ă  l’action constitue un arsenal d’Ur-emotions Frijda & Parrott, 2011. Les Ur-emotions sont des universaux abstraits, identifiables Ă  travers les cultures malgrĂ© la variabilitĂ© de leur actualisation et de leur co-occurrence avec d’autres composants du syndrome multi-componentiel que sont les Ă©motions. Ils renvoient aux homologies existant dans les diffĂ©rentes cultures, rendant ainsi inutile le postulat de l’universalitĂ© in extenso de ces syndromes multi-componentiels. Ce ne sont pas les Ă©motions dans leur totalitĂ© qui sont basiques et universelles mais plutĂŽt ces Ur-emotions. Tous les Ă©tats Ă©motionnels humains et ceux issus d’un arsenal probablement un peu diffĂ©rent dans d’autres espĂšces animales consistent en l’une ou plusieurs de ces Ur-emotions. Les bases de cet arsenal se trouvent dans les circuits anciens du cerveau, appelĂ©s autrefois le systĂšme limbique et les ganglions de la base, associĂ©s aux neurotransmetteurs correspondants Panksepp, 1998. Tableau Ă  l’action et noms d’émotions Dispositions Ă  l’action et noms d’émotions 14 Le concept de dispositions Ă  l’action trouve son origine dans le fait que, face Ă  une situation qui suscite une Ă©motion, on peut observer une variĂ©tĂ© de comportements qui paraissent servir une mĂȘme finalitĂ©. Les diffĂ©rentes actions aboutissent, dans le meilleur des cas, au mĂȘme changement de relation. En colĂšre – c’est-Ă -dire en rĂ©ponse Ă  une obstruction causĂ©e par un tiers – on peut rĂ©pondre par des coups de poing, par une insulte, ou en endommageant l’un de ses biens, tout autant d’actions qui nuisent Ă  l’antagoniste et qui peuvent le motiver Ă  mettre fin Ă  son entrave. Il y a Ă©quifinalitĂ© » des diverses actions vis-Ă -vis de l’issue visĂ©e. C’est prĂ©cisĂ©ment la diffĂ©rence entre un rĂ©flexe, par exemple la rĂ©action stĂ©rĂ©otypĂ©e du sursaut, et une Ă©motion, dont le patron de rĂ©ponses est variable en fonction des variations circonstancielles du moment [4]. Les modes de disposition Ă  l’action comprennent aussi des modes de manque explicite de prĂ©paration Ă  l’action. Il y a parfois, en effet, absence apparente de prĂ©paration Ă  l’action, comme par exemple dans l’apathie, l’indiffĂ©rence, et le dĂ©sespoir ou l’impuissance helplessness en anglais. L’inclination Ă  agir existe, mais aucune une action praticable pour rĂ©soudre la situation n’est accessible. Cela est manifeste dans ces situations qui provoquent l’anxiĂ©tĂ©, la panique, la paralysie – mais qui sont profondĂ©ment diffĂ©rentes de celles induisant la peur – ces situations de confrontation Ă  un grand danger dont on ignore d’oĂč il surgira un bombardement, un tremblement de terre ou un tsunami. Inversement, beaucoup d’émotions impliquent plusieurs dispositions Ă  l’action du reste, la plupart des rapports verbaux d’émotions en mentionnent plusieurs ; Oatley & Duncan, 1992. L’enfant s’approche d’un objet qu’il convoite, mais le fait avec rĂ©serve car il se sent observĂ©. Les dispositions Ă  l’action simultanĂ©es peuvent interfĂ©rer les unes avec les autres, s’inhiber, ou se renforcer. On tend Ă  se rĂ©frĂ©ner dans une querelle maritale parce que l’hostilitĂ© de la colĂšre rivalise avec l’affection pour son partenaire ou avec la peur de consĂ©quences dĂ©mesurĂ©es. En face d’une menace, la disposition Ă  fuir est contrariĂ©e par la disposition Ă  y faire face, voire Ă  s’en approcher disposition motivĂ©e par l’intĂ©rĂȘt liĂ© Ă  son amour-propre, par exemple. En visant deux issues en mĂȘme temps, les deux intentions se modifient, ou produisent des Ă©tats conflictuels. Ceci est au cƓur de la rĂ©gulation Ă©motionnelle Frijda, 2010, 2012 ; Frijda & Mesquita, 2000, qui n’est pas un moment qui fait suite Ă  l’émotion, mais en fait partie intĂ©grante Mesquita & Frijda, 2011. Soulignons que les dispositions Ă  l’action consistent en des structures cognitives » portant sur l’issue Ă  atteindre, des attentes sur des actions Ă  venir et des cibles. Ces structures cognitives pourraient ĂȘtre mieux spĂ©cifiĂ©es, bien qu’avec difficultĂ©, puisque, lors de leur dĂ©roulement, elles sont inaccessibles au codage verbal Jackendoff, 2007. – Actions impulsives 15 Les actions Ă©motionnelles qu’appellent les dispositions Ă  l’action visent une issue l’établissement, le maintien, ou la modification d’une relation avec l’objet. Ce ne sont pourtant pas des actions dĂ©libĂ©rĂ©es. Elles ne sont pas guidĂ©es par un but, la reprĂ©sentation prĂ©alable d’une finalitĂ© Ă  atteindre. Elles sont impulsives. Dans les distinctions opĂ©rĂ©es dans le temps entre les diffĂ©rents types de comportements, Wundt 1900 considĂ©rait que les actions qui relĂšvent des Ă©motions ne sont ni des rĂ©flexes, ni des habitudes, ni des actions volontaires, mais des Triebhandlungen, ou actions motivĂ©es ; McDougall 1923 les appelait des instincts. Ce sont des actions impulsives, des actions qui ne sont pas prĂ©cĂ©dĂ©es d’un plan ou d’un but, ni initiĂ©es par une intention prĂ©alable. Elles ne sont pas dĂ©libĂ©rĂ©es. Elles ont nĂ©anmoins une direction. Pour cela, elles n’ont pas besoin d’un but prĂ©alable parce que la recherche d’une action appropriĂ©e est dĂ©jĂ  orientĂ©e vers l’issue. Cette derniĂšre est dĂ©terminĂ©e par l’évaluation de l’évĂ©nement. Cette issue correspond Ă  l’issue comprise dans la disposition Ă  l’action sĂ©lectionnĂ©e, disposition Ă  l’action qui appelle une rĂ©ponse capable d’instaurer la relation en question. Dans la peur, en face d’une menace, on est confrontĂ© Ă  la proximitĂ© d’un danger. En consĂ©quence, on ne cherche pas une sĂ©curitĂ© future dont on peut bien ignorer oĂč elle se situe. On rĂ©pond Ă  ce qui est prĂ©sent dans la perception du moment on produit une action de protection contre un danger proche. Dans le dĂ©sir, on ne cherche pas tant Ă  s’approcher de l’objet qu’à anĂ©antir la distance qui nous sĂ©pare de l’objet et qui empĂȘche l’interaction. Dans l’amour, on suit l’affordance prĂ©sente d’intimitĂ© plutĂŽt que de se reprĂ©senter les dĂ©lices futurs. Dans la colĂšre, on trouve dans son rĂ©pertoire d’actions une action qui peut neutraliser un saligaud, plutĂŽt que de penser Ă  prĂ©server l’ordre social. L’action impulsive, donc, est contrĂŽlĂ©e non pas par un but prĂ©alable, comme l’action volontaire, mais par la disposition Ă  l’action ou les dispositions Ă  l’action le cas Ă©chĂ©ant visant Ă  faire disparaĂźtre l’objet Ă©valuĂ© nĂ©gativement, ou Ă  obtenir l’objet dĂ©sirable, ou Ă  intensifier l’interaction avec lui. Selon la signification accordĂ©e Ă  l’objet, la disposition Ă  l’action correspondante est convoquĂ©e. Le seuil de dĂ©clenchement d’une action impulsive est variable. Pour se mettre en colĂšre, il faut parfois une frustration sĂ©vĂšre ; mais parfois un lĂ©ger contretemps suffit. La diffĂ©rence dĂ©pend, entre autres, des Ă©vĂ©nements et des Ă©motions prĂ©existantes, de l’humeur du moment, c’est-Ă -dire d’une activation en deçà du seuil de la disposition de rĂ©ponse. Ces traits convergent vers la notion de prĂ©sĂ©ance, la prĂ©dominance des actions et pensĂ©es suscitĂ©es par l’émotion sur les autres activitĂ©s Frijda, 2003. 16 Les actions impulsives ne sont pas des actions spĂ©ciales. Elles trouvent leur origine, pour la plupart, parmi les actions sociales et instrumentales de la vie courante. D’autres sont créées pour solutionner un problĂšme d’interaction spĂ©cifique. La notion d’impulsivitĂ© s’applique en fait aux conditions d’apparition de l’action, appelĂ©e par la disposition Ă  l’action, cette derniĂšre imposant sa prĂ©sĂ©ance. Hormis cette propriĂ©tĂ© de prĂ©sĂ©ance, elles procĂšdent du mĂȘme processus d’apparition que celui de toute action ou pensĂ©e non rĂ©flĂ©chie et intuitive » Kahneman, 2012 ; Rietveld, 2008. La comparaison entre les rĂ©sultats attendus de l’action et ceux obtenus via le feedback de l’action guide ce processus. Autrement dit, les actions impulsives rĂ©sultent de la correspondance entre l’information cognitive et la prĂ©paration Ă  l’action obtenue lors de l’évaluation, et l’acquisition d’information nouvelle de la perception ou la pensĂ©e quand il y a des signaux d’erreur ». Des donnĂ©es montrent que ces comparaisons ont lieu dans le cortex prĂ©frontal et le cortex moteur supplĂ©mentaire Ridderinkhof Forstmann, Wylie, Burle, & van den Wildenberg, 2011. La comprĂ©hension du processus de traitement de l’information est aujourd’hui loin d’ĂȘtre complĂšte. Toutefois, pour les thĂ©ories de prĂ©diction perceptuelle et cognitive Friston, 2010, 2011 ; Clark, 2012, Ă©laborĂ©es Ă  partir des considĂ©rations thĂ©oriques de Helmholtz 1860, toute l’information constitue un immense rĂ©seau interconnectĂ© oĂč les excitations se propagent. À la suite de la thĂ©orie d’infĂ©rence inconsciente de Helmholtz, ces nouvelles thĂ©ories postulent que la perception est le rĂ©sultat d’une machine Ă  faire des prĂ©dictions ». Chaque perception ou pensĂ©e engendre des prĂ©dictions concernant l’information et/ou l’action Ă  venir, la vĂ©rification de ce qui se produit rĂ©ellement, et l’émission de signaux d’erreurs quand une discordance apparaĂźt. Les Ă©motions suivent vraisemblablement de telles procĂ©dures de traitement d’information car rien ne permet de penser qu’il existerait des procĂ©dures qui leur seraient spĂ©cifiques. 2. – SĂ©quence fonctionnelle de l’émotion 17 La sĂ©quence fonctionnelle de l’émotion peut ĂȘtre dĂ©crite de la façon suivante les processus d’évaluation transforment les Ă©vĂ©nements rencontrĂ©s en Ă©vĂ©nements pourvus, d’une part, de sens en fonction des intĂ©rĂȘts du sujet et, d’autre part, d’une valeur affective. Les Ă©vĂ©nements sont pourvus de sens en ce qu’ils requiĂšrent un changement de relation. Les Ă©vĂ©nements qui dĂ©clenchent l’émotion, entravant ou facilitant les intĂ©rĂȘts du sujet, convoquent des actions propres Ă  amĂ©liorer la situation. Une attitude motrice, sous la forme d’une disposition Ă  l’action est donc gĂ©nĂ©rĂ©e Ă  cette fin. La rĂ©quisition impose la prĂ©sĂ©ance de l’attitude motrice. La disposition Ă  l’action se traduit, le cas Ă©chĂ©ant en action impulsive bien qu’elle puisse rester Ă  l’état de seule disposition. Dans cette sĂ©quence, l’affordance Gibson, 1979 joue un rĂŽle capital. – L’affordance 18 Comme mentionnĂ© auparavant, les processus d’évaluation touchent Ă  la signification de l’évĂ©nement Ellsworth & Scherer, 2003 ce que l’évĂ©nement peut faire au sujet, peut lui apporter, lui permettre ou non de faire 
 Gibson 1979 Ă©voque Ă  ce sujet le concept d’affordance cf. Luyat & Regia-Corte, 2009, pour un exposĂ© des rĂ©centes formalisations. L’affordance du verbe to afford fournir, offrir la possibilitĂ© est la facultĂ© de l’organisme Ă  se comporter en percevant ce que l’environnement lui offre en termes de possibilitĂ©s d’actions. L’affordance initie les mouvements et leurs dispositions neuronales comme cela a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© par l’utilization behavior de patients souffrants de certaines perturbations cĂ©rĂ©brales, Lhermitte, 1983. 19 L’affordance est une propriĂ©tĂ© de la relation organisme – environnement elle est une opportunitĂ© d’action Stoffregen, 2003. Elle dĂ©pend donc Ă  la fois de l’environnement et de l’organisme considĂ©rĂ© par exemple, l’eau afforde la respiration pour le poisson mais pas pour l’humain ; le sol afforde la marche pour l’humain mais pas pour le poisson. De nombreuses affordances ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence expĂ©rimentalement dans les domaines de l’action motrice et de la locomotion telles que le caractĂšre passable d’une ouverture, le caractĂšre saisissable d’un objet, le caractĂšre franchissable d’un fossĂ©, etc.. Les affordances se traduisent en anglais par le suffixe ability ajoutĂ© au verbe d’action considĂ©rĂ© ex. climbability d’un escalier la grimpabilitĂ© » d’un escalier. Jusqu’à prĂ©sent, les Ă©tudes ont essentiellement portĂ© sur les affordances neutres » l’escalier, l’ouverture, etc.. Or, dans la vie quotidienne, tout sujet navigue dans un environnement qui n’est pas seulement neutre ». La relation organisme – environnement peut parfois s’avĂ©rer potentiellement nocive ou particuliĂšrement propice favorable – notamment la navigation dans le monde social, celui des interactions interpersonnelles. Aussi est-il essentiel de percevoir des objets davantage que leur grimpabilitĂ© » ou leur passabilitĂ© ». Il s’agit de percevoir comment ils constituent un obstacle ou une opportunitĂ©, une menace ou une invitation Ă  la caresse 
 autrement dit, leur valeur affective. Or, prĂ©cisĂ©ment, les processus de traitement d’information pourvoient aussi les Ă©vĂ©nements rencontrĂ©s en valeur affective. Les processus d’évaluation doublent simultanĂ©ment la signification de l’évĂ©nement d’une attitude hĂ©donique Ă  son Ă©gard. Anelli, Borghi et Nicoletti 2012 ont, de la sorte, montrĂ© expĂ©rimentalement que des objets prĂ©hensibles mais dangereux n’invitent pas Ă  s’en saisir. À caractĂšre saisissable Ă©quivalent, les temps de rĂ©action sont plus lents pour des objets dangereux. Leurs rĂ©sultats Ă©voquent donc l’existence d’affordances aversives, ces derniĂšres pouvant ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des affordances affectives » qui se traduisent par une attitude affective d’attraction ou de rĂ©pulsion vis-Ă -vis de l’évĂ©nement. Des affordances affectives sont aussi observĂ©es par Coello, Bourgeois et Iachini 2012 en matiĂšre d’accessibilitĂ© d’objets dangereux et potentiellement menaçants. L’affordance affective, propriĂ©tĂ© relationnelle du systĂšme sujet–objet [5], est l’opportunitĂ© d’action envers ou l’opportunitĂ© d’action Ă  l’encontre offerte par les objets au sujet. Une personne offensante invite Ă  ĂȘtre giflĂ©e ou toute autre forme de riposte, une personne attrayante invite Ă  ĂȘtre embrassĂ©e. 20 C’est au cƓur de cette relation sujet–objet, qui est une relation agissante, que se situe l’émotion. Dans le systĂšme indivisible que constituent l’organisme le sujet et son environnement cf. Gibson, 1979 [6], le sujet, en constante interaction avec son environnement, est Ă©galement constamment prĂȘt Ă  modifier cette interaction ; il est ainsi continuellement dans un Ă©tat de prĂ©paration Ă  l’action Frijda, 1986, 2007. L’émotion surgit quand survient un changement notable dans la relation sujet–objet organisme–environnement. Il y a Ă©motion quand il y a rupture de continuitĂ© » RimĂ©, 2005, c’est-Ă -dire une modification soudaine de l’interaction sujet–objet en cours, faisant passer la relation d’un Ă©tat Ă  un autre l’interaction est rompue ou intensifiĂ©e ou rĂ©duite, etc. Autrement dit, il y a Ă©motion quand il y a un changement de la prĂ©paration Ă  l’action. Par consĂ©quent, l’émotion est un processus d’extraction par l’action. Elle partage en cela le mĂȘme trait que la perception. Le conducteur, devant qui surgit un obstacle imprĂ©vu, ne mĂ©dite pas le coup de frein ou le coup de volant qui empĂȘchera la collision. Percevoir l’obstacle comme un danger, c’est l’apprĂ©hender comme requĂ©rant une certaine rĂ©ponse ou action un coup de frein, un coup de volant, action–rĂ©ponse qui constitue l’émotion. C’est la fameuse notion d’émeute ou d’agitation de Descartes pour qui l’émotion est un mouvement physique de l’homme face au monde et de kinĂšsis d’Aristote de fait, l’émotion ne serait pas ce qu’elle est sans son exhortation Ă  l’action ou exhortation Ă  ne pas agir, comme dans l’accablement. L’émotion incite Ă  s’approcher, ou Ă  s’en aller, ou Ă  s’interrompre, etc. La compassion incite Ă  apporter de l’aide, la honte incite Ă  se cacher, Ă  disparaĂźtre de la vue des autres 
 Or, dans la perspective de la thĂ©orie de Gibson plus rĂ©cemment formalisĂ©e par Stoffregen, 2003, 2004, notamment [7], mouvement et perception sont indissociables car la perception Ă©merge grĂące au mouvement. La perception est une saisie d’information information pickup [8] par l’action. C’est l’action qui fournit l’information [9], l’information Ă©tant ce que l’organisme fait Ă©merger de l’environnement par son action et qu’il saisit pick up. Pour Gibson, la perception est directe et ne passe pas par une reprĂ©sentation intermĂ©diaire. La perception n’est pas un processus interne d’interprĂ©tation, c’est un processus d’extraction par l’action. La dimension cinesthĂ©sique est donc centrale dans cette approche. C’est prĂ©cisĂ©ment ici que prennent place les Ă©motions. – La cinesthĂ©sie 21 Emotion et action sont Ă©troitement liĂ©es dans la mesure oĂč l’émotion peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme relevant de la perception cinesthĂ©sique. La perception ou sensibilitĂ© cinesthĂ©sique est la perception de la position du corps et des mouvements du corps [10]. Elle concerne la sensation de mouvement des diffĂ©rentes parties du corps. La cinesthĂ©sie, formĂ©e de deux racines grecques [11], est ainsi le sens du mouvement, la forme de sensibilitĂ© qui renseigne d’une maniĂšre spĂ©cifique sur la position et les dĂ©placements des diffĂ©rentes parties du corps. Traduite en termes Ă©motionnels, la cinesthĂ©sie se comprend de la façon suivante percevoir l’obstacle comme un danger, c’est l’apprĂ©hender comme requĂ©rant une certaine rĂ©ponse – un coup de volant par exemple. C’est cette rĂ©ponse, ou, plus prĂ©cisĂ©ment, sa perception cinesthĂ©sique, qui constitue l’émotion. L’expĂ©rience subjective du danger, c’est l’expĂ©rience de son corps mobilisĂ© en vue d’une certaine rĂ©ponse une prĂ©paration Ă  la fuite, ou Ă  la paralysie, ou Ă  l’attaque prĂ©ventive. Autrement dit, la phĂ©nomĂ©nologie de la peur est celle de la mobilisation du corps en vue d’une prĂ©paration Ă  la fuite ou Ă  la paralysie, ou Ă  l’attaque prĂ©ventive. L’expĂ©rience subjective de la tendresse, c’est l’expĂ©rience de son corps mobilisĂ© en vue d’étreindre ou de caresser l’autre. Dans un Ă©pisode de tendresse, nous percevons une personne comme enjoignant une caresse ou une Ă©treinte. Les Ă©motions sont alors conçues comme livrant au sujet un monde chargĂ© de valeurs, sous la forme d’objets invitant Ă  l’action. 22 Par consĂ©quent, les processus d’évaluation qui, comme on l’a vu plus haut, transforment les Ă©vĂ©nements rencontrĂ©s en Ă©vĂ©nements pourvus Ă  la fois d’une signification pour le sujet – en fonction de ses intĂ©rĂȘts – et d’une valeur affective, sont d’une nature particuliĂšre. En effet, la signification de l’objet ou de l’évĂ©nement n’est pas une Ă©valuation cognitive entendue comme un acte isolĂ© d’apprĂ©ciation intellectuelle ; c’est une forme de comprĂ©hension mĂ©diĂ©e par sa propre mobilisation corporelle. C’est ce que traduit la notion de enactive appraisal Colombetti, 2007 ou Ă©valuation Ă©nactive » [12]. L’objet attire ou repousse. Des impulsions poussent » le sujet envers ou Ă  l’écart de l’objet. Le psychologue gestaltiste Kölher 1929 considĂšre que la valeur de l’objet est tout aussi immĂ©diatement perçue que ses qualitĂ©s sensibles. Pour lui, la valeur est rĂ©quisition requiredness. Ce que l’objet requiert comme rĂ©ponse constitue sa valeur ex. la valeur danger. La valeur de l’objet provient donc de la phĂ©nomĂ©nologie corporelle comme l’affirment Deonna & Teroni 2012, la mobilisation du corps constitue l’expĂ©rience de la valeur danger ». Une offense requiert des actions pouvant la juguler ; un Ă©vĂ©nement attrayant requiert une action d’approche et d’ouverture pour bĂ©nĂ©ficier de l’objet. Aussi la perception est-elle autant un processus moteur qu’un processus sensoriel. Du reste, au niveau neuronal, les processus sensoriels et moteurs ont un codage commun Colombetti & Thompson, 2005. En effet, comme l’explique Northoff 2012, les donnĂ©es de neuro-imagerie indiquent l’existence d’une activitĂ© neuronale procĂ©dant Ă  un codage relationnel convergence intĂ©ro-extĂ©roceptive qui, en couplant corps, cerveau et environnement, permet l’assignation de propriĂ©tĂ©s subjectives et affectives Ă  des stimuli qui, autrement, demeurent objectifs et non affectifs. La perception est donc Ă©nactive ; c’est un type d’action, l’action constituant la perception Colombetti, 2007 ; NoĂ«, 2004 ; Varela, Thompson & Rosch, 1991. Au niveau psychologique, action et perception sont constitutivement enchevĂȘtrĂ©s. C’est ce qu’a soulignĂ© Kölher et d’autres psychologues avec lui Rosenthal & Visetti, 1999, 2006 ; Wallon, 1949, p. 66. D’ailleurs, lorsque les mouvements moteurs de l’individu sont inhibĂ©s, on observe une interfĂ©rence dans l’expĂ©rience Ă©motionnelle et dans le traitement de l’information Ă©motionnelle Niedenthal, 2007. Dans cette perspective, les ressentis Ă©motionnels sont les perceptions de ces dispositions Ă  l’action, c’est-Ă -dire les perceptions de l’engagement dynamique du corps sa prĂ©paration Ă  l’action dans l’interaction avec l’objet. Plus prĂ©cisĂ©ment, l’expĂ©rience phĂ©nomĂ©nologique d’une Ă©motion est la perception cinesthĂ©sique, la perception de son corps mobilisĂ© en vue de modifier, d’une certaine façon, la relation sujet–objet, la perception de la mobilisation du corps en vue d’une certaine action vis-Ă -vis de l’objet. Ainsi, cette sĂ©quence Ă©motionnelle permet de rendre compte de l’essence de ces phĂ©nomĂšnes appelĂ©s Ă©motions » leur intentionnalitĂ© et leur expĂ©rience phĂ©nomĂ©nale. Ces deux aspects sont dĂ©veloppĂ©s ci-dessous. – IntentionnalitĂ© Ă©valuative 23 Les Ă©motions sont intentionnelles, c’est-Ă -dire qu’elles sont toujours Ă  propos de quelque chose » ; elles possĂšdent nĂ©cessairement un objet [13]. Elles sont dĂ©clenchĂ©es par un Ă©vĂ©nement, une situation, une personne, un souvenir tel enfant a peur du noir, tel autre est fier de son tricycle. Il s’agit, plus prĂ©cisĂ©ment, d’une intentionnalitĂ© Ă©valuative Deonna et Teroni, 2008. Si l’enfant est fier de son tricycle, c’est qu’il a une certaine croyance Ă  propos de son tricycle qu’il est le plus beau des tricycles. Les croyances impliquĂ©es dans les Ă©motions sont d’un certain type en ce sens qu’elles relĂšvent de valeurs axiologiques. Pour les philosophes Döring, 2009 ; Goldie, 2009, ces valeurs axiologiques ne sont pas des valeurs abstraites ou des idĂ©aux vers lesquels tend l’individu. Il s’agit d’un type particulier de propriĂ©tĂ©s que l’objet exemplifie. Ces valeurs sont conçues comme des qualitĂ©s formelles des propriĂ©tĂ©s Ă©valuatives de l’objet qui suscite l’émotion. Autrement dit, certains objets illustrent – ou exemplifient – certaines valeurs. Etre jaloux d’une tierce personne c’est croire qu’elle est un rival la tierce personne exemplifie la valeur rivalitĂ© », ĂȘtre dĂ©goĂ»tĂ© Ă  la vue d’un plat d’épinards, c’est croire qu’il est immonde le plat d’épinards exemplifie la valeur immondice ». Ces valeurs sont directement liĂ©es aux intĂ©rĂȘts de la personne ; c’est pourquoi le mĂȘme malheur affectera davantage s’il frappe son enfant que s’il s’abat sur l’enfant d’un autre, bien que la valeur en jeu soit identique dans les deux cas. Chaque famille d’émotion se distingue ainsi par une valeur particuliĂšre celle de l’offense pour la colĂšre, celle du danger ou de la menace pour la peur, celle de la perte pour la tristesse et le chagrin, etc. Lazarus 1991 a forgĂ© la notion de core relational theme pour les dĂ©signer. Pour autant, on ne peut pas rĂ©duire les Ă©motions Ă  des seules croyances axiologiques. En effet, comme le soulignent Deonna et Teroni 2008, p. 52, une croyance axiologique n’est ni nĂ©cessaire, ni suffisante Ă  une Ă©motion ». Ils invoquent plusieurs raisons. PremiĂšrement, la complexitĂ© cognitive d’une attribution axiologique la rend impossible chez les trĂšs jeunes enfants et chez les animaux. Les uns comme les autres ne maĂźtrisent pas les concepts participant de ses croyances des concepts axiologiques tels que celui de danger, de rivalitĂ©, etc.. Pourtant, bien que dĂ©nuĂ©s de tels concepts, il ne fait aucun doute qu’ils ressentent des Ă©motions. DeuxiĂšmement, il n’est pas rare de ressentir une Ă©motion en l’absence de la croyance axiologique contingente relative Ă  cette Ă©motion on peut ĂȘtre persuadĂ© qu’une araignĂ©e n’est pas dangereuse et pourtant en avoir terriblement peur ; on peut ĂȘtre convaincu de n’avoir transgressĂ© aucun impĂ©ratif moral, et ĂȘtre cependant rongĂ© par la culpabilitĂ©. TroisiĂšmement, certaines croyances laissent paradoxalement de marbre fumer tue » mentionne le paquet de cigarette. Oui, le fumeur le croit volontiers. Pourtant, il n’éprouve aucune peur absence d’émotion en prĂ©sence de la croyance axiologique. Enfin, le rapport entre l’émotion et la valeur peut ĂȘtre anormal, comme lorsqu’on se rĂ©jouit du malheur d’autrui Dumouchel, 2002. Par consĂ©quent, on ne peut pas considĂ©rer les Ă©motions comme de simples » jugements de valeurs, de simples phĂ©nomĂšnes intellectuels. L’émotion, ou plus exactement la disposition Ă  l’action, apparaĂźt ainsi comme un principe d’extraction spontanĂ© de la valeur. Autrement dit, la nature des processus d’évaluation ne relĂšve pas de jugements cognitifs tels qu’entendus, par exemple, par le modĂšle des processus composants Grandjean & Scherer, 2009. La nature de l’évaluation est Ă©nactive. – PhĂ©nomĂ©nologie 24 En sus de son intentionnalitĂ©, l’émotion se caractĂ©rise par sa dimension phĂ©nomĂ©nale. Une Ă©motion est quelque chose que l’on ressent ressentir le vide absolu dans la tristesse, ressentir le besoin impĂ©rieux de disparaĂźtre sous terre dans la honte, se sentir rongĂ© par la convoitise, se sentir excitĂ© et dĂ©bordant d’énergie, paralysĂ© et incapable de penser rationnellement 
 Les psychologues parlent Ă  ce sujet d’expĂ©rience subjective. Dans le langage courant du reste, le terme Ă©motion » dĂ©signe en premier lieu cette expĂ©rience subjective je ressens une Ă©motion. La description du contenu » de l’expĂ©rience subjective est souvent trĂšs ardue. Pour en rendre compte, le recours Ă  la dimension corporelle est frĂ©quent avoir des bouffĂ©es de chaleur, sentir sa gorge se nouer, son cƓur battre Ă  tout rompre, etc. Ainsi, l’idĂ©e que l’émotion consistait en une perception viscĂ©rale s’est imposĂ©e Ă  la suite de la thĂ©orie pĂ©riphĂ©rique de James-Lange. Seulement, comme l’ont montrĂ© les psychologues tout au long du XXe siĂšcle, l’émotion ne peut pas ĂȘtre rĂ©duite Ă  la seule perception des modifications physiologiques. Tout d’abord, en matiĂšre de sensations corporelles, les diverses Ă©motions sont ressenties trĂšs diffĂ©remment Ă  travers les nombreuses cultures. En Belgique, la tristesse se caractĂ©rise par un nƓud dans la gorge et des sensations gastro-intestinales RimĂ©, Philippot, & Cisamolo, 1990 tandis qu’en Équateur, elle se manifeste par un douloureux mal de tĂȘte et des palpitations cardiaques Le Breton, 1998. Les Français, rĂ©alisant qu’ils ont commis un impair, sentent leur cƓur s’arrĂȘter de battre et le rouge leur monter au front Lelord et AndrĂ©, 2001 tandis que les Chewong Malaisie expriment leur honte par le fait que leur foie est tout rĂ©trĂ©ci. Quant aux Samoans PolynĂ©sie ou aux Ifaluks MicronĂ©sie, ces peuples ne rapportent aucune sensation corporelle lorsqu’ils dĂ©crivent une Ă©motion donnĂ©e Mesquita et Frijda, 1992. De plus, au-delĂ  du fait que des diffĂ©rences interculturelles existent dans la façon de ressentir physiquement les Ă©motions, les recherches psychophysiologiques sur la viscĂ©roception ont montrĂ© que les sensations corporelles ne pouvaient pas ĂȘtre dĂ©terminĂ©es par des changements physiologiques rĂ©els puisqu’on n’a jamais pu Ă©tablir de corrĂ©lation significative entre les sensations corporelles et des changements neurovĂ©gĂ©tatifs objectifs par exemple, le rythme cardiaque mesurĂ© par Ă©lectrocardiogramme ; Edelmann & Baker, 2002. En rĂ©alitĂ©, l’ĂȘtre humain est incapable de viscĂ©roception 
 ce qui signifie que, plutĂŽt que de correspondre Ă  des modifications physiques sous-jacentes, les sensations corporelles sont en fait la traduction de reprĂ©sentations cognitives culturelles appelĂ©es schĂšmes psychophysiologiques Philippot, 1997 [14]. À ceci s’ajoutant que les recherches psychophysiologiques aient Ă©tĂ© incapables d’établir des configurations physiologiques spĂ©cifiques de chaque Ă©motion et que la thĂ©orie pĂ©riphĂ©rique s’est trouvĂ©e dans l’incapacitĂ© de rendre compte de la dimension intentionnelle des Ă©motions c’était la principale objection des thĂ©ories cognitives Ă  son Ă©gard, l’idĂ©e selon laquelle l’émotion serait la perception de sensations internes a Ă©tĂ© abandonnĂ©e. 25 L’expĂ©rience subjective constitue l’un des composants majeurs de l’émotion. Cette expĂ©rience consciente de l’émotion reflĂšte les modalitĂ©s Ă©valuation, intĂ©rĂȘts, prĂ©sĂ©ance 
 non conscientes sous-jacentes, bien qu’elle ne le fasse qu’en partie et gĂ©nĂ©ralement Ă  l’insu du sujet. En effet, la plupart de ces modalitĂ©s passent inaperçues comme Bargh 1997 entre autres l’a montrĂ© dans ses travaux. Ou encore, le sujet attribue sa rĂ©ponse par exemple une prĂ©fĂ©rence Ă  une modalitĂ© qui en rĂ©alitĂ© n’en est pas responsable. Cette attribution erronĂ©e repose sur des prĂ©conceptions cognitives. Ainsi, dans les expĂ©riences de Nisbett & Wilson 1977 la prĂ©fĂ©rence pour l’un des deux stimuli deux linges identiques sur un prĂ©sentoir n’était pas attribuĂ©e Ă  sa cause rĂ©elle sa localisation sur le cĂŽtĂ© droit de l’étalage, mais Ă©tait attribuĂ©e Ă  d’autres raisons. Ces donnĂ©es conduisent certains auteurs Ă  considĂ©rer l’expĂ©rience subjective de l’émotion comme un Ă©piphĂ©nomĂšne superflu, dont le rĂŽle n’est pas essentiel dans le processus Ă©motionnel LeDoux, 1996. Les raisons pour lesquelles cette vue est dĂ©cidĂ©ment incorrecte sont exposĂ©es ci-aprĂšs. – Les niveaux de conscience dans l’expĂ©rience subjective 26 L’expĂ©rience consciente a un rĂŽle important dans les Ă©motions. Tout d’abord, sans expĂ©rience consciente il n’y a pas d’action ou mouvement intentionnel spontanĂ© Dehaene & Naccache, 2001 ; Weiskrantz, 1997. Des patients blindsight, c’est-Ă -dire dont la cĂ©citĂ© est due Ă  des sections de la rĂ©tine, peuvent discriminer correctement des stimuli parvenant Ă  ces sections quand on les invite Ă  deviner ce qui pourrait s’y trouver. Il en est de mĂȘme quand la cĂ©citĂ© est causĂ©e par interfĂ©rence par backward masking. Les patients peuvent Ă©ventuellement rĂ©pondre correctement quand on leur demande de deviner. NĂ©anmoins, ces directives sont essentielles, car si on ne lui demande pas de deviner, le sujet n’est pas spontanĂ©ment curieux vis-Ă -vis de ce qu’il ne voit pas. Voir consciemment et ĂȘtre curieux une capacitĂ© de premiĂšre importance, mĂȘme pour une souris ou un merle ! En deuxiĂšme lieu, l’inspection visuelle par le regard prolonge la durĂ©e de rĂ©ception de l’information, la quantitĂ© d’information reçue, et l’étendue des rapports verbaux Ă  autrui Baars, 1997. De plus, en prĂ©sence de stimuli agrĂ©ables ou intĂ©ressants, des actions pour augmenter leur rĂ©ception sont produites, comme quand on fait couler le vin autour de sa langue ou que l’on regarde encore et encore une personne attrayante. Ces actions ne sont pas vaines. Ce sont des actions appelĂ©es mouvements d’acceptation » Frijda, 1986. Elles forment ou renforcent un lien affectif et une inclination Ă  retourner Ă  l’interaction. Ce phĂ©nomĂšne s’observe aux niveaux les plus bas des fonctions cognitives, comme l’enfant sans cortex cĂ©rĂ©bral qui sourit en tenant un bĂ©bĂ© dans ses bras Merker, 2007. Ces enrichissements d’information dans la mĂ©moire ou le souvenir – et les sentiments donc – trouvent probablement leur base dans la rĂ©currence d’activitĂ©s neurales dans les mĂȘmes rĂ©seaux de neurones Edelman & Tonino, 2000 ; Lamme, 2006. Enfin, un dernier argument est celui de la recherche des plaisirs et le fait de prendre le temps et l’initiative de les expĂ©rimenter. Il n’y aurait aucune raison d’entreprendre des activitĂ©s qui procurent du plaisir assister Ă  des spectacles, faire du sport, s’engager dans des interactions amicales si on n’éprouvait aucun sentiment en les pratiquant 
 La raison de ces plaisirs provient de la satisfaction des intĂ©rĂȘts concernĂ©s, lesquels sont dĂ©finis par les Ă©tats du sujet ou du monde en question. L’inverse est vrai pour la douleur. Elle signale l’absence de satisfaction des intĂ©rĂȘts, ou l’entrave Ă  leur satisfaction. Aristote, dans son Éthique Ă  Nicomaque, a prĂ©sentĂ© la raison des sentiments. Son explication reste valable. Les sentiments Ă©lĂ©mentaires – plaisir, douleur, dĂ©sir – forment les moniteurs du fonctionnement du systĂšme animal en gĂ©nĂ©ral, et rĂ©sument le bilan du fonctionnement de toutes les fonctions en cours d’opĂ©ration Frijda, 2007. 27 Le recours au terme consciente » nĂ©cessite quelques prĂ©cisions. L’émotion procĂšde de niveaux de conscience diffĂ©rents Tcherkassof & Mondillon, 2013. Ces niveaux de conscience sont dits anoĂ©tique, noĂ©tique, et autonoĂ©tique Philippot, Douilliez, Baeyens, Francart, & Nef, 2003 [15]. Lorsqu’elle relĂšve d’un niveau de conscience anoĂ©tique, l’émotion n’accĂšde pas Ă  la conscience elle est non consciente. Elle est suscitĂ©e par un antĂ©cĂ©dent non conscient, c’est-Ă -dire que l’évĂ©nement qui cause l’émotion est inconscient. L’émotion est bien prĂ©sente car on en observe l’influence au plan cognitif au niveau du raisonnement, de la catĂ©gorisation, des infĂ©rences, de la prise de dĂ©cision, etc. ; cf. Damasio, 1995, qui a dĂ©montrĂ© le rĂŽle clĂ© des Ă©motions dans les processus de dĂ©cision ; voir aussi Channouf, 2006, pour une revue. De plus, certains de ses composants sont activĂ©s on observe des manifestations physiologiques ou comportementales, par exemple. Cependant, la personne n’est pas capable de verbaliser sa rĂ©action Ă©motionnelle au moment oĂč elle se produit » et ne rapporte aucune expĂ©rience subjective Ă©motionnelle. Ainsi, l’évaluation d’une boisson par des participants qui indiquent ne rien ressentir de particulier mais qui ont Ă©tĂ© soumis Ă  une induction Ă©motionnelle sans qu’ils en soient conscients Ă©tait congruente avec la valence de l’induction Winkielman & Berridge, 2004. L’émotion peut aussi relever d’un niveau de conscience dit noĂ©tique, sorte de conscience Ă©motionnelle phĂ©nomĂ©nologique immĂ©diate et non rĂ©flexive Block, 2007. Par exemple, en matiĂšre de perception visuelle, le piĂ©ton, marchant dans la rue tout en Ă©tant absorbĂ© dans une discussion et pourtant esquivant les obstacles arbres, bancs publics, bornes Ă  incendie, etc., prouve l’existence d’une conscience des obstacles. Toutefois, le piĂ©ton n’a pas conscience de ces obstacles, il n’en prend pas conscience et ne les Ă©vite pas sciemment et sera par exemple incapable de rappeler par la suite les obstacles rencontrĂ©s. Ce type de conscience a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© empiriquement par Dehaene, Changeux, Naccache, Sackur et Sergent 2006. Des Ă©tudes en neuro-imagerie leur ont permis de cerner un Ă©tat d’activitĂ© prĂ©conscient transitoire au cours duquel l’information est potentiellement accessible, sans que le sujet y accĂšde consciemment cf. aussi Lamme, 2006. En matiĂšre Ă©motionnelle, ce niveau de conscience constitue la forme la plus commune de l’expĂ©rience Ă©motionnelle et caractĂ©rise l’expĂ©rience Ă©motionnelle des jeunes enfants notamment. L’expĂ©rience subjective apparaĂźt diffuse et inarticulĂ©e. Elle n’est pas verbalisable. Elle s’apparente, par exemple, Ă  l’expĂ©rience directe du goĂ»t du vin, c’est-Ă -dire qu’elle relĂšve de la seule sensation ou qualia. La personne n’identifie pas l’émotion qui l’affecte, tout comme le piĂ©ton n’identifie pas les obstacles. Elle est immergĂ©e dans son rapport Ă  l’objet ici et maintenant Frijda, 2005. C’est une conscience Ă©motionnelle irrĂ©flĂ©chie dans laquelle la personne et l’objet de l’émotion sont indissolublement unis Sartre, 1939. Un truisme phĂ©nomĂ©nologique caractĂ©rise ce niveau de conscience le monde ne semble pas comme ci ou comme ça ; il est comme ci ou comme ça – vivre dans un enfer oĂč il n’y a aucun moyen de s’échapper. Dans le bonheur, le monde n’apparaĂźt pas comme s’il Ă©tait rempli de gens bons et beaux ; les gens sont bons et beaux. Ce niveau de conscience favorise la mise en Ɠuvre de processus d’attributions afin de donner du sens Ă  ce qui est ressenti Schachter & Singer, 1962 ; Weiner, 1986 faisant alors passer l’expĂ©rience subjective au niveau autonoĂ©tique. La conscience d’ĂȘtre le sujet d’une Ă©motion clairement identifiĂ©e rĂ©sulte de processus autonoĂ©tiques ; c’est lorsque la personne prend conscience qu’elle est dans un Ă©tat Ă©motionnel particulier. Dans ce cas, elle peut verbaliser son Ă©tat Ă©motionnel je suis vraiment trĂšs en colĂšre ». Il s’agit d’une conscience rĂ©flexive dans laquelle l’expĂ©rience Ă©motionnelle est davantage articulĂ©e l’un des ou plusieurs composants de l’émotion devient l’objet de rĂ©flexion. La personne prĂȘte attention Ă  ses propres Ă©tats et les interprĂšte selon la thĂ©orie naĂŻve des Ă©motions Ă  laquelle elle souscrit. Cette thĂ©orie naĂŻve comporte les diffĂ©rents scripts en vigueur dans la culture de la personne et toutes les considĂ©rations de sens commun concernant le rĂŽle des pensĂ©es, des sensations corporelles, des inclinations comportementales, etc., au sujet des Ă©motions. Ainsi, Lambie et Marcel 2002 notent que les expĂ©riences subjectives de peur, d’anxiĂ©tĂ© et de tristesse sont davantage dĂ©crites par les Chinois, comparativement aux AmĂ©ricains blancs de classe moyenne, en termes de sensations corporelles et de concomitants interpersonnels et ne le sont jamais en termes de caractĂ©ristiques intrapsychiques comme des pensĂ©es par exemple. En revanche, les descriptions des Ă©motions que font les Samoans ou les Ifalukiens n’incluent aucune rĂ©fĂ©rence Ă  des corrĂ©lats physiologiques Mesquita & Frijda, 1992. 3. – Les manifestations de l’émotion 28 La notion de disposition Ă  l’action devient plus explicite lorsqu’on examine les actions occasionnĂ©es par des Ă©vĂ©nements Ă©motionnels, et en particulier en examinant les expressions faciales et corporelles. Pour de nombreux auteurs de l’école nĂ©o-darwinienne amĂ©ricaine par exemple Ekman, 1982 ; Tomkins, 1984, l’interprĂ©tation de ces expressions » est souvent celle d’actions de communication servant Ă  informer autrui de son Ă©motion. Mais il est plus appropriĂ© de leur donner une tout autre interprĂ©tation. Il faut considĂ©rer ces mouvements comme des actions, ou parties d’actions, qui servent Ă  Ă©tablir ou modifier une relation avec un objet ClaparĂšde, 1928 ; Dewey, 1894 ; Frijda, 1986 ; Kafka, 1950 ; McDougall, 1923 ; Ribot, 1907 ; Sartre, 1939 ; Wundt, 1900. – L’expression Ă©motionnelle comme attitude relationnelle 29 Les Ă©motions se conçoivent difficilement sans leur dimension expressive. Les actions dĂ©terminĂ©es par les dispositions Ă  l’action montrent que les Ă©motions ne sont pas que des perturbations internes, comme Descartes l’avait bien relevĂ©. Elles reprĂ©sentent des phĂ©nomĂšnes se dĂ©roulant entre un sujet et un objet, qu’il soit rĂ©el ou imaginĂ©. Elles relĂšvent d’attitudes envers cet objet, dans la perspective de Bull 1951 et de Deonna et Teroni 2012, ou de positions adoptĂ©es envers l’objet Frijda, 1953, des attitudes qui peuvent se manifester dans des actions rĂ©elles. Les dispositions ne sont pas des attitudes se dĂ©ployant au sein du sujet. Elles ne se dĂ©ploient pas dans le sujet. Elles se dĂ©ploient entre le sujet et l’objet. On essuie une remarque offensante et on y rĂ©pond par une action destinĂ©e Ă  blesser l’offenseur et Ă  le dĂ©courager de persister dans son action. Les dispositions Ă  l’action instituent un certain type de relation avec l’environnement. C’est pourquoi l’émotion est un processus relationnel. Elle se dĂ©roule entre le sujet et l’objet. Elle est dans cette relation agissante. 30 Le terme expressif » signifie que la comprĂ©hension du comportement implique la comprĂ©hension de la signification du comportement. L’observateur ne perçoit pas le comportement expressif comme un mouvement vain ou insignifiant. Comme l’ont soulignĂ© les approches gibsonienne, mais aussi gestaltistes et phĂ©nomĂ©nologiques, en matiĂšre de perception, la signification est inhĂ©rente au phĂ©nomĂšne expressif. Elles indiquent par lĂ  le caractĂšre sĂ©miotique de la perception, c’est-Ă -dire que ce qui est perçu l’est toujours comme expression qui fait sens » Visetti & Rosenthal, 2006. Tout comportement est porteur de sens, il vĂ©hicule des significations, c’est pourquoi il est dit expressif ». De quelle façon ? Tout d’abord, la Gestalt psychologie a mis en exergue le fait que l’enchaĂźnement des mouvements est pourvu d’organisation unitaire Kölher, 1929. La conduite d’une personne est organisĂ©e de maniĂšre Ă  concorder avec l’organisation de son projet motivationnel en cours. Il y a continuitĂ© de ses intentions. Cette organisation est perçue par autrui, c’est-Ă -dire que le comportement exprime » cette organisation. Les mouvements apparaissent comme un courant cohĂ©rent de faits visuels. Plus prĂ©cisĂ©ment, le comportement expressif se prĂ©sente sous la forme d’un flux continu et, par consĂ©quent, en tant que flux continu, il parvient Ă  l’observateur comme un tout » Toniolo, 2009. Son caractĂšre cinĂ©tique est fondamental la dynamique motrice du comportement expressif participe de son organisation. Toute rupture de continuitĂ© de ce flux, c’est-Ă -dire toute modification du fil » de la conduite, traduit la mise en place d’une nouvelle organisation motivationnelle, d’un nouvel Ă©tat intentionnel. Cette discontinuitĂ© est comprise comme telle par l’observateur. Notons que la discontinuitĂ© ne doit pas seulement ĂȘtre conçue comme un changement brutal ou radical du flux comportemental. La rupture de continuitĂ© se traduit aussi par le changement de rythme et/ou d’intensitĂ©. Lambie et Marcel 2002 Ă©voquent Ă  cet Ă©gard les qualitĂ©s prosodiques » des comportements Ă©motionnels. Comme le souligne Kölher 1929, l’expression Ă©motionnelle partage les caractĂ©ristiques de l’expression musicale. De la mĂȘme façon que les indications de mouvement, de phrasĂ© et de nuance figurant sur la partition permettent Ă  l’interprĂšte de confĂ©rer toute son expression Ă  la musique, mouvement, phrasĂ© et nuance confĂšrent toute son expressivitĂ© au comportement. En musique, le mouvement ou tempo dĂ©signe l’allure Ă  laquelle une mĂ©lodie doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e. Il correspond au rythme de battement de mĂ©tronome allegro animĂ© par exemple. Le phrasĂ©, lui, se rapporte aux fluctuations dynamiques les changements de tempo accelerando par exemple. De mĂȘme, dans le domaine comportemental, le mouvement expressif peut durer ou non, peut apparaĂźtre brusquement ou plus graduellement. Au fur et Ă  mesure que s’installe le souvenir de l’injustice dont elle a Ă©tĂ© victime, la personne marchera avec une vitesse croissante, au rythme de son indignation grandissante. Dans la dynamique musicale, les nuances dĂ©signent la variation d’intensitĂ© d’une note ou d’un accord, d’une phrase, etc. sforzando c’est-Ă -dire accentuation soudaine d’intensitĂ© par exemple. Les termes crescendo et diminuendo correspondent aux changements progressifs d’intensitĂ©. La personne exaspĂ©rĂ©e de devoir rĂ©pĂ©ter sa rĂ©ponse Ă  son auditeur inattentif la criera violemment en derniĂšre instance. Ainsi, les propriĂ©tĂ©s temporelles du mouvement de mĂȘme que celles relatives Ă  ses nuances renvoient au mode intentionnel du comportement expressif. 31 Le caractĂšre intentionnel du comportement expressif renvoie au fait que le comportement est saisi comme interactif. La perception du mouvement est la perception d’une relation [16]. En situation rĂ©elle, l’observateur perçoit le sujet comme se comportant dans un contexte donnĂ© et comme rĂ©agissant Ă  ce contexte c’est-Ă -dire le systĂšme sujet–objet. Aussi le sujet est-il perçu comme interagissant avec son environnement, comme rĂ©pondant activement Ă  quelque Ă©vĂ©nement de son environnement comme prĂȘtant attention Ă  quelque chose, comme ayant un mouvement de recul face Ă  quelque chose 
. Lorsqu’on voit que les yeux d’une personne s’orientent dans une direction particuliĂšre, ce qui se trouve dans cette direction est aussitĂŽt mis en rapport avec ses yeux, son visage et l’ensemble de sa personne. Autrement dit, les traits du visage du sujet et/ou la position des membres de son corps sont pourvus d’un contenu intentionnel. Par exemple, des yeux grands ouverts et des sourcils levĂ©s ne sont pas de simples globes luisants surmontĂ©s d’une touffe de poils. Ils sont pourvus de rĂ©fĂ©rence intentionnelle ces yeux regardent quelque chose ou quelqu’un. Par consĂ©quent, la signification d’un comportement expressif expression faciale ou posturale correspond Ă  son caractĂšre intentionnel », c’est-Ă -dire impliquant une relation entre un sujet et un objet vers lequel le sujet s’oriente. Kölher 1929 souligne que cette mise en relation sujet–objet est l’un des principes perceptifs mis en avant par la Gestalt psychologie le groupement perceptif. Cela est Ă©galement vrai lorsque, par exemple, la personne s’écarte. Ici encore, la rĂ©fĂ©rence Ă  un objet apparaĂźt clairement Ă  l’observateur. Si la personne s’écarte, c’est qu’elle Ă©vite quelque chose. Le sujet est perçu comme rĂ©pondant activement Ă  quelque Ă©vĂ©nement de son environnement et non comme un-individu-exprimant-une-Ă©motion » c’est-Ă -dire comme signalant quelqu’état Ă©motionnel interne. Du reste, la perception de la signification Ă©motionnelle n’est pas d’ordre sĂ©mantique, elle n’implique pas nĂ©cessairement l’attribution d’un Ă©tat interne. Les enfants de quatorze mois donc non verbalisĂ©s de l’étude de Gergely, Bekkering et KirĂĄly 2002 dĂ©gageaient l’intention des actions qu’ils observaient chez des adultes pour Ă©laborer leurs propres actions cf. aussi Rossano, 2012. L’expression perçue ne va donc pas au-delĂ  du fait perceptuel. Comme l’affirme Toniolo 2009, le comportement expressif donne lieu Ă  une connaissance subjective au sens phĂ©nomĂ©nologique du terme. Il parvient Ă  la conscience de celui qui le perçoit comme un donnĂ© immĂ©diat exempt de mĂ©diation conceptuelle ». Ainsi, le visage ou les gestes d’autrui ne sont pas vus comme isolĂ©s mais comme une Gestalt, c’est-Ă -dire une-personne-en-mouvement-dans-une-certaine-situation » et interprĂ©tĂ©e comme telle. L’intentionnalitĂ© qui est, comme on l’a vu plus haut, au cƓur de l’émotion est Ă©galement au cƓur de l’interprĂ©tation de son expression. C’est pourquoi l’on peut avancer que la signification reconnue dans un comportement expressif est la prĂ©paration Ă  l’action du sujet, c’est-Ă -dire la façon dont il se relie ou ne se relie pas Ă  son environnement Ă  un moment donnĂ©. En effet, le comportement expressif est perçu immĂ©diatement dans sa dimension intentionnelle. De fait, lorsqu’on compare le taux reconnaissance d’expressions faciales d’émotions mesurĂ©e soit par l’assignation de modes de dispositions Ă  l’action soit par celle de noms d’émotions, les rĂ©sultats montrent que les taux de reconnaissance sont Ă©quivalents Tcherkassof, 1999 ; Tcherkassof & de Suremain, 2005. La reconnaissance de la signification d’un comportement expressif correspond donc Ă  la reconnaissance de la prĂ©paration du sujet Ă  Ă©tablir une relation avec l’environnement, et surtout Ă  la reconnaissance de la forme de la relation approcher, rejeter, se cacher, se soumettre. De la sorte, Ă©motion et comportement expressif sont Ă©troitement liĂ©s car les Ă©motions, prĂ©cisĂ©ment, sont des dispositions Ă  l’action. 32 Les phĂ©nomĂšnes expressifs les gestes, la dĂ©marche, les jeux de physionomie, le ton de la voix, la prosodie reflĂštent toute la complexitĂ© des dispositions Ă©motionnelles le mĂ©lange d’attrait et de rĂ©pulsion, de curiositĂ© et de mĂ©fiance, une bienveillance mĂȘlĂ©e de froideur, une cordialitĂ© un peu dĂ©daigneuse, etc. On peut rire d’un trait d’humour sans se dĂ©partir tout Ă  fait de son angoisse d’un bilan de santĂ© ; on peut s’attrister du malheur d’autrui sans se dĂ©partir tout Ă  fait de son bonheur d’ĂȘtre enceinte. L’expression Ă©motionnelle peut se comparer Ă  un langage dont les rĂ©flexes, tombĂ©s pour la plupart sous la dĂ©pendance de la volontĂ©, en composeraient le vocabulaire et dont la syntaxe, naturelle chez l’animal, serait chez l’ĂȘtre humain, en grande partie socialisĂ©e. Par exemple, lorsqu’une personne peu ou pas familiĂšre s’approche de lui, l’enfant soit dĂ©tourne son regard, soit s’éloigne, soit se dissimule derriĂšre les jupes de sa mĂšre. DĂšs que l’on cesse de s’occuper de lui, il jette de temps Ă  autre un regard furtif du cĂŽtĂ© de l’intrus. Le sens apparent de cette conduite est trĂšs clair et se perçoit directement ce n’est pas tant une rĂ©action de timiditĂ© ou de peur qu’une rĂ©action de dissimulation. Pour Burloud 1938, il s’agit trĂšs probablement lĂ  d’une rĂ©action instinctive accordĂ©e, dans le passĂ© ancestral, Ă  l’expĂ©rience de longues gĂ©nĂ©rations d’individus qui ont appris Ă  leurs dĂ©pens le danger de se livrer naĂŻvement Ă  autrui, prĂ©dateur en puissance. Ainsi, des correspondances fonctionnelles Ă©tablies par la mĂ©moire, par les habitus et par l’hĂ©rĂ©ditĂ© relient un comportement expressif aux dispositions Ă©motionnelles qu’il manifeste extĂ©rieurement voir aussi Oatley et Jonhson-Laird, 1987. Bien que l’expression Ă©motionnelle puisse se comparer Ă  un langage, les signes qui composent ce langage n’appellent pas une lecture analytique. Les comportements expressifs ne sont pas tout d’abord saisis dans leur morphologie, morphologie qui serait ensuite interprĂ©tĂ©e. Les expressions faciales, par exemple, ne sont pas de simples suites d’unitĂ©s d’actions cf. les Actions Units du FACS d’Ekman et Friesen, 1978 dont la configuration morphologique Ă  un instant t serait le prototype d’une Ă©motion donnĂ©e et par consĂ©quent identifiĂ©e comme telle. Les conduites expressives, expressions faciales comprises, rĂ©organisent le champ de l’observateur et Ă©tablissent une Gestalt, comme la succession de notes de musiques Ă©tablit une mĂ©lodie. C’est pourquoi mĂȘme l’émotion d’expressions inauthentiques » peut malgrĂ© tout ĂȘtre reconnue. Ainsi, Guillaume Duchenne de Boulogne, neurologue du XIXe siĂšcle, explique dans son ouvrage sur l’expression des passions que l’artiste ayant façonnĂ© la fameuse sculpture antique du Laocoon, exposĂ©e au musĂ©e du Vatican, a commis une erreur de modelage puisqu’aucun visage ne saurait exprimer l’expression Ă©motionnelle arborĂ©e. En effet, aucune contraction musculaire ne saurait la produire. Il rectifie la faute » en prĂ©sentant une statue ayant une tĂȘte identique mais dont le visage est modelĂ© en respectant la physiologie des mouvements expressifs de la face. Sa dĂ©monstration prĂȘte Ă  rĂ©flexion bien qu’aucun systĂšme d’analyse objectif ne puisse coder les Ă©lĂ©ments faciaux discordants d’un visage tel que celui du Laocoon, n’importe qui est pourtant en mesure de reconnaĂźtre la douleur morale et le dĂ©sespoir qu’il exprime admirablement 
 – L’émotion un patron de rĂ©ponses multi-componentielles 33 Concevoir l’émotion comme patron de rĂ©ponses multi-componentielles permet de rendre compte de la grande variĂ©tĂ© des manifestations Ă©motionnelles. Dans le langage courant, le mot Ă©motion » est utilisĂ© pour dĂ©signer des rĂ©ponses manifestant l’excitation vigoureuse du systĂšme nerveux autonome et autres mouvements vĂ©hĂ©ments comme des grimaces faciales, gestes prononcĂ©s des mains, gesticulations des bras, courir Ă  toute vitesse, donner des coups de poing, fracasser des plats, crier Ă  voix haute 
 Mais les cinq modalitĂ©s de base peuvent se manifester de façons bien diffĂ©rentes. Il y a autant de manifestations simples et subtiles qu’il y en a de grossiĂšres, amples ou violentes. Certaines peuvent ĂȘtre Ă©laborĂ©es, d’autres fragmentaires un battement de paupiĂšres en rĂ©ponse Ă  une remarque dĂ©nigrante, un froncement des sourcils Ă  peine perceptible lors d’un souvenir douloureux, l’interruption de ses pensĂ©es pour regarder briĂšvement dans le vide, ou un simple regard foudroyant adressĂ© Ă  son contradicteur lors d’une controverse. Le plus dissimulĂ© des composants est celui des rĂ©actions limitĂ©es aux actions neuronales, comme celles observĂ©es et enregistrĂ©es lors des expĂ©riences de Jeannerod 2006, et qui ne se manifestent peut-ĂȘtre que seulement au sujet Ă  travers ses sentiments conscients. L’occurrence d’une Ă©motion peut ne consister qu’en une seule action impulsive, ou en une suite d’actions qui partagent la mĂȘme modification de relation, comme dans une querelle oĂč insultes, reproches, coups et menaces s’enchaĂźnent. Les suites d’actions peuvent manifester une prĂ©sĂ©ance radicale, ou montrer une certaine retenue ou contrĂŽle, celle qui adoucit les reproches et modĂšre la violence ou transforme la brutalitĂ© de l’approche Ă©rotique en la rendant douce et gentille. Les actions peuvent Ă©galement ne consister qu’en une seule fraction d’action, comme les yeux devenant juste humides ou l’attitude du corps seulement un peu tendue. Une expĂ©rience d’émotion peut encore ĂȘtre limitĂ©e Ă  des expĂ©riences conscientes de l’évaluation d’un Ă©vĂ©nement ou d’une disposition Ă  l’action, sans qu’il n’y ait aucune activitĂ© motrice. C’est le cas lors de l’observation attentive des mouvements d’autrui, qui donne lieu aux activitĂ©s de neurones de miroir » Rizzolatti et al., 1999, et lors des Ă©motions raffinĂ©es » Frijda & Sundararajan, 2007, c’est-Ă -dire des Ă©motions entiĂšrement virtuelles, suscitĂ©es lors de l’imagination d’une action ou Ă©voquĂ©es par l’empathie avec une personne perçue ou par une description verbale Frijda, 2013. 34 L’ Ă©motion » peut dĂšs lors ĂȘtre dĂ©finie par des manifestations prononcĂ©es, comme les grandes agitations, autant que par des manifestations bien moins saisissantes voire modestes, mais traduisant toujours l’une des modalitĂ©s de base. Ainsi, certains Ă©pisodes de chagrin sont trop grands pour les larmes ; certaines marques d’amour ne se manifestent que par une caresse fugace ou par une attention et une rĂȘverie que la passion seule peut donner » Madame de La Fayette, La princesse de ClĂšves. Quoi qu’il en soit, le mot Ă©motion » est gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ© pour les rĂ©ponses multi-componentielles d’une durĂ©e plus ou moins brĂšve – entre quelques secondes et plusieurs jours. C’est la durĂ©e des rĂ©ponses aiguĂ«s telles que les excitations du systĂšme nerveux autonome, les dispositions Ă  l’action et autres engagements interactifs avec un antĂ©cĂ©dent Ă©motionnel. 35 Mais les effets de telles rĂ©ponses ne se limitent pas Ă  leur phase aiguĂ«. Elles laissent des traces cognitives et sociales durables. De fait, un prolongement caractĂ©ristique de tout Ă©pisode Ă©motionnel est le partage social des Ă©motions qui s’en ensuit quasi inĂ©vitablement RimĂ©, 2009. Elles entraĂźnent aussi des changements dans la relation Ă  l’objet. La rencontre avec l’ami avec qui l’on vient de se quereller est dorĂ©navant plus rĂ©servĂ©e. On pourrait appeler ces traces des attitudes affectives latentes ». Le patron d’évaluation prĂ©alable Ă  l’épisode Ă©motionnel est dorĂ©navant modifiĂ©. Ce nouveau patron suscite dĂ©sormais une nouvelle disposition Ă  Ă©prouver certaines Ă©motions – ou attitudes corporelles – envers l’objet. La seule mention du nom de l’ami provoque maintenant une froideur qui n’existait pas avant. 4. – Conclusion 36 La psychologie oscille depuis toujours entre une approche physiologique de l’émotion et une approche intellectualiste, nĂ©gligeant ainsi, dans la vie affective, ce qui est authentiquement affectif. Dans la vie courante, le terme Ă©motion dĂ©signe en premier lieu des phĂ©nomĂšnes expĂ©rientiels extra » ordinaires. Comme l’ont soulignĂ© Aristote ou Descartes, ces phĂ©nomĂšnes sont marquĂ©s par une dimension cinesthĂ©sique qui leur est caractĂ©ristique. En effet, les ressentis Ă©motionnels sont des perceptions de l’engagement dynamique du corps dans l’interaction. Pourtant, la qualitĂ© cinesthĂ©sique des Ă©motions a toujours Ă©tĂ© dĂ©laissĂ©e par la plupart des thĂ©ories psychologiques. Cet article prĂ©sente les arguments plaidant en faveur d’un modĂšle perceptif de l’émotion qui trouve sa place entre une vision naturaliste et une vision intellectualiste. Ce modĂšle perceptif, qui s’inscrit dans une conception relationnelle du concept d’émotion, explicite le lien entre intentionnalitĂ© et phĂ©nomĂ©nologie, deux dimensions des Ă©motions que les thĂ©ories psychologiques ont jusqu’à prĂ©sent peinĂ© Ă  concilier. Il accorde un rĂŽle central Ă  la cinesthĂ©sie, faisant de l’émotion une relation sujet–objet transitoire conçue dans un systĂšme perception–action Warren, 2006. 37 Cette contribution propose ainsi des arguments en faveur de l’idĂ©e que les Ă©motions sont des attitudes corporelles exprimant la relation du sujet Ă  l’objet Ă©motionnel. Ces arguments sont basĂ©s sur les rĂ©centes avancĂ©es des sciences cognitives notamment en matiĂšre de cognition incarnĂ©e. Ces avancĂ©es dictent l’abandon d’une description catĂ©gorielle en faveur d’une description fonctionnelle des Ă©motions. En effet, le recours au concept de fonction » permet de dĂ©laisser celui de substance » auquel Ernst Cassirer 1908 avait recours et Ă  sa suite de nombreux psychologues. La psychologie d’inspiration naturaliste a fait de l’émotion une substance, substance qui saisit » la personne. L’émotion ne saisit pas. Elle n’envahit pas. Elle ne s’installe pas en transit ». L’émotion s’incarne. Elle se matĂ©rialise sous la forme d’une relation Ă  l’objet. L’émotion est l’attitude prise vis-Ă -vis de l’objet qui requiert cette rĂ©ponse, elle est la disposition Ă  l’action requise par l’objet. Les Ă©motions sont ainsi des relations transitoires, ce sont des rapports Ă  l’objet Ă  un moment donnĂ©. L’attitude adoptĂ©e constitue le rapport Ă  l’objet instaurĂ© par la personne. L’attitude est une mise en relation ; et la perception de l’attitude est la perception de cette relation. C’est pourquoi tout comportement a un sens, sens qui est saisi par l’observateur. Le sens n’est pas surajoutĂ© l’enfant qui pleure son doudou perdu n’est pas un enfant qui exprime » sa tristesse », c’est un enfant dĂ©sespĂ©rĂ© par cette perte. La tristesse n’est pas une substance qui viendrait saisir l’enfant et s’exprimer Ă  ses dĂ©pens ». Les pleurs de l’enfant relĂšvent d’une sĂ©miose, c’est-Ă -dire un ensemble signe–contexte–signification » Rosenthal & Visetti, 2010. Le comportement expressif de l’enfant traduit son attitude, sa relation Ă  l’objet, qui est ici une relation de perte. 38 Les avancĂ©es actuelles des sciences cognitives soulignent le soubassement moteur des Ă©motions et Ă©tayent la conception relationnelle prĂ©sentĂ©e ici. L’approche neuro-phĂ©nomĂ©nale soutenue par Northoff 2012, en particulier, Ă©largit le concept de cognition incarnĂ©e en dĂ©fendant l’idĂ©e que les Ă©motions sont constituĂ©es de la relation triadique environnement–corps–cerveau. Les donnĂ©es issues des recherches en neuro-imagerie sur les mĂ©canismes neuronaux sous-tendant les Ă©motions montrent ainsi que la relation entre l’environnement, le corps et le cerveau est constitutive de l’expĂ©rience subjective Ă©motionnelle. De sorte que les diffĂ©rentes Ă©motions ou expĂ©riences subjectives Ă©motionnelles reflĂštent les diffĂ©rentes relations sujet–objet, c’est-Ă -dire les diffĂ©rentes relations au monde du sujet, dont les termes pour les dĂ©signer varient selon les cultures humaines. 39 Ce que le langage courant dĂ©signe par Ă©motion » sont des ensembles de phĂ©nomĂšnes comportementaux et expĂ©rientiels. Dans cet article, les noms d’émotions – joie, tristesse, peur, etc. – pourraient disparaĂźtre. Ce que ces noms du langage courant visent Ă  indiquer est ici remplacĂ© par les modalitĂ©s et fonctions sous-jacentes. Cette approche permet de dĂ©passer la controverse de la dĂ©finition de l’émotion dans laquelle la psychologie s’est longtemps enlisĂ©e. Aucune dĂ©finition ne pourra jamais inclure tous les exemplaires Ă©motionnels, car il est impossible de fournir des descriptions uniformes complĂštes des exemplaires de tristesse », colĂšre », peur », honte », et de leurs Ă©quivalents dans d’autres langages. Il n’est pas possible non plus de fournir des taxonomies exhaustives d’exemplaires discrets. C’est ce qu’ont notamment soulignĂ© Barrett 2006, Russell 2003 et Scherer 2005. Dans la prĂ©sente approche du processus Ă©motionnel, les notions de modalitĂ©s ou de fonctions peuvent ĂȘtre appliquĂ©es Ă  diffĂ©rents niveaux d’analyse, du social au neuronal en passant par le niveau interactionnel. 40 Reçu le 29 mai 2013. 41 RĂ©vision acceptĂ©e le 25 novembre 2013. Notes [1] Remerciements. Les auteurs tiennent Ă  remercier les experts anonymes pour leurs prĂ©cieux commentaires qui leur ont permis d’amender le texte original.
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ObjetsPorte-Bonheur. Nous avons tous des objets de dĂ©coration qui entourent notre cadre de vie. Que se soit dans la maison, au bureau ou dans sa voiture, ses objets peuvent avoir une Ăąme et une Ă©nergie qui contribuera Ă  notre bien-ĂȘtre. Un objet culte aux vertus protectrices reconnus depuis des siĂšcles permettra de mieux rĂ©pondre Ă  tes atteintes. Que se soit dans un esprit Aujourd’hui, je vous partage un extrait de mon livre CroĂźtre ou Mourir, il faut choisir ! » Ă©crit avec Bertrand Lavalou, directeur Ă©tude de l’agence, sur les croyances limitantes Merci Bertrand 😉 . C’est un sujet que je n’ai que survolĂ© dans ce premier livre et que je vais sĂ»rement approfondir dans un livre suivant ou tout du moins dans le travail de recherche de l’agence tant je trouve que ce problĂšme est important et encore peu exprimĂ©. Encore rĂ©cemment, j’ai Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  ces croyances avec un fondateur de startup talentueux, mais finalement assez condescendant avec le marketing et sa pratique
 À la faveur de mes rencontres avec des prospects, des clients, d’autres professionnels de tous secteurs ou, tout simplement, en cĂŽtoyant mes Ă©quipes au quotidien et en dĂ©couvrant les personnalitĂ©s de chacun, j’ai identifiĂ© les 10 croyances limitantes qui vous empĂȘchent de faire du marketing et freinent la croissance de votre entreprise. Pour rĂ©ussir, il faut savoir les identifier et s’en dĂ©barrasser. Voici donc mon Top 10 des croyances limitantes. Et la liste n’est pas exhaustive. Croyance limitante 1. Croire qu’il faut respecter la biensĂ©ance Entre insistance et maladresse, la limite est tĂ©nue. Mais il ne faut pas hĂ©siter Ă  relancer ses interlocuteurs avec calme et Ă©lĂ©gance, que ce soit un prospect, un client, un journaliste, un consultant ou un fournisseur. Il faut poser les questions, mĂȘme celles qui fĂąchent, jusqu’à obtenir la rĂ©ponse, positive ou nĂ©gative, dont vous avez besoin pour continuer d’avancer. Il faut assumer la contradiction, oser tenir tĂȘte, partager ses convictions, mĂȘme les plus poil-Ă -gratter. Croyance limitante 2. Croire qu’il faut protĂ©ger ses idĂ©es Un des meilleurs moyens de savoir si votre idĂ©e est bonne, c’est de la partager, de la confronter aux autres. Vous pourrez ainsi l’évaluer, parfois l’enrichir. Vous avez peur qu’on vous la pique ? Une idĂ©e n’a pas de valeur, c’est sa mise en pratique qui seule peut lui en donner. Alors plutĂŽt que de chercher Ă  protĂ©ger vos idĂ©es, comptez plutĂŽt sur vous-mĂȘme pour les mettre en pratique mieux que quelqu’un d’autre. Qu’il s’agisse de la crĂ©ation d’un nouveau produit, de l’amĂ©lioration d’un process existant ou d’une organisation inĂ©dite, soyez le plus transparent possible. Vous serez d’autant plus exposĂ©, ce qui m’amĂšne Ă  la croyance suivante. Croyance limitante 3. Croire que la discrĂ©tion est une vertu Digitalisation ou pas, le succĂšs – des personnes, des offres, des services des produits, des idĂ©es
 – repose sur un Ă©ternel triptyque notoriĂ©tĂ©, image rĂ©putation. Et bĂątir une notoriĂ©tĂ©, une image, une rĂ©putation passe forcĂ©ment par l’exposition. Alors, saisissez toute occasion de prendre la parole et de vous rĂ©vĂ©ler. Donnez de la voix et montrez-vous. Croyance limitante 4. Croire qu’il faut imposer ses points de vue Les Ă©quipes avec lesquelles je travaille comme mes clients vous diraient probablement que j’ai en gĂ©nĂ©ral une idĂ©e assez prĂ©cise de la façon de relier un point A Ă  un point B. Ce n’est pas complĂštement faux. En revanche, toute idĂ©e peut ĂȘtre enrichie. Par l’intelligence collective, par la cocrĂ©ation, par l’expĂ©rience de chacun. L’écoute est le fondement de tout travail collaboratif de cette nature. Et Ă©quipes comme clients vous diraient aussi – du moins je l’espĂšre – que je sais changer d’avis ou prendre leurs inputs en compte aprĂšs les avoir entendus. Croyance limitante 5. Croire qu’il faut ĂȘtre prĂȘt pour agir Si j’avais attendu de me sentir prĂȘt pour crĂ©er 1min30, je serais probablement encore aujourd’hui occupĂ© Ă  peaufiner un business plan. À chercher le collaborateur parfait. À amĂ©liorer mon site et son blog. Bref, on n’est jamais prĂȘt avant d’agir, parce que c’est prĂ©cisĂ©ment l’action qui permet d’ĂȘtre prĂȘt. Avez-vous dĂ©jĂ  vu un bĂ©bĂ© rĂ©flĂ©chir 3 heures afin d’effectuer une sĂ©rie de pas parfaitement exĂ©cutĂ©s dĂšs la premiĂšre fois ? C’est parce qu’il essaie – et qu’il a au prĂ©alable Ă©chouĂ© un certain nombre de fois – qu’il finira par savoir marcher. Croyance limitante 6. Croire qu’il faut savoir renoncer Ă  temps Le succĂšs est rarement immĂ©diat. Et comme vous le dĂ©couvrirez un peu plus loin, je suis convaincu que c’est seulement en se trompant, en testant, en recommençant, Ă  la condition de prendre en compte les feedback Ă  chaque fois, que l’on peut s’amĂ©liorer. Et amĂ©liorer un projet. L’absence de persĂ©vĂ©rance n’aboutit que trĂšs rarement Ă  un rĂ©sultat. Croyance limitante 7. Croire qu’il est bon d’ĂȘtre consensuel Je pense au contraire qu’il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  ne pas plaire Ă  tout le monde pour rĂ©ussir, voire qu’il faut le chercher. Il faut s’y prĂ©parer et apprendre Ă  lĂącher prise pour ne pas vivre constamment Ă  travers le regard des autres. Qu’importe si des concurrents ou des anonymes n’approuvent pas vos initiatives ou partagent des commentaires peu flatteurs. Ce ne doit surtout jamais ĂȘtre un frein Ă  votre Ă©lan. Votre singularitĂ© est votre diffĂ©renciation, alors cultivez-la. Croyance limitante 8. Croire en la quĂȘte de perfection Je vous ai dĂ©jĂ  parlĂ© prĂ©cĂ©demment d’une de mes maximes amĂ©ricaines favorites “Better done than perfect !”. La rĂ©pĂ©tition Ă©tant l’ñme de la pĂ©dagogie, j’insiste la recherche de la perfection est l’une des croyances limitantes que je rencontre le plus couramment en entreprise. Prenez le risque de produire des choses imparfaites, mais produisez-les c’est probablement comme cela que vous approcherez – un peu plus – de la perfection. Croyance limitante 9. Croire qu’il ne faut jamais douter Aux talents individuels, tout dĂ©veloppĂ©s qu’ils soient, je prĂ©fĂ©rerai toujours l’intelligence collective. Je crois en mes idĂ©es, je sais dĂ©fendre mes convictions et mes opinions peuvent ĂȘtre tranchĂ©es. Mais cela ne m’empĂȘche pas, au contraire – c’est finalement aussi un bon moyen de confirmer les miennes – de m’intĂ©resser Ă  celles des autres. En toute humilitĂ©, parce que j’y trouve un challenge et donc, l’opportunitĂ© de m’amĂ©liorer. Croyance limitante 10. Croire qu’il faut cultiver un ego fort Je vous l’ai dĂ©jĂ  dit l’ego, comme la peur de l’échec, est un frein au succĂšs, parce qu’il est incompatible avec toute production collective efficace. Alors, n’hĂ©sitez pas Ă  vous effacer – un peu – au profit d’autrui, avec bienveillance. Vous apprendrez plus de choses qu’en cultivant l’autosatisfaction. Si cet article vous a intĂ©ressĂ©, je vous propose d’identifier et de tester vos propres croyances limitantes avec l’outil d’auto-diagnostic que nous avons conçu Je vous propose aussi de tĂ©lĂ©charger un extrait gratuit de 40 pages de mon livre CroĂźtre ou Mourir, il faut choisir ! 14 conseils pour sortir du rang et passer en hypercroissance ». De plus, si vous l’achetez sur notre site je vous l’enverrai avec un courrier dĂ©dicacĂ© 😉 ZrcaP.
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