Bonbons Dalgona. Source Scudsvlad, , recadré/Wikimedia Commons, Creative Commons Attribution Le drame de survie sud-coréen Jeu de calmar, diffusé sur Netflix, s’est avéré être l’un des programmes les plus regardés jamais diffusés par un service de streaming. Inspirée par les difficultés financières de son créateur depuis sa jeunesse, l’histoire est centrée sur une série de jeux mortels joués par des personnes désespérées et financièrement compromises qui ne voient aucun autre espoir de réparer les dégâts de leur vie. L’émission est également un commentaire mordant et une allégorie sur la façon dont les riches et les puissants peuvent exploiter les personnes de statut socio-économique inférieur pour leur propre amusement, un peu comme la royauté de vieux opposants affamés les uns contre les autres dans des combats à mort pour des restes de nourriture. Personnages dans Jeu de calmar jouer à une série de six jeux pour enfants, chacun ayant des conséquences mortelles pour ses perdants. Dans les deux premiers, les personnages ne sont pas directement en compétition les uns contre les autres. Personne n’a à blesser quelqu’un d’autre à ce stade. Quelques-uns forment rapidement des stratégies qui profitent des autres pour se protéger, comme ceux qui se cachent derrière d’autres joueurs pour ne pas se faire tirer dessus lors d’une partie de Feu rouge, feu vert– mais seulement quelques-uns. Dans le deuxième match, Popgi, les joueurs doivent découper soigneusement une forme estampée dans un dalgona Des bonbons. Quelques personnages qui apprennent à quel jeu ils vont jouer choisissent des formes plus simples mais ne choisissent pas de partager cet avantage avec d’autres joueurs, un acte passif-agressif qui ne blesse directement personne mais échoue délibérément à aider les autres à éviter de se faire tirer dessus si ils font des erreurs. C’est ainsi qu’au moins un personnage, un investisseur sur le point d’être arrêté pour avoir fraudé des clients, fait son premier pas vers des violences plus directes. Dans le phénomène du pied dans la porte Cialdini et al., 1975; Freedman et Fraser, 1966, une personne qui accepte une petite demande devient plus susceptible d’accepter une demande ultérieure plus importante de la même personne, même si elle aurait autrement refusé cette demande plus importante. . Bien que les maîtres de jeu ne donnent jamais aux joueurs d’instructions directes pour tuer qui que ce soit, ils intensifient la demande implicite en cours de route et intensifient l’agression par des manipulations telles que fournir trop peu de nourriture un soir, aboutissant à l’action de laisser aux joueurs finaux des couteaux à steak qu’ils peuvent utiliser. s’entretuer avant ou pendant le dernier match, le jeu de calmar pour lequel la série porte le nom. Ce n’est que dans le troisième des six jeux, tir à la corde, que les joueurs prennent physiquement l’action qui cause la mort des autres joueurs, lorsque chaque équipe gagnante fait tomber l’autre à la mort en les tirant au-dessus de la ligne. Même à ce moment là, diffusion de la responsabilité Latané et Darley, 1968 peuvent réduire le sentiment des individus qu’ils ont personnellement tué quelqu’un d’autre. À partir du tir à la corde, la plupart des jeux deviennent des jeux compétitifs à somme nulle, dans lesquels la victoire d’une personne signifie la perte de quelqu’un d’autre. Dans cette histoire, la survie de l’un signifie la disparition de l’autre. Le quatrième, les billes, force les personnages dans des situations qui continuent d’aggraver les répercussions personnelles. Au cours du premier match, la plupart n’avaient connu aucun des autres joueurs, donc la mort des autres importait peu. À la corde, ils en savaient suffisamment sur leurs adversaires pour connaître leurs coéquipiers et pour savoir quelque chose sur la plupart des adversaires qu’ils pourraient tuer. Lorsqu’ils s’associent pour jouer le quatrième, ils pensent qu’ils sélectionnent des partenaires jusqu’à ce qu’ils apprennent qu’ils joueront aux billes, ce qui signifie que la victoire de n’importe quel joueur signifie que ceux qui dirigent les jeux tireront sur la personne que ce joueur avait sélectionnée comme allié et partenaire. Certains perdent intentionnellement ce temps en se sacrifiant, tandis que la majorité joue pour sauver leur vie. Malgré de fortes circonstances extérieures qui peuvent aider à rationaliser leurs choix, la personnalisation de cette perte crée une dissonance cognitive stress sur leur propre incohérence chez certains. La culpabilité qui en découle conduit au suicide. Personnalisation peut intensifier des sentiments préexistants d’antagonisme, comme l’amertume entre un gangster et un pickpocket, mais peut aussi transformer la familiarité en haine. Le protagoniste de l’histoire, Jung-jae, passe d’un sentiment d’amitié envers Sang-woo, l’investisseur avec lequel il avait joué à des jeux étant enfant, à une plus grande indignation envers cet homme qui se tourne vers le meurtre. Psychologiquement parlant, Sang-woo a commis le péché de violer les attentes de Jung-jae à son égard, ce qui, selon les recherches du jury, peut entraîner des sanctions plus sévères. Néanmoins, Jung-jae ne peut se résoudre à tuer l’homme lors du match final, même indirectement. Plutôt que de terminer le jeu, il offre à cet homme qu’il connaît depuis son enfance une opportunité de survivre même si cela pourrait signifier que les deux pourraient repartir sans prix en argent. Plutôt que de retourner dans le monde et d’être arrêté pour fraude en valeurs mobilières, Sang-woo se tue avec son couteau. L’argent ne fait pas le bonheur de Jung-jae. Il rentre chez lui dans le stade d’épuisement des réactions de stress Selye, 1978, seulement pour obtenir d’autres mauvaises nouvelles. Jung-jae sombre dans une dépression profonde et prolongée. Maintenant chargé d’environ 38 millions de dollars de prix en argent qu’il préfère ne pas dépenser, il ne revient même pas au jeu compulsif dans lequel il s’était lancé parce que l’attrait d’un gros gain lui avait donné de l’espoir. Ce n’est que lorsque les rappels que ceux qui ont dirigé les jeux exploitent encore les autres activent sa fureur et son indignation qu’il trouve un nouveau but. Apparemment, il cherche à donner du sens de son expérience en trouvant un moyen d’arrêter les jeux et les responsables.